L'assurance auto prend en charge les réparations du véhicule ou vous propose une indemnité équivalant à la valeur de remplacement de la voiture, si celle-ci n'est pas réparable ou si le coût de la remise en état dépasse sa valeur.
La franchise lors d'un accident non responsable est donc inexistante pour l'automobiliste n'étant pas l'auteur du sinistre. Quelle que soit la formule d'assurance auto (tiers, intermédiaire ou tous risques), l'indemnisation est totale à partir du moment où vous avez été reconnu comme non responsable de l'accident.
Pour un contrat d'assurance de base :
En cas d'accident en tort, votre assureur couvre uniquement les dommages causés aux tiers. Les dégâts subis par le véhicule loué restent à votre charge, de même que le montant de franchise inclus dans le contrat et les dommages corporels.
En cas d'accident responsable, une franchise sera appliquée. Néanmoins si le coût des dommages est inférieur à la franchise, la totalité du montant sera à la charge de l'automobiliste. Il est également possible de ne payer aucune franchise en cas d'accident avec une location.
aucun malus n'est appliqué s'il s'agit d'un 1er sinistre responsable faisant suite à une période de 3 ans minimum avec un bonus de 50 %, après 2 périodes annuelles consécutives d'assurance sans sinistre, le coefficient est ramené à 1.00, c'est-à-dire sans malus ni bonus.
=> La responsabilité est entière (100%) pour le conducteur du véhicule effectuant une marche arrière ou un demi-tour, comme nous pouvons le constater sur le schéma ci-dessous.
La case n° 8 par exemple (heurtait à l'arrière en roulant dans le même sens et sur une même file) est une source d'erreur fréquente : vous devez la cocher si vous avez, vous-même, heurté un véhicule, mais non si le véhicule qui vous suivait vous a heurté…
Avant toute chose, sachez que le Code de la Route fait loi pour établir les responsabilités lors d'un accident. Votre assureur auto a toujours le dernier mot pour désigner le ou les responsables. Son jugement se fait à la lumière de l'ensemble des éléments fournis suite à l'accident : position et action des conducteurs.
La franchise simple ou relative
Reprenons l'exemple du bris de glace. Si la franchise simple de cette garantie est fixée à 150 € et que le montant des réparations s'élève à 100 €, vous ne serez pas indemnisé. En revanche, si les réparations coûtent 250 €, l'assurance auto prendra en charge la totalité de ces 250 €.
Quand doit-on payer une franchise ? Tout conducteur devra payer sa franchise assurance auto : En cas d'accident responsable (y compris en cas de souscription à une assurance tous risques).
La franchise absolue est celle que l'assureur déduit systématiquement de votre indemnisation en cas de sinistre. Exemple : Si la franchise est de 150 € et que le sinistre est de 100 €, vous ne recevrez rien. Si le sinistre est de 200 €, seule la différence, c'est-à-dire 50 €, vous sera versée.
Un coup du lapin donne souvent un montant de souffrances endurées évalué à 2/7 et un taux d'invalidité d'un montant de 2 à 6%. Cela correspond grossièrement à une indemnisation de 2000€ pour les souffrances endurées et 1000€ par point de pourcentage d'invalidité.
Le conducteur n'est absolument pas responsable. Il est donc indemnisé par son assureur, lui-même remboursé par l'assureur du conducteur responsable grâce à l'assurance au tiers. Dans certains cas, l'accident est à responsabilité partagée : les deux conducteurs ont commis une erreur.
Comment déclarer un accident non responsable ? Lors d'un accident (responsable ou non), il faut remplir un constat amiable avec les personnes impliquées dans le sinistre. Un exemplaire de ce constat devra être envoyé à votre assureur dans les 5 jours qui suivent le sinistre.
Un conducteur peut refuser de signer un constat : vous ne pouvez pas l'y contraindre ! Evitez de vous énerver et ne vous inquiétez pas. Informez-le, s'il conteste votre point de vue sur l'accident, qu'il existe une partie Observations sur le constat. Il peut à cet endroit-là faire état de son point de vue.
Si le véhicule A parvient à démontrer (avec des preuves) que c'est parce que le véhicule B a reculé qu'il y a eu le choc, c'est le véhicule B qui sera déclaré en tort. Si la manœuvre de recul n'est pas prouvée, le véhicule tamponné à l'arrière sera déclaré en droit.
Pensez à relever l'immatriculation du véhicule même si le conducteur a la fâcheuse idée de prendre la fuite. Si des témoins ont assisté à la scène de l'accident, n'hésitez pas à indiquer leurs coordonnées. En cas de litige, leur avis est pris en compte. Les témoins doivent être impartiaux pour figurer au constat.
Si une voiture est sur sa place et que vous la percutez en reculant, c'est votre assurance auto qui prendra en charge les réparations du véhicule accidenté. Notez, toutefois, que si vous avez endommagé un véhicule qui était mal garé, il est possible d'envisager un partage des torts.
Cependant, il existe une exception à cette règle. En effet, l'assurance auto présuppose que le véhicule en stationnement est garé correctement, c'est-à-dire sans gêner la circulation. Si le véhicule s'avère alors mal stationné, par exemple en double file, les fautes se verront donc partagées à 50/50.
Dans le cas où la voiture endommagée est à l'arrêt, la responsabilité revient à 100 % au conducteur du véhicule en mouvement. Toujours dans ce cas de figure, si la voiture à l'arrêt est en stationnement gênant, son conducteur sera également mis en cause et la responsabilité sera alors partagée.
L'assuré ne peut se rétracter après sa déclaration
L'obligation de déclaration imposé à l'assuré par l'article L113-2 du Code des assurances exclut toute possibilité de rétractation lorsque le sinistre est garanti.
Un malus auto disparaît après deux ans sans accidents. On revient alors au coefficient de départ de 1.
Peut-on perdre un bonus ? Si vous n'avez pas conduit durant des années et n'êtes plus bénéficiaire d'une assurance auto, quelle qu'en soit la raison, sachez que votre bonus n'est jamais perdu. Notez qu'il en va de même pour votre malus.