Depuis la loi du 2 février 2016, tout patient majeur ou mineur (ayant la maturité et les capacités de discernement et avec consentement des titulaires de l'autorité parentale) atteint d'une maladie grave et incurable a le droit de demander une sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès (SPCMD) pour éviter ...
La décision de mise en oeuvre d'une sédation profonde et continue jusqu'au décès revient au médecin référent à l'issue d'une procédure collégiale réunissant le médecin référent, un médecin tiers sans lien hiérarchique et l'équipe soignante.
Situation du patient conscient
La loi pose trois conditions cumulatives pour la mise en œuvre d'une sédation profonde et continue à la demande du patient dans le but d'éviter toute souffrance et de ne pas subir d'obstination déraisonnable : Il doit être atteint d'une affection grave et incurable.
La sédation est mise en œuvre par le médecin lorsqu'il arrête un traitement de maintien en vie au titre du refus de l'obstination déraisonnable et ce même si la souffrance du patient ne peut pas être évaluée du fait de son état cérébral.
La sédation palliative peut être profonde ou légère. En cas de sédation légère, le patient peut sembler dormir mais ouvre ses yeux et/ou réagit quand on lui parle et/ou qu'on le touche. En cas de sédation profonde, le patient dors et il ne réagit ni à la voix ni au toucher.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
« Comment juger si une sédation profonde, continue jusqu'au décès, est sédative ou euthanasique ? Les critères le plus souvent retenus pour la validité éthique d'une décision de sédation sont l'intention du prescripteur, le respect de l'autonomie du patient et le principe de proportionnalité.
Il existe une plateforme nationale d'information en composant le 0811 020 300 (prix d'un appel local d'un poste fixe) ou consultant le site Internet http://www.parlons-fin-de-vie.fr/fin-vie-et-si-parlait à disposition du grand public et des professionnels pour les informer sur les soins palliatifs et la fin de vie, les ...
Elle consiste à endormir profondément et durablement un patient atteint d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire alors que le décès est attendu à court terme. Dans tous les cas, l'accès à une sédation profonde et continue est soumis au préalable à une procédure collégiale.
À l'approche de la mort, bien des gens montrent des signes de confusion et d'agitation. Certains perdent connaissance ou cessent de réagir à ce qui se passe autour d'eux. La plupart des gens sont calmes lorsque la fin approche, peut-être parce qu'ils ont moins d'énergie ou qu'ils sont trop fatigués pour parler.
Le processus d'agonie peut alors se prolonger mais surtout, la personne commencera à s'agiter beaucoup lorsqu'elle sentira réellement que la fin est toute proche. L'agitation peut aussi survenir par manque d'oxygène au cerveau, ou par souffrances physiques mal contrôlées.
La fatigue physique mais surtout nerveuse, le stress et la douleur sont autant d'éléments qui épuisent le proche d'un patient en fin de vie. Parler, extérioriser, exprimer ses angoisses, ses peurs, ses doutes, etc.
Il peut désormais être prescrit par les médecins généralistes, depuis l'arrêté paru le 17 décembre au Journal Officiel, dans le but d'améliorer la prise en charge des patients en fin de vie à leur domicile.
Le résultat, enfin, n'est pas le même : l'euthanasie entraîne la mort, tandis que la sédation, si elle est correctement appliquée (sans surdosage, et en toute fin de vie), ne hâte pas le moment de la mort mais laisse le patient mourir naturellement de sa maladie.
Combien de temps peut-on vivre en soins palliatifs ? Il n'y a pas de règle, cependant on estime que les soins palliatifs ont une durée moyenne de 18 jours, mais cela peut être plus ou moins selon les patients.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.
Être attentif aux gestes et attitudes : un hochement de tête, un battement de cils pour signifier un accord, un signe de la main pour dire au revoir, une caresse pour manifester ses sentiments, des mimiques et des grimaces pour exprimer une joie, une douleur, une insatisfaction, un sentiment de bien-être.
Lorsqu'il n'y a pas d'autre solution pour apaiser la souffrance du patient en fin de vie, celui-ci est en droit de demander le recours à une SPCMD afin d'éviter toute souffrance et de ne pas subir d'obstination déraisonnable.
L'obstination déraisonnable (anciennement appelée acharnement thérapeutique) est le fait de pratiquer ou d'entreprendre des actes ou des traitements alors qu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
Qu'est-ce que la sédation? La sédation par voie intraveineuse consiste en l'administration d'un médicament qui produit une légère dépression du système nerveux central, provoquant ainsi un effet de détente chez le patient.
La sédation est très utilisée dans les services de réanimation et par les médecins du SAMU, elle permet au patient de ne pas souffrir et de ne pas avoir conscience de ce qui arrive pendant un laps de temps.
Sauf que, lorsque c'est le cœur qui s'arrête en premier, le cerveau le suit au bout d'un maximum de dix minutes. La mort de la personne est donc toujours cérébrale et c'est elle qui est irréversible ; il y a simplement plusieurs manières d'y arriver.
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.