Ce qu'il faut retenir... Les ex-époux doivent informer la banque de la procédure de divorce afin de procéder aux mises à jour nécessaires concernant le compte joint et le compte individuel. L'épargne du couple doit être répartie en fonction de la nature du contrat de mariage.
La seule façon pour un conjoint d'échapper au partage consisterait à prouver qu'il a constitué l'épargne avec uniquement des fonds propres qui sont par exemple issus d'un héritage, datant d'avant l'union ou provenant de la vente d'un bien propre.
Pendant la procédure de divorce, le juge aux affaires familiales a la possibilité de contraindre les époux à communiquer leurs relevés bancaires.
Cette procédure est simple car elle ne nécessite pas l'accord des deux époux. Il vous suffit d'en faire la demande auprès de votre banquier en lui adressant une lettre recommandée avec accusé de réception. Vous n'êtes pas tenu d'informer au préalable votre conjoint(e) de l'annulation des procurations.
Un audit des comptes bancaires
Le plus simple est de recourir aux services d'un cabinet d'expertise financière si vous soupçonnez votre conjoint. Il incombera à l'expert d'identifier les placements ou comptes au sein de banques françaises, mais également en Belgique et au Luxembourg.
Effectuer des donations, notamment une donation d'usufruit à un proche tout en conservant l'usage du bien. Minorer la valeur d'un bien : par exemple en faisant un contrat de prêt à usage (commodat) fictif consistant à prêter l'usage gratuit d'un bien à un proche tout en s'en conservant la jouissance.
“Le seul cas où il est urgent d'entamer une procédure est lorsqu'il y a des violences psychologiques ou physiques”, indique Marie-Aude Binet, conseillère conjugale et familiale.
La solution la plus radicale est, en application du dernier alinéa de l'article 270 du code civil, d'obtenir que le juge refuse purement et simplement la prestation compensatoire à l'époux.
Ouvrir un compte joint (voire ne posséder que cela) implique donc de vivre avec une moitié digne de confiance. Sinon, mieux vaut conserver à côté un compte personnel. Mais attention, qui dit personnel ne dit pas forcément intouchable et protégé à 100%.
La prestation compensatoire est le versement d'une somme qui a pour but de compenser cette situation. Son montant est fixé en fonction des besoins de l'époux à qui elle est versée et des ressources de l'autre. Elle peut être due lors d'un divorce par consentement mutuel ou d'un divorce judiciaire.
Si vous êtes la seule personne a pouvoir consulter vos comptes, vous avez néanmoins le droit de communiquer toute information que vous souhaitez à une personne de votre choix. Vous pouvez par exemple signer une procuration qui donnera un droit sur vos comptes à une personne de votre choix.
En pratique, les présidents des Conseils départementaux, les agents de la Caisse d'allocations familiales (Caf) et les agents de la MSA ont le droit de demander des relevés bancaires pour contrôler la situation des bénéficiaires du RSA, l'aide versée aux personnes sans emploi ou aux travailleurs disposant de ressources ...
Le titulaire de comptes souhaitant obtenir des informations sur les comptes qu'il détient doit s'adresser à la CNIL, via la procédure de droit d'accès indirect. Le notaire, dans le cadre d'une succession, interroge directement le Ficoba via une application sécurisée.
Une femme mariée peut ouvrir un compte personnel auprès d'une banque, sans le consentement de son époux. Chaque époux, quel que soit son régime matrimonial, peut ouvrir un compte bancaire ou postal à son nom, et ce, sans le consentement de l'autre (c. civil art. 221).
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
Les inconvénients du compte joint sont : Cotitulaires solidairement responsable du compte. Impossible de clôturer un compte joint sans l'accord des deux cotitulaires. Les deux cotitulaires ont accès au compte.
Attention aux incidents de paiement
Il s'agit du plus important inconvénient du compte joint. En cas d'incident de paiement, tous les cotitulaires sont responsables. Si le compte est à découvert, tous seront donc en dette, peu importe qui des cotitulaires a réalisé l'opération entraînant le solde négatif.
A noter que certaines banques peuvent limiter le nombre de cotitulaires sur un compte joint. Un compte commun est donc un compte collectif qui permet de faciliter la gestion d'un budget ou de finances communes. Chaque cotitulaire dispose des mêmes droits pour effectuer les opérations courantes sur le compte joint.
Il ne dépasse 100.000 euros qu'une fois sur dix. Si le divorce est prononcé pour faute, il faut savoir que les torts, sauf circonstances particulières (voir plus bas) n'influent pas sur la décision du juge, qui peut toutefois prendre en compte cet élément si l'époux qui requiert la prestation est exclusivement fautif.
S'il n'existe aucune ou peu de différence, la prestation compensatoire n'est pas nécessaire. En revanche, s'il y a un écart entre les époux, il faut prévoir une prestation compensatoire. Si les époux ne la prévoit pas dans la convention de divorce, le juge peut estimer que les intérêts des époux ne sont pas respectés.
Les revenus pris en compte dans son calcul
Tous les composants du patrimoine des époux sont pris en compte dans le calcul de la prestation compensatoire. Les seuls revenus perçus par ces derniers ne suffisent donc pas à qualifier leurs conditions de vie.
Malgré le maintien des liens du mariage, la séparation de corps entraîne la fin des devoirs nés du mariage, et notamment : du devoir de cohabitation ; du devoir de fidélité ; de l'obligation de secours.
Ce type de divorce est de plus en plus fréquent. Certains couples décident de divorcer après 40 ans de mariage, pour diverses raisons: envie de renouveau, les enfants ne sont plus là, c'est le bon moment… Des personnes âgées de 60, 70 ou 80 ans qui se séparent, cela arrive de plus en plus fréquemment.
Lors d'un divorce à l'amiable, les deux époux se mettent d'accord pour sceller la fin de leur mariage. En d'autres mots, ils trouvent un accord équitable et n'ont pas besoin de l'intervention d'un juge pour officialiser leur séparation.