Afin d'ouvrir un bar, il faut disposer d'un permis d'exploitation. Pour l'obtenir, le demandeur doit suivre la Formation au Permis d'Exploitation sur la règlementation applicable aux débits de boissons, à la santé publique et à l'ordre public. Elle dure trois jours pour le nouvel exploitant.
Il n'est pas possible d'ouvrir partout un commerce servant des boissons alcoolisées à consommer sur place (licences III et IV). Il existe des zones protégées par arrêté préfectoral dans l'espace public. Il existe aussi des quotas qui limitent le nombre d'établissements ayant le droit de s'installer.
Reprendre un bar nécessite de faire une étude poussée de son emplacement et du marché local, c'est-à-dire, des concurrents installés à proximité. Il faut pour une reprise réussie qu'il y ait une véritable demande là où vous souhaitez vous installer, c'est-à-dire que l'offre actuelle doit être suffisante.
Dérogation sur demande : les jeunes âgés de plus de 16 ans (c'est-à-dire 16 ans révolus) et de moins de 18 ans peuvent être affectés au service du bar dans un débit de boissons à consommer sur place, sous réserve de l'obtention d'une autorisation administrative préalable (agrément) délivrée par le préfet de département ...
Bien évidemment, la communication et la fidélisation joueront une place importante sur la rentabilité, mais comme dans tout commerce, le nerf de la guerre se trouve dans l'implantation du local. La réponse est oui, un bar peut-être particulièrement rentable, à condition de bien choisir son local.
Afin d'ouvrir un bar, il faut disposer d'un permis d'exploitation. Pour l'obtenir, le demandeur doit suivre la Formation au Permis d'Exploitation sur la règlementation applicable aux débits de boissons, à la santé publique et à l'ordre public. Elle dure trois jours pour le nouvel exploitant.
On recommande d'avoir entre 150 000 et 250 000 euros de côté pour pouvoir passer les premiers mois sans encombre avant que l'affaire ne devienne rentable. Vous n'avez pas cette somme en apport ? Vous pouvez vous tourner vers un prêt brasseur ou d'autres types d'aides et de subvention pour ouvrir un bar.
Si vous souhaitez reprendre un bar mais que vous ne disposez pas de l'apport nécessaire pour acheter le fonds de commerce, vous pouvez opter pour la location-gérance. Il s'agit d'un contrat, entre vous et le propriétaire, qui vous permettra d'exploiter le bar en échange du versement d'un loyer.
Un CA entre 200 000 et 800 000 €
Les franchises de bar proposant des planches apéritives en plus des boissons peuvent aisément enregistrer un chiffre d'affaires annuel entre 200 000 € et 500 000 €. Les franchises de bar-brasserie ou de bar-restaurant quant à eux, peuvent dégager de meilleures rentabilités.
Du café au bar à vin spécialisé en passant par des bars au concept innovant, ouvrir son bar peut offrir une certaine rentabilité à condition notamment d'avoir un positionnement en adéquation avec le lieu et les besoins de la clientèle.
Pour ouvrir un bar ou un restaurant, deux formations sont obligatoires : Le Permis d'Exploitation toutes licences Bar, La formation spécifique en Hygiène Alimentaire pour la restauration commerciale Restauration…
Créer ou reprendre une entreprise sans apport est possible dans la mesure où vous pouvez emprunter ou faire entrer des investisseurs dans le capital de votre société. Afin de trouver l'argent nécessaire au lancement de votre projet, il faudra convaincre le prêteur ou l'investisseur de la viabilité de votre projet.
En France, il existe deux types de licences pour servir de l'alcool : la licence III permet de servir des boissons dont le pourcentage d'alcool est inférieur à 18% : bières, vins, cidres… ; la licence IV permet de servir tout type d'alcool.
Choix de la forme sociale
En France, la forme juridique la plus adaptée au bar est la SARL (société à responsabilité limitée) : formalités réduites (1 € de capital initial) et patrimoine personnel non engagé en cas de poursuite des créanciers.
Repas avec service complet : entre 50 et 75 m² Service au comptoir : entre 75 et 100 m² Restauration fast-food : entre 50 et 75 m²
bar de taille moyenne de 180 à 350 cm : pour une pièce dédiée à la détente (salle de billard, salle de vidéo) ou un accueil de public (hôtel, maison de retraite...); comptoir professionnel : de 3 mètres à 24 mètres linéaires (notre plus grande réalisation à ce jour...);
Je vous fais un dernier calcul rapide pour illustrer. Sur 100 clients dans votre journée : Hypothèse 1, vous n'avez que des boissons industrielles : prix d'achat 0,40, prix de vente 2,50 euros soit une marge de 2,10. 2,10x100 = 210 euros.
Sur le secteur de la restauration, on estime les pourcentages plafond et plancher entre 40% et 120% du chiffre d'affaires. La valeur du fonds de commerce sera alors comprise entre : 250 000€ x 40% = 100 000 € et 250 000€ x 120% = 300 000 €
OUI il faut avoir 33% d'apport du fond (imposé par les douanes) ou 25% du total avec reprise des murs. Mais il est possible d'obtenir un pret brasseur qui entre comme apport personnel.
Le prix de la licence IV peut varier entre 8000€ et 25 000€ selon la ville. Attention, vous avez également des zones de protection à l'intérieurs desquelles il est impossible d'ouvrir son bar tabac.
Pour ouvrir votre bar à vin, il vous faudra investir entre 150 000 € et 240 000€. C'est la somme nécessaire pour pouvoir tenir sans soucis les premiers mois. C'est une somme importante, mais si votre business plan est bien ficelé, vous pourrez facilement obtenir un prêt bancaire.
En fait, pour financer son stock, il faut disposer d'une enveloppe d'argent afin de financer les décalages de trésorerie. Traditionnellement le plus simple était de se tourner vers sa banque pour contracter une ligne de crédit ou avoir recours à de l'affacturage.
Il faut alors racheter une licence III (à minima pour un bar à bières) ou un fond de commerce qui dispose déjà d'une licence. Il est également possible de louer une licence s'il n'existe pas de licence en vente sur le marché. L'achat d'une licence peut se révéler très coûteux, tout particulièrement les licences IV.
Le chiffre d'affaires prévisionnel d'un bar
On parle souvent de ticket moyen qui correspond au prix moyen multiplié par le volume de vente moyen par consommateur. Ces chiffres dépendront, de votre localisation, de vos horaires d'ouvertures ainsi que de la taille de votre bar.