De plus, le protestantisme ne reconnaît pas Marie comme médiatrice, intermédiaire entre le Christ et les hommes ; le culte marial perd ainsi sa justification.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Les évangéliques réfutent ceux désignés comme saints par les Églises catholiques et orthodoxes car assimilant le culte de dulie, que donne ces églises aux saints ainsi désignés, et aussi particulièrement le culte d'hyperdulie, donné à Marie, à de la nécromancie et de l'idolâtrie.
Le statut spécial de Marie, mère de Dieu*, même si le dogme de l'Immaculée conception chez les Catholiques n'est pas reconnu comme tel par les orthodoxes qui reconnaissent toutefois “la maternité divine de la Toute Pure Vierge-Marie, Mère de Dieu”.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
La virginité perpétuelle de Marie (« toujours vierge ») est une doctrine qui veut que Marie soit restée vierge avant la naissance de Jésus, pendant et après cette naissance, et jusqu'à sa propre mort (ante partum, in partu, post partum).
Les chrétiens l'ont appelée «mère de Dieu» car Jésus, son fils, est Dieu. Mais elle n'a pas «créé» Dieu et elle n'est ni au-dessus de lui ni son égale. D'ailleurs, les chrétiens ne la prient pas directement, ils lui demandent de prier Jésus pour eux, car elle est proche de lui.
Les protestants croient, comme les autres chrétiens, en un Dieu créateur, et participent, entre protestants ou dans le cadre d'initiatives œcuméniques, à des actions en faveur de la sauvegarde de la Création.
Cela est même vu comme un geste altruiste ; une façon de vivre en pratique l'amour de son prochain. Par ailleurs, le corps du défunt ne fait l'objet d'aucune sacralisation, d'aucune prière. Les soins apportés au corps ont pour but de le rendre présentable aux yeux des vivants.
Dans la religion protestante, pas de représentation telle que la crèche ; le 25 décembre, le culte est célébré au temple pour exprimer par la prière et fêter dans la joie, mais avec sobriété, Noël.
Les Églises chrétiennes sont regroupées en différentes branches, dont les principales sont le catholicisme, le christianisme orthodoxe et le protestantisme (avec sa branche évangélique) représentant respectivement 51 %, 11 % et 37 % du total des chrétiens en 2017.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
La divergence fondamentale tient dans le principe édicté par Luther «sola scriptura», «seule l'Écriture» compte. À savoir la Bible et non pas l'Église catholique dont l'un des objets est d'interpréter la Bible pour ses fidèles.
L'église évangélique est rattachée au protestantisme. Sa particularité repose sur l'importance de la Bible, base de la foi tant en théorie qu'en pratique et sur le caractère personnel de la foi.
Ils ne croient d'ailleurs qu'en l'autorité de la Bible et non plus à celle du pape contrairement aux catholiques. Autre différence : les protestants ne vouent pas une adoration pour la Vierge Marie. Ils croient en la conception virginale, c'est-à-dire le fait qu'elle ait conçu Jésus en restant vierge.
La Fédération protestante de France recensait 1 605 pasteurs en France en 2010 dont 33 % de pasteurs réformés, 18 % de luthériens, 32 % d'évangéliques et pentecôtistes et 16 % d'autres dénominations (adventistes et églises ethniques).
Nom donné d'abord aux luthériens, puis aux calvinistes et aux anglicans. 2. Adj. La religion protestante.
Michel Pastoureau. Les réformateurs protestants séparaient les couleurs en deux grands groupes : " honnêtes ", comme le noir, le blanc, le gris et le bleu ; " déshonnêtes ", surtout le rouge, le jaune et le vert.
Les enterrements protestants et la tradition
Dans le protestantisme le rite funéraire ne s'adresse pas au défunt, mais aux vivants, à savoir sa famille, à ceux qui restent. Il s'agit en fait de rappeler le don de l'existence fait par Dieu aux hommes.
certains évangéliques ne se considèrent pas comme protestants et certains réformés ne les voient pas comme tels non plus. Ainsi, les évangéliques considèrent que « la Bible est la parole de Dieu », alors que les Réformés la voient comme « contenant la parole de Dieu ». Nuance importante.
La célébration du Quarantième jour marque le début des retrouvailles et l'acceptation de la mort (le deuil). Cet article montre que la durée de quarante jours n'est pas choisie au hasard, elle correspond à des considérations psychologiques et médicales.
La communion correspond au temps du repas, plus particulièrement au moment où l'on partage le pain (ou le pain et le vin selon les habitudes). Dans les cultes protestants, où le plus important est la liturgie de la parole, la Cène se situe à la fin de l'office.
Un devoir de redistribution. Malgré cette déculpabilisation, les protestants cultivent l'austérité et préfèrent l'épargne à l'endettement. Il faut dire que, pour Calvin, la richesse est un signe de la grâce. Ce don gratuit de Dieu oblige cependant le croyant à redistribuer sa richesse.
Aujourd'hui, le protestantisme est constitué d'un ensemble d'Églises : luthériennes, calvinistes, anglicanes, etc. Toutes rejettent l'autorité du Pape et s'organisent autour d'évêques ou de conseils presbytéraux.