La production des billets en euros est le fruit d'un travail en commun des banques centrales nationales (BCN) et de la Banque centrale européenne (BCE).
Disposant à la fois d'une papeterie et d'une imprimerie fiduciaires, la Banque de France est le premier producteur de billets en euros de l'Eurosystème. Elle a ainsi fabriqué près de la moitié des nouveaux billets de 20€ mis en circulation dans les 19 pays ayant l'euro comme monnaie.
Les pièces et billets d'euros sont fabriqués par chaque pays de l'Eurosystème. C'est la Banque centrale européenne (BCE) qui fixe le nombre de coupures et de pièces à fabriquer en fonction des besoins.
En France, les billets sont fabriqués par la Banque de France et les pièces par la Monnaie de Paris.
Environ 1 milliard de pièces courantes sont frappées par la Monnaie de Paris dans son usine de Pessac chaque année.
La BCE et les banques centrales des pays de la zone euro sont habilitées à émettre des billets en euros. En pratique, seules les banques centrales nationales (BCN) procèdent à l'émission et au retrait physiques des billets (et des pièces) en euros.
Une seule usine en France a le droit de fabriquer des pièces de monnaie : celle de Pessac en Gironde, dans le sud-ouest de la France.
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
En principe, les banques centrales ne créent pas de monnaie. Ce sont essentiellement les banques commerciales, celles qui sont habilitées à la fois à faire des crédits et à recevoir des dépôts, qui créent de la monnaie.
Votre argent est donc stocké sous forme de lignes d'écritures. C'est ce que l'on appelle la monnaie scripturale. Selon le site officiel ABE info-service, cette monnaie écrite représentait 91 % de la monnaie en circulation dans la zone euro en 2019.
Qui crée la monnaie ? Contrairement à ce que l'on croit souvent, les instituts d'émission (BCE, Réserve fédérale américaine et toutes les autres Banques centrales), seuls habilités à imprimer des billets et à frapper des pièces, ne sont à l'origine que d'environ 10% des liquidités en circulation.
Il n'existe pas de billets de 1 000 euros car la Banque centrale européenne n'en émet pas.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
Quatre techniques d'impression différentes sont utilisées : l'offset, la taille douce, le transfert à chaud et la sérigraphie. L'impression des billets en euros nécessite aussi des encres à effets spéciaux qui permettent des changements de couleur selon l'angle d'observation du billet.
D'origine chinoise, répandus massivement depuis le début du XIX e siècle, les billets de banque sont imprimés sur un papier couché fin, très résistant au vieillissement et aux manipulations, porteur d'un filigrane, composé exclusivement de pâte de chiffon de coton ayant subi un raffinage très poussé ; ce papier non ...
L'argent sterling (aussi appelé argent premier titre) est un alliage dont la composition massique est à 92,5 % d'argent et à 7,5 % d'autre métal, généralement du cuivre. Le titre au millième de l'argent sterling est au minimum de 925.
Banque centrale
Elle assure et contrôle la création monétaire (monopole d'émission de billets) et conduit la politique monétaire. La banque centrale est garante de la confiance accordée à la monnaie et doit donc garantir le pouvoir d'achat de la monnaie en contrôlant l'inflation (la hausse du niveau des prix).
de banques, d'organisations internationales comme la Banque mondiale (BM) ou le Fonds monétaire international (FMI), de riches investisseurs privés, de citoyens.
Les banques disposent de fonds propres (capital social et profits mis en réserve) et ont contracté des emprunts obligataires. Elles ont par ailleurs collecté des dépôts collectés auprès des ménages et des entreprises (dépôts à vue, dépôts à terme, collecte sur livrets).
Plus généralement cependant, l'hyperinflation naît d'un déficit budgétaire élevé, que l'État ne parvient pas à financer autrement qu'en créant de la monnaie, ce qu'on appelle communément « faire tourner la planche à billets ». Cet accroissement de la masse monétaire conduit à une hausse des prix.
« Les moyens de traiter l'inflation consistent à freiner l'ensemble des dépenses » précise Milton Friedman dans l'ouvrage cité précédemment. Les ménages adaptent leurs modes de consommation. Augmenter les taux d'intérêt suppose en effet une augmentation du poids des charges d'intérêt.
Les prévisions de demande de billets en euros pour l'année à venir fournies par les BCN sont agrégées par la BCE. Les BCN redistribuent ces billets, sous le contrôle de la BCE, pour éviter toute pénurie ou un excédent d'une ou plusieurs coupures dans un pays.
Plus des deux tiers des 54 pays d'Afrique impriment leur monnaie ailleurs, principalement en Europe et en Amérique du Nord. Parmi les principales entreprises sollicitées figurent le géant britannique de l'impression de billets de banque, De La Rue, la société suédoise Crane et l'entreprise allemande Giesecke+Devrient.
La Monnaie de Paris frappe dans son usine de Pessac environ 1 milliard de pièces courantes chaque année, dont la moitié est destinée à l'exportation.