La convention de compte peut préciser d'autres modalités d'utilisation du compte joint en cas de décès d'un des cotitulaires. Les héritiers du cotitulaire décédé, le notaire chargé de la succession ou l'administration fiscale peuvent demander le blocage du compte pour préserver leurs droits dans la succession.
Pour éviter que l'interdiction ne "contamine" tous les comptes, les titulaires du compte joint peuvent désigner auprès de leur banque, et d'un commun accord, celui d'entre eux qui sera tenu pour responsable en cas d'incident de paiement.
Il faut adresser une demande à la banque. La démarche de fermeture du compte joint est la même que celle d'un compte individuel. La convention de compte indique les conditions de clôture de compte à votre demande. En pratique, vous adressez une demande de résiliation par courrier recommandé avec avis de réception.
Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi votre compte a été bloqué : suite à un dépassement de découvert, décision d'huissier ou encore liquidation judiciaire. Dans tous les cas, la banque n'a pas autorité à bloquer votre compte sans raison, et certainement pas sans prévenir.
En cas de désaccord, chaque co-titulaire peut dénoncer le compte-joint. Il est préférable d'adresser sa lettre de dénonciation du compte en recommandé avec accusé de réception à la banque. Et il est également conseillé d'adresser un courrier aux autres cotitulaires les informant de la dénonciation.
A noter que certaines banques peuvent limiter le nombre de cotitulaires sur un compte joint. Un compte commun est donc un compte collectif qui permet de faciliter la gestion d'un budget ou de finances communes. Chaque cotitulaire dispose des mêmes droits pour effectuer les opérations courantes sur le compte joint.
Compte joint
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Qui a le droit de bloquer un compte bancaire ? Un compte bancaire peut être bloqué à la demande de plusieurs intervenants. Après avoir entré un code erroné à 3 reprises, un compte bancaire se bloque automatiquement durant 48 heures. Passé ce délai, le déblocage est automatique.
On ne peut pas saisir vos comptes bancaires avant qu'un juge vous ait condamné à payer votre dette. Sauf si votre dette concerne l'administration, vous serez obligatoirement convoqué à une audience avant la saisie de votre compte bancaire.
Un compte bloqué est un compte bancaire auquel son titulaire ne peut plus accéder. Cela peut arriver à la suite d'une décision d'une banque ou en raison d'un événement extérieur aux banques (par exemple, si la loi l'exige). Du fait de ce blocage du compte, son propriétaire perd de nombreux droits.
Ouvrir un compte joint (voire ne posséder que cela) implique donc de vivre avec une moitié digne de confiance. Sinon, mieux vaut conserver à côté un compte personnel. Mais attention, qui dit personnel ne dit pas forcément intouchable et protégé à 100%.
Un audit des comptes bancaires
Le plus simple est de recourir aux services d'un cabinet d'expertise financière si vous soupçonnez votre conjoint. Il incombera à l'expert d'identifier les placements ou comptes au sein de banques françaises, mais également en Belgique et au Luxembourg.
Pour procéder à cette transformation, il suffit d'envoyer un courrier de dénonciation en recommandé avec accusé de réception à votre banque ainsi qu'à chaque cotitulaire. Vous pouvez envoyer cette lettre sans l'accord des autres cotitulaires, votre seule signature suffit à transformer ce compte.
L'interdiction bancaire d'émettre des chèques est prononcée lorsque vous cumulez les 2 situations suivantes : Vous avez fait un chèque sans provision. C'est le cas lorsque l'encaissement du chèque vous met en situation de découvert non autorisé ou de dépassement du découvert autorisé
Lorsqu'on est interdit bancaire, on est alors inscrit sur le FCC, le Fichier Central des Chèques. Le FICP (Fichier des incidents de remboursement de crédits au particulier) recense essentiellement les incidents liés au crédit et au découvert autorisé.
En effet, la carte bancaire jointe n'existe pas. Chaque carte bancaire est nominative : un seul nom y figure, et seul le porteur a le droit de s'en servir. De fait, il est interdit de la prêter et de confier son code secret à un tiers, même si celui-ci est à la fois le co-titulaire du compte commun et le conjoint.
La procédure est simple et peu coûteuse. La déclaration d'insaisissabilité est établie par un notaire, publiée au Service de publicité foncière et mentionnée dans un registre de publicité légale à caractère professionnel (répertoire des métiers, greffe du tribunal de commerce, etc.)
La saisie peut être réalisée sur tous vos comptes : comptes courants, livrets d'épargne, Plan Épargne Logement, contrats d'assurance vie dits rachetables… Un compte titre n'est en revanche pas saisissable.
Il est interdit de saisir toutes les sommes sur votre compte bancaire, même si ce que vous devez (votre dette et les frais du commissaire de justice) dépassent le montant sur votre compte bancaire. Il est obligatoire de vous laisser au minimum598,54 € : c'est le solde bancaire insaisissable (SBI).
Cependant, après le blocage de votre compte, vous pouvez négocier l'accès à votre compte afin de pouvoir retirer votre argent. Dans le cas où votre compte a été bloqué pour cause de dépassement de découvert, sachez que vous êtes en mesure de demander un prêt personnel pour débloquer votre compte.
Pour savoir si vous en faites partie, il suffit de vous rendre sur le site internet créé et géré par la CDC depuis le début du mois, et de renseigner quelques éléments avant de savoir si vous êtes plus riche que vous ne le pensiez. En même pas un mois, 30.000 recherches ont déjà été faites.
Un compte bancaire bloqué se traduit par une impossibilité pour son propriétaire d'accéder à son compte en banque. Il ne peut alors plus effectuer d'opérations bancaires et les sommes présentes sur son compte se voient gelées jusqu'à nouvelle ordre.
En présence d'avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier bénéficie d'un droit de quasi-usufruit sur les sommes : il peut s'en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses héritiers de les restituer à la fin de l'usufruit.
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.