Les héritiers doivent payer les frais d'obsèques, peu importe l'existence ou l'absence de liens affectifs. Les frais d'obsèques peuvent être déduits de la succession dans la limite de 1 500 €.
Pour le décès d'un salarié du secteur privé, les ayants droit du salarié décédé peuvent demander à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) dont dépendait le défunt au moment du décès, le versement d'un capital décès.
A partir du moment où vous signez un devis obsèques auprès d'une entreprise de pompes funèbres et que vous versez un acompte, vous êtes financièrement responsable du paiement des obsèques auprès de la pompe funèbre.
La sécurité sociale, la CNAV ou encore la CAF peuvent vous venir en aide pour régler des frais funéraires trop onéreux. Vous pouvez également vous tourner vers votre CCAS. À noter : Sachez qu'il est indispensable de faire vous-même les démarches, car aucune de ces aides n'est automatiquement attribuée.
Par défaut, les frais d'obsèques sont prélevés sur ce que la loi appelle l'actif de succession. Ce terme désigne tous les biens inclus dans la succession, déduction faite des dettes éventuelles. Cependant, si la succession ne suffit pas pour payer les obsèques, cette charge incombe à la famille.
Qui paie les factures en cours ? C'est le notaire en charge de la succession qui règle les factures du défunt à payer. Pour cela, il est autorisé à puiser sur le ou les comptes en banque de la personne décédée.
En France, le prix des obsèques s'élève en moyenne à 3350 euros pour une inhumation tandis que le prix moyen d'une crémation est de 3609 euros *. À ces frais d'obsèques, il faut penser à intégrer le coût de la concession dans un cimetière (librement fixé par la mairie), le coût de la marbrerie, etc.
Les bénéficiaires prioritaires sont les personnes à la charge effective, totale et permanente du défunt au jour de son décès, c'est-à-dire les proches dépendant financièrement du défunt, conjoint, enfants ou ascendants.
Le parisien : Caractérisé par un couvercle plat, le parisien est le modèle le moins cher. Le lyonnais : Marqué par un couvercle en pente continue, le lyonnais est peu répandu par rapport au parisien ou au tombeau. Le tombeau : Il s'agit du cercueil traditionnel par excellence.
Inhumation ou crémation : des prix élevés
Ainsi, selon la Confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie (CPFM), il s'élève en moyenne à 4 300 € pour uneinhumationet à 3 800 € pour une crémation.
Si la famille du défunt n'a pas des ressources suffisantes, la commune du lieu de décès doit prendre en charge les frais d'obsèques. Dans ce cas, c'est la mairie qui choisit l'organisme de pompes funèbres. C'est le maire qui évalue l'insuffisance de ressources.
L'aide aux frais obsèques de la part de la CARSAT
La caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) peut contribuer au financement des obsèques, uniquement si le défunt n'a pas reçu sa pension de vieillesse du dernier mois.
Toute entreprise de pompes funèbres est dans l'obligation de vous remettre un devis gratuit écrit, détaillé et standardisé. Soyez attentif et n'hésitez pas à vous faire expliquer le contenu de chaque prestation figurant sur le devis avant de signer le bon de commande.
Lors du décès d'une personne retraitée, un capital décès est susceptible d'être versé. Sous certaines conditions, ce capital peut être versé par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie. Il peut aussi être versé par une compagnie d'assurances si le défunt avait souscrit un capital décès.
Le capital décès versé par la mutuelle
Il peut s'agir d'un montant forfaitaire fixé dans les conditions générales du contrat ou bien d'une prise en charge directement auprès de la compagnie de pompes funèbres d'une partie des frais d'obsèques.
Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu'à plus de 50 ans. D'un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.
La célébration d'un enterrement passe à 150 € (contre 95 € avant le 1er j anvier 2020) et celle d'un mariage à 200 € (100 € antérieurement).
Le prix d'une urne funéraire
Le prix d'une urne cinéraire est très variable, il fluctue entre 99€ (prix minimum) et 500 € pour les modèles les plus chers.
Dans le cas d'un compte individuel, les proches du défunt devront avertir la banque du décès de son titulaire en envoyant un certificat ou acte de décès. Mais ces derniers peuvent également demander au notaire de s'en charger. L'établissement procèdera alors au blocage du compte.
La pension de réversion correspond à une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier l'assuré décédé (salarié ou fonctionnaire). Elle est versée, si certaines conditions sont remplies, à l'époux (et/ou ex-époux) survivant, et aux orphelins (si le défunt était fonctionnaire).
Vous êtes tenu de déposer une déclaration de succession (imprimés 2705 et 2705-S) dans les 6 mois suivant le décès s'il intervient en France. Un délai de 12 mois est prévu pour les décès intervenus hors de France (sauf cas particulier pour Mayotte et La Réunion).
Et cela engendre des coûts : Le transport du défunt vers une chambre funéraire varie entre 150 et 250 euros (selon la distance et la région) ; Les frais d'admission coutent entre 60 et 170 euros ; La conservation du défunt coute en moyenne 100 € la journée en chambre funéraire.
A la suite de la crémation d'un corps, les cendres du défunt sont remises à sa famille dans le but unique d'être inhumées ou dispersées dans un lieu défini par la loi. Il n'est donc plus possible de garder les cendres d'un défunt à son domicile comme auparavant.
Dans le cadre d'une crémation, le cercueil est amené à être brûlé en même temps que le corps. Il est donc fabriqué dans des matériaux rapidement inflammables, ce qui exclut les ornementations trop lourdes, les équipements trop luxueux. La gamme de prix s'étend de 500 à 800 euros environ.