Le narrateur étant lui-même le personnage principal, le texte est à la première personne avec une focalisation intérieur qui nous permet de vivre avec ce pauvre condamné ses derniers jours attendant l'exécution. Une idée préoccupe l'esprit du narrateur sa condamnation à mort.
Résumé[modifier | modifier le wikicode]
Ce livre raconte les derniers jours d'un homme qui va être condamné à mort. C'est le condamné lui-même qui raconte son histoire, depuis son arrivée en prison jusqu'au moment de son exécution : il écrit car c'est la seule occupation possible.
Le narrateur intradiégétique
Le récit est à la première personne : "j'habite", "j'étais", "mon esprit", "mon imagination", "je pouvais", "je voulais", "j'étais", "je suis", "mon corps", "Je n'ai plus", "Quoi que je fasse", "je veux", "je viens".
Les personnages principaux sont le condamné -le narrateur-. Marie, la fille du narrateur. Les magistrats: Le narrateur les décrit de manière caricaturale. Les gardes-chiourmes: Geôlier sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Tout au long de sa vie, il se bat pour la liberté et contre toute forme de censure.Il lutte aussi pour abolir la peine de mort, pratique qu'il considère inhumaine. Son roman « Le Dernier Jour d'un condamné » est une tribune toujours d'actualité pour défendre ces idées.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
5) Marie : fille du condamné, elle a trois ans ; son père lui voue un amour absolu ; mais elle ne reconnaît pas son père dans ce barbu qui l'embrasse. Elle est persuadée que son père est mort. 6) La foule : compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, "Le Dernier Jour d'un Condamné", roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Il n'a ni nom , ni crime défini mais dans six semaines , il sera guillotiné .
L'écriture du prisonnier peut également avoir une autre fonction : thérapeutique elle l'aide à moins s'ennuyer, didactique , elle délivre un enseignement et enfin, elle lui permet de mieux se comprendre; elle a ainsi une fonction d' expliquer ce qu'il ressent; L'écriture intime fixe ainsi les changements qui se font en ...
Les raisons pour écrire
L'homme écrit pour parler de ce qu'il y a à l'intérieur de lui, son angoisse de vivre : "en moi", "tempête", "lutte", "tragédie", "violent et inconnu"," tortures", "angoisses", "terreurs". Chaque homme porte en lui la condition humaine et peut raconter quelque chose.
Condamné dans de bonnes conditions pour le recevoir car prêtre=espoir d'accepter ce qui lui arrive mais assez vite laisse part au désespoir… Rôle du prêtre= consolateur + confesseur. Mais cette présence va accabler le narrateur -> dialogue de sourd, sujet de la religion perturbe le condamné (paroles inadaptés).
1) Où le condamné commence-t-il à écrire ? A Bicêtre. 3) Quelle sorte de langage le jeune homme apprend-il en prison ? L'argot.
La morale de cette histoire : Victor Hugo choisit, en toute conscience, de ne pas donner de nom à son personnage ni de donner de détails sur le crime pour lequel le prisonnier est condamné.
Il est le seul narrateur, et toute l'œuvre se vit à travers son regard. On ne sait pas grand-chose de lui : on ne connaît ni son nom, ni sa classe sociale, ni son crime, ni son mobile, ni sa ou ses victimes.
Lorsque celui-ci sépare Claude de son plus fidèle ami, Albin, le prisonnier ne peut le supporter. Il essaie de convaincre le directeur de lui rendre son camarade de prison mais rien n'y fait. Claude finit par commettre l'irréparable et tue violemment le directeur.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
Abolition en France
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
Situation initiale: Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mère jusqu'au jour du crime qui a bouleversé sa vie. NB: Le récit commence in medias res c'est-à-dire le moment où l'action est déjà engagée.
Pour quelle raison V. Hugo n'a pas indiqué le motif de la condamnation du narrateur ? Victor Hugo n'a pas mentionné le motif de la condamnation pour donner à son plaidoyer une dimension universelle.
Un friauche, c'est en argot un condamné à mort qui s'est pourvu en cassation. Il sera donc sans doute exécuté six semaines plus tard.
Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d'avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières.
Ses avocats, Émile Pollak et Jean Goudareau, ne peuvent lui éviter d'être condamné à mort, le 25 février 1977 , par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour « assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation ».
La peine de mort n'a-t-elle pas d'effet dissuasif sur la criminalité ? D'après les recherches, non. Il n'existe aucune preuve crédible que la peine de mort soit plus dissuasive qu'une peine d'emprisonnement.