La BPCO, une maladie respiratoire chronique Elle est due au tabagisme dans environ 80 % des cas. Parmi les autres facteurs de risque, on note les expositions professionnelles, la pollution atmosphérique, l'exposition passive à la fumée de cigarette et des facteurs génétiques.
La BPCO n'est pas curable, mais on peut la soulager en évitant le tabagisme et la pollution de l'air et en se faisant vacciner pour prévenir les infections. Elle se traite par médicaments, oxygène et réadaptation pulmonaire.
A terme, la BPCO peut évoluer vers l'insuffisance respiratoire, qui nécessite un apport extérieur en oxygène. A ce stade, le taux de survie à 5 ans est inférieur à 50%.
La BPCO est une maladie fréquente, évitable et traitable, liée essentiellement au tabac, responsable d'une obstruction progressive des bronches. Environ 30% des fumeurs ont une BPCO, ce qui représente environ 3.5 millions de personnes en France.
Le roflumilast est indiqué en cas de BPCO avec bronchite chronique.
La BPCO se manifeste par des signes cliniques non spécifiques : toux chronique, expectorations, essoufflement (dyspnée). Ces symptômes sont souvent sous-estimés par les patients. Ils apparaissent progressivement, de façon insidieuse, et s'aggravent avec le temps en augmentant la dyspnée.
Cela peut se traduire par des troubles de la mémoire, de l'attention et de la concentration. Cyanose : La cyanose est un signe visible d'un manque d'oxygène. Elle se caractérise par une coloration bleuâtre de la peau, en particulier au niveau des lèvres, des ongles et des extrémités.
Les climats secs et de montagne - sauf en haute altitude où la pression atmosphérique est moindre - sont surement parmi les plus favorables pour les personnes souffrant d'insuffisance respiratoire.
Diagnostiquer précocement la BPCO
Chez les personnes de plus de 40 ans, exposées au tabac, présentant des symptômes de toux avec crachats (expectorations) ou d'essoufflement, une mesure du souffle par spirométrie ou la réalisation d'épreuves fonctionnelles respiratoires permet de diagnostiquer précocement une BPCO.
BPCO de stade 4, « très sévère » : gêné dans ses gestes les plus banals, le patient devient «insuffisant respiratoire » : son organisme ne parvient pas à s'oxygéner seul. Sa qualité de vie est considérablement dégradée.
Il peut s'agir d'un sport comme la marche à pied, la natation, le yoga, le vélo ou encore un programme de renforcement musculaire adapté. Lors de ces activités sportives, le but est de travailler plus précisément les muscles du thorax et de toute la partie supérieure du corps, en relation avec la respiration.
L'activité physique, quotidienne et régulière, constitue un pilier de la prise en soins des patients atteints de BPCO. Donner envie de pratiquer est primordial. Il convient d'y aller progressivement « à petits pas », en fixant des objectifs porteurs de sens au regard des projets de la personne malade.
"Deuxièmement, si elle est au stade de l'insuffisance respiratoire chronique, donc si elle a des besoins d'oxygène, tous ses tissus de l'organisme vont manquer d'oxygène et cela va participer à sa fatigue.
La BPCO évolue de façon insidieuse et ses signes cliniques sont souvent négligés. Les symptômes les plus précoces sont la toux et l'expectoration chroniques (bronchite chronique). La dyspnée s'installe progressivement.
Lorsque le pourcentage d'oxygène dans le sang est en dessous des 85 %, le patient doit être pris en charge en urgence. Une hypoxémie sévère peut entraîner un coma, voire le décès du patient.
Elle peut également avoir la sensation désagréable qu'il est urgemment nécessaire de faire rentrer de l'air dans les poumons (inspiration) avant même d'avoir fini de faire sortir l'air (expiration) ; enfin, d'autres sensations sont souvent décrites, comme une oppression thoracique. D'autres symptômes, comme une toux.
Le sang circule alors moins bien dans l'artère et les muscles reçoivent trop peu d'oxygène. Ce manque d'oxygène acidifie vos muscles. Vous ressentez alors une douleur qui ressemble à une crampe.
Il s'agit ici du stade sévère de la maladie. La VEMS est comprise entre 30 et 50 % du volume pulmonaire mobilisable maximal. La baisse des capacités physiques est ici évidente, et le besoin de reprendre son souffle très fréquent, même dans le cas de simples actions. Le calibre des bronches est très rétréci.
La BPCO tend à être plus fréquente dans certaines familles, ce qui pourrait traduire une prédisposition héréditaire chez certaines personnes. grave (aussi appelé déficit en alpha-1 antiprotéase), en particulier chez celles qui sont également fumeuses.
L'emphysème est la complication à terme de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Il s'agit d'une maladie évolutive qui se caractérise par la destruction progressive des alvéoles pulmonaires, petits espaces situées à l'extrémité des bronchioles permettant l'absorption de l'oxygène.
BPCO : pour Seretide Diskus® (fluticasone + salmétérol), 500/50 µg/dose ; pour Symbicort Turbuhaler® (budésonide + formotérol), 200/6 µg/dose et 400/12 µg/dose.
Les traitements de la BPCO comprennent l'arrêt du tabac ou de l'exposition aux polluants, les traitements médicamenteux et la réhabilitation respiratoire (ainsi que l'oxygénothérapie de longue durée et la ventilation non invasive chez les patients insuffisants respiratoires).
Si l'apnée n'est pas suffisamment longue, le médicament n'est pas resté assez longtemps en contact avec les bronches pour agir efficacement. En cas de prise de corticoïdes inhalés, il est aussi recommandé de se rincer la bouche avec un verre d'eau afin d'éviter les mycoses buccales.