La Russie a déclenché, le 30 septembre 2015, une intervention en soutien au régime de
1 - La Russie se voit comme protectrice des chrétiens d'Orient. Pour justifier leur implication dans la guerre, les Russes évoquent régulièrement la menace qui pèse sur les chrétiens d'Orient. En Syrie, on considère que 7 à 9% de la population est chrétienne.
En Amérique Latine, la Russie peut compter sur le soutien explicite de plusieurs alliés historiques. À l'instar du Venezuela de Nicolás Maduro, traditionnellement contre « l'impérialisme américain » et déjà soutien de Moscou lors de la crise en Géorgie en 2008. Idem à Cuba, dont la Russie est le principal créancier.
L'Iran, principal allié régional, a envoyé des milliers de combattants et fournit une aide économique. Les rebelles dits modérés sont soutenus par les Occidentaux, notamment les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Les rebelles islamistes sont aidés par la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar.
Le 11 octobre 2015 , à la télévision russe, Vladimir Poutine justifie son intervention en Syrie en disant que le président Bachar el-Assad est « pratiquement en état de siège » face à des combattants « au bord de Damas », qui « n'ont aucun désir de négocier », et que les « groupes terroristes » pouvaient envahir toute ...
La Russie et l'Iran soutiennent depuis le début du conflit en 2011 le régime du président syrien Bachar el-Assad et interviennent sur le terrain de façon décisive. Si leurs objectifs finaux ne sont pas les mêmes, ils apparaissent soudés dans leurs objectifs d'annihiler l'opposition et de maintenir le régime en place.
Les Américains et leurs alliés y mènent environ 75 % de leurs bombardements en Syrie, cette intervention sauve les défenseurs et leur permet de reprendre progressivement le contrôle de la ville.
La coalition dirigée par les États-Unis rassemble les principales armées européennes, l'Australie, le Canada, l'Arabie saoudite, la Jordanie, le Qatar, Bahreïn et les Émirats arabes unis. L'Iran intervient également pour soutenir les gouvernements irakiens et syriens mais indépendamment de la coalition.
500 entreprises, dans les infrastructures, la santé, l'énergie, le numérique ou encore l'agroalimentaire, participeront. Parmi elles, de grands groupes comme Eiffage, Airbus, Alstom, Dassault, Thalès, Renault, Saint-Gobain, TotalEnergies, Engie, Servier ou Sanofi.
Seuls sept Etats ont voté contre (Russie, Biélorussie, Syrie, Corée du Nord, Mali, Nicaragua, Erythrée), tandis que 32 se sont abstenus, dont des poids lourds comme la Chine, l'Inde. Cette résolution non contraignante est surtout symbolique car la Russie met son veto à toute action du Conseil de sécurité de l'ONU.
La Chine, l'Inde, le Brésil et le Gabon s'étaient abstenus et les Occidentaux avaient alors déjà vanté une preuve de l'isolement de la Russie.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
Surtout, une intervention de l'Otan conduirait à une dangereuse internationalisation du conflit, avec d'un côté, les occidentaux mais aussi le Qatar et l'Arabie Saoudite, désireux de faire tomber ce maillon faible de l'axe pro-iranien de la région, et de l'autre la Russie et l'Iran.
Le conflit syrien s'est transformé en une guerre complexe en trois parties. Il implique des forces soutenues par la Turquie dans le nord-ouest qui combattent les forces gouvernementales syriennes, mais s'opposent également au contrôle des Kurdes syriens soutenus par les États-Unis dans le nord-est.
Elle mobilise les armées françaises en Irak pour assurer un soutien aérien aux forces armées locales dans leur lutte contre le groupe terroriste État islamique. À partir de septembre 2015, l'opération est étendue au territoire syrien pour y neutraliser des camps d'entraînement de l'État islamique.
«L'alliance de l'Otan est plus forte et la Russie est plus faible à cause de ce que (le président russe Vladimir) Poutine a fait, c'est très clair pour nous», a dit Kamala Harris, alors que son hôte, le président polonais Andrzej Duda, a dénoncé «la barbarie» des forces russes, «barbarie ayant les caractéristiques d'un ...
Malgré l'effondrement de l'Union soviétique, la Russie reste le plus grand pays du monde et dispose de ressources naturelles (gaz naturel, pétrole) inégalées. Du point de vue militaire, elle est toujours la première puissance nucléaire mondiale et la deuxième puissance conventionnelle après les États-Unis.
Vladimir Poutine « ne s'attaquera jamais à l'Otan », selon un ministre ukrainien. D'après Oleksiy Reznikov, le ministre de la Défense ukrainien, la Russie n'étendra pas le conflit en cours à des pays de l'Otan car elle aurait peur de l'efficacité des armes de l'alliance.
Si vous tentez de vous rendre en Syrie, vous vous exposez à un risque grave. Outre les menaces liées à la guerre, le terrorisme, la criminalité, la détention arbitraire, la torture et les disparitions forcées par le régime syrien sont des menaces continues.
La guerre en Syrie n'est pas terminée. A la fin du mois de décembre, la reprise des bombardements par le régime, appuyé par l'aviation russe, dans la localité d'Idlib, en ont témoigné.
Au Nigéria, la Russie soutient la lutte contre Boko Haram en vendant des armes et en proposant des formations militaires aux soldats nigérians.
Interdictions d'entrée sur le territoire russe
En réaction aux sanctions à son encontre, la Russie bloque depuis avril 2022 l'accès à son territoire à plusieurs personnalités de différents pays considérés comme « inamicaux » tels que les États-Unis, le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande.
Poutine pourrait vouloir aller plus loin que l'Ukraine, jusqu'à recréer le rideau de fer, assure Zelensky. Alors que des pourparlers sont engagés entre Ukrainiens et Russes pour un cessez-le-feu, la situation s'aggrave pourtant entre la Russie et les pays occidentaux.