Le mariage en Inde est financé par les parents des futurs mariés. Parfois, il est assumé en grande partie par les parents de la mariée. En effet, il est possible que cela soit inclue dans la dot, selon la négociation effectuée entre les familles.
Comme pour la mariée, la famille de l'époux prend en charge les frais pour sa tenue et celle des témoins. C'est elle qui paie aussi les alliances, les frais administratifs, le bouquet de la mariée, les frais de réception des invités du marié, l'enveloppe pour le prêtre et sa paroisse en cas de mariage à l'église.
La dot est une pratique encore largement répandue en Inde. Cette tradition hindouiste consistait à l'origine à sceller un mariage par l'attribution par la famille de la mariée de bijoux, d'argent, d'or ou d'un terrain à la famille du futur époux.
Aussi appelé « Saptapadi », ce rituel consiste à unir les mariés qui, se tenant la main, tourneront sept fois autour d'un feu sacré tandis que le pandit récite à voix haute différents mantras religieux. Chaque tour représente une promesse et symbolise l'une des 7 vies que les mariés passeront ensemble.
Les dots – l'apport de biens effectué par la famille de la mariée à celle de son époux – sont presque la norme dans l'Inde contemporaine et leur montant dépasse souvent une année de revenus du ménage.
la dot de mariage, apportée par la famille de l'épouse à celle-ci ou au ménage (pratique qui avait cours dans la bourgeoisie) ; le prix de la fiancée apporté par le mari ou sa famille à la famille de son épouse ; le douaire apporté par le mari à son épouse.
Pour François Masabo, un etudiant, « La dot ne doit pas être supprimée, mais elle doit être règlementée. Il faut qu'elle soit fixée à 100 000 FBu.» Signalons qu'avant les cérémonies de dot, les familles respectives des époux se rencontraient informellement pour fixer le montant de la dot.
En bois richement sculpté ou en osier tressé, le trône est un élément incontournable du mariage indien. Ajoutez des coussins et des lanternes pour un espace intime et feutré.
La notion de famille, en Inde, s'entend au sens large: frères, sœurs, parents et grands-parents, mais aussi beaux-frères et belles-sœurs et leurs propres parents, frères et sœurs, etc. Le mariage est le moyen de perpétuer cette structure clanique.
Autrefois, la dot d'une femme était une affaire de famille ; elle était payée par son époux et sa famille. Le « prix de la mariée » n'était pas négocié : le marié et sa famille décidaient généralement du montant et des modalités de paiement au profit de la famille de la mariée. Mais les temps ont changé.
Au Pakistan, le don et l'attente d'une dot (appelée Jahez) font partie de la culture. Plus de 95 % des mariages au Pakistan, dans toutes ses régions, impliquent le transfert d'une dot de la famille de la mariée à la famille du marié.
Elle est indisocciable du mariage coutumier ou traditionnel. La dot consiste pour la famille du fiancé à offrir à la famille de la fiancée, lors d'une cérémonie solennelle, un ensemble d'objets et de cadeaux, en espèces ou en nature, et d'accomplir certains rituels afin d'unir les futurs époux.
La famille du marié achète les bagues de fiançailles et les alliances, la tenue du marié, le bouquet de la mariée et les dépenses liées au voyage de noces.
Amandine estime par exemple que, “si on est invité uniquement au vin d'honneur, un montant situé entre 75 et 100€ devrait faire l'affaire, en revanche, si on est invité au repas, je dirais entre 150 et 200€.”
Lorsqu'on est invité par des amis, il est préférable d'apporter un petit présent, tel qu'une boîte de chocolats ou des fleurs. Si votre hôte a des enfants, un petit cadeau comme un livre ou un jouet est un bon geste.
Ne pas s'habiller de manière légère
S'il ne fallait retenir que deux conseils sur ce point c'est couvrir ses épaules et ses jambes, le contraire peut vraiment choquer les Indiens. Jupes courtes, shorts, débardeurs ou décolletés resteront sur les plages ou en boîte de nuit éventuellement.
Les habitants de l'Inde sont donc appelés les Indiens et les Indiennes.
Cependant, les citoyens de l'Inde, État indépendant depuis 1947, sont aujourd'hui légitimement désignés comme « indiens ». Hindou désigne aujourd'hui les pratiquants de la religion majoritaire de l'Inde, l'hindouisme, la religion brahmanique.
Les dots discriminent les personnes handicapées
Le système de dot désavantage les femmes qui sont handicapées ou qui ont des problèmes de santé, puisque que la famille d'un futur mari exigera souvent des paiements plus élevés pour le mariage.
La dot, ou le « mahr »
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
La dot n'est pas la seule forme de prestation matrimoniale. Comme chacun le sait, on observe, en gros, deux systèmes. Dans l'un, et on y range pour simplifier le cas du douaire, c'est le mari ou sa famille qui doivent apporter lors du mariage des biens ou des valeurs destinés à la femme ou à sa famille.
La dot est un symbole fort du mariage coutumier. Elle est une grande marque de considération pour l'homme et la femme. Il paraît ainsi très important pour le jeune, appelé à découvrir sa vocation, de disposer de toute la connaissance relative cette dernière.
Comment ça se passe ? Deux familles se réunissent pour unir dans le respect de nos traditions deux de leurs enfants. Pour sceller cette union, une dot est versée par le marié pour valider l'union, mais aussi pour prouver l'amour que ce dernier porte à sa dulcinée.