En contrepartie, l'État rémunère les enseignants, et les collectivités publiques doivent financer le fonctionnement de l'établissement dans les mêmes proportions qu'elles financent les établissements d'enseignement public.
À titre informatif, 98 % des établissements privés sont des établissements sous contrat. Cela leur permet de payer les frais de fonctionnement et les salaires des enseignants. Les frais de scolarité sont ainsi plus accessibles que dans un établissement hors contrat.
Les établissements privés sous contrat
Ils ont pour obligation d'accueillir les enfants sans distinction d'origine, d'opinion ou de croyance. L'enseignement y est dispensé conformément aux règles et programmes de l'Éducation nationale.
L'État est son employeur dans les établissements sous contrat d'association. Il n'a pas le statut de fonctionnaire et relève de la législation spécifique aux enseignants des établissements privés. Le déroulement de carrière et la rémunération brutes sont les mêmes que celles des enseignants de l'enseignement public.
Dans le privé chaque établissement fixe ses tarifs. Mais en moyenne, les frais de scolarité annuels s'élèvent à 366 euros en maternelle à 650 euros au collège.
Les écoles privées se démarquent par l'accompagnement de leur personnel et l'investissement dans leur développement professionnel. Cela favorise l'attachement et l'engagement du personnel à l'égard de l'école et de son projet éducatif. L'école privée sélectionne elle-même ses employés.
"L'enquête met notamment en évidence que les enseignants préfèrent travailler dans un collège du secteur privé plutôt que dans un collège public, surtout lorsque celui-ci relève de l'éducation prioritaire. En outre, ils se sentent mieux dans des établissements « à taille humaine » (autour de 400 élèves).
Leurs enseignants, appelés maîtres agréés, sont des salariés de droit privé, ayant un contrat de travail avec leur établissement privé, bien qu'ils soient rémunérés par l'État. Les établissements sous « contrat d'association » sont soumis aux règles et aux programmes de l'enseignement public en matière d'enseignement.
Une première différence entre l'école privée et publique se trouve du côté de leur autonomie. Disposant d'une plus grande marge de manœuvre, l'école privée sélectionne elle-même son personnel et peut offrir un meilleur ratio professeur/élèves par classe.
Beaucoup de parents inscrivent leurs enfants dans le privé pour échapper à la carte scolaire, notamment au niveau collège. « La recherche de l'entre-soi social est, aussi, bien souvent un facteur déterminant dans le choix du privé.
Noms de code : IA-IPR pour inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux ou IEN pour inspecteur de l'Education nationale du premier ou second degré.
Les établissements sont des associations loi 1901 à but non lucratif. Le conseil d'administration de l'OGEC (organisme de Gestion de l'Enseignement Catholique) gère avec le chef d'établissement l'utilisation des fonds collectés.
Dans une école privée, les enfants bénéficient donc d'un suivi plus accentué et peuvent s'assurer de recevoir toute l'attention qu'ils méritent, tout en suivant le même programme que leurs petits camarades des écoles publiques.
À la différence des établissements publics qui sont gratuits et accessibles à tous, les établissements privés sont payants et opèrent une sélection à l'entrée. Autre particularité : leur capacité d'accueil est réduite afin d'assurer un meilleur encadrement et un accompagnement de l'élève plus personnalisé.
Une école privée est reconnue à la suite d'une enquête ministérielle qui porte notamment sur son fonctionnement et son personnel d'encadrement. Elle doit respecter les programmes du Ministère de l'Education nationale, les horaires et les normes d'effectifs.
Depuis le 1 e septembre 2005, les maîtres de l'enseignement privé (relevant de l'Education Nationale comme de l'enseignement agricole) passent du Régime Général de la Sécurité Sociale au Régime des Fonctionnaires.
C'est bien à une dialectique entre public et privé que nous sommes confrontés. L'ouvrage veut ainsi répondre aux faiblesses ou au caractère convenu du débat en proposant une analyse argumentée et scientifiquement fondée de l'expansion de la privatisation et de la marchandisation de l'éducation.
Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse.
Le secteur public offre des possibilités de missions très différentes et enrichissantes après un même concours : budget, gestion, juridique, etc. De quoi vous renouveler et ne pas être cantonné au seul domaine des espaces verts, des ressources humaines, des finances toute votre vie.
Le plus simple est de vous tourner vers les banques partenaires de l'État, qui vont vous permettre de contracter un prêt sans caution ni conditions de ressources mais aussi d'avoir une garantie en cas de défaillance (impossibilité à payer) à hauteur de 70%.
Bourse sur critères sociaux, aide au mérite, à la mobilité, allocation, il existe de nombreuses aides pour le financement des études supérieures. Pour retirer les dossiers sur ces aides, un interlocuteur privilégié : le Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires).
En 2019, la dépense d'éducation a été financée à 55 % par l'État. Les familles et les entreprises participent également au financement de l'éducation.
L'enseignement privé, c'est la garantie pour vos enfants d'être suivis tout au long de leur scolarité pour leur assurer un parcours sécurisé de la maternelle à l'enseignement supérieur. L'enseignement catholique s'engage à accompagner au mieux tous ses élèves, en portant une attention particulière à chacun.