Contrairement aux idées reçues, il n'est pas nécessaire, en France, d'être de naissance noble pour pouvoir créer et porter un blason : les bourgeois et même certains paysans créent leurs armoiries dès le XIVe siècle. Souverains, familles, ecclésiastiques, corporations ou domaines (communes, régions, villes, etc.)
Créer son blason consiste à symboliser son histoire, ses racines ou tout simplement ses goûts et sa personnalité. C'est créer un héritage ou le retrouver par des recherches généalogiques et la consultation d'armoriaux, qui pourront peut être permettre de retrouver un blason de famille.
2/ Qui peut posséder un blason
Les corporations religieuses ou professionnelles, ainsi que les communes et bien d'autres encore possèdent également leur blason, il suffit de prendre n'importe quel club de football ou village de France pour le constater.
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Armoiries : Emblèmes en couleur qui sont soumis à quelques règles qui ont pour objet de définir l'identité d'une personne. Blason : ensemble des règles qui régissent les armoiries.
Le blason est un signe de reconnaissance de l'individu ou de sa famille, particulièrement utilisé par les chevaliers au Moyen Âge. Néanmoins ce symbole ne leur est pas réservé : en France, il n'est pas besoin d'être issu de la noblesse pour créer son blason.
En héraldique, le blason identifie son porteur et peut être représenté sur un écu, une armure, une bannière ou encore un tabar.
Souverains, familles, ecclésiastiques, corporations ou domaines (communes, régions, villes, etc.) peuvent arborer des armoiries. La seule grande règle est de s'assurer de l'unicité de son blason et de ne pas usurper celui des autres.
Re: Comment faire enregistrer officiellement un blason ? On y lit : L'Etat français n'enregistre pas les armoiries des citoyens. Aucun organisme officiel en France n'est habilité à le faire puisqu'il n'existe aucune autorité héraldique française.
En France, la tradition veut que l'aîné de la famille (« chef de nom et d'armes ») porte la chevalière armoriée, à l'annulaire gauche. Les cadets de la famille devant la porter eux, à l'auriculaire droit. Quant aux femmes, la chevalière est généralement portée à l'auriculaire gauche.
Les communes ont leurs blasons, mais beaucoup n'en connaissent pas l'historique. Ils ont parfois été modifiés au cours des décennies pour des raisons inconnues.
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Dans des armes composées, le blason est constitué de plusieurs zones accolées selon une ou plusieurs figure de partition simple, chaque zone – souvent nommée « quartier » par extension du terme – formant le plus souvent des armes préexistantes désignant un titulaire.
La demande doit émaner d'un représentant mandaté par le Conseil municipal ou le maire. Le dessin et son blasonnement seront ensuite adoptés en conseil municipal. Cela permet de fixer le dessin auquel devront se conformer toutes les représentations officielles et de réserver le blason aux seuls usagés administratifs.
Le blason est une approche de soi et une ouverture aux autres. C'est une manière d'entrer dans la métaphore et de poser les bases d'un dialogue d'introspection. Il peut être utilisé pour aller rechercher son saboteur ou ses croyances limitantes.
Le blason consiste à décrire une partie du corps, le plus souvent féminin. Dans le « Blason du beau Tétin », Marot célèbre le sein féminin. Dans le « Blason du laid Tétin », il en donne une image dégradée. Il inaugure ainsi le genre du « contre-blason », qui décrit le corps féminin de façon satirique, moqueuse.
Le blason va se « lire » de gauche à droite (donc de dextre à sénestre) et de haut en bas, comme une page de texte, et en partant du fond de l'écu vers les couches superposées, de la plus basse vers la plus haute. (Un peu compliqué de prime abord mais cela devient facile à l'usage).
Armoiries désigne proprement les signes héraldiques peints sur les armes, c'est-à-dire sur le bouclier, l'écu, la cote d'armes. Puis il désigne les emblèmes figurés sur un écu symbolique (écu armorial), de là l'emploi du mot armes dans le sens d'armoiries.
L'héraldique est la science historique qui a pour objet l'étude des armoiries. C'est une discipline méconnue qui a longtemps eu mauvaise réputation, notamment en France. À cela de multiples raisons, dont la principale se trouve sans doute dans la confusion trop souvent faite entre noblesse et port d'armoiries.
La forme la plus simple est la forme dite « de tournoi » ou « en bannière », simple quadrilatère de « sept parties de largeur sur huit de hauteur ». L'écu français ancien a une pointe inférieure en ogive, dont l'arrondi part au milieu des flancs.
En plus d'être un adjectif, héraldique est un nom, un substantif féminin singulier désignant la science du blason. C'est donc l'étude des armoiries (ou « armes »). C'est aussi un champ d'expression artistique, un élément du droit médiéval et du droit d'Ancien Régime.
Les blasons ornent l'écu des chevaliers puis leurs bannières et la housse de leur cheval. Les blasons servent donc à reconnaître l'ami ou l'ennemi lors d'une bataille ou d'un tournoi. Les armoiries deviennent un signe de reconnaissance, un signe identitaire et d'identification.
La principale règle du blason concerne les couleurs. Celles-ci n'existent qu'en nombre limité et portent (en français) des noms particuliers qui soulignent leur caractère abstrait, conceptuel : or (jaune), argent (blanc), gueules (rouge), sable (noir), azur (bleu), sinople (vert) et pourpre (violet-gris).
Attribut destiné à représenter une autorité, une personne, une collectivité ; insigne : Les emblèmes de la royauté.