Selon une approche juridique, rendre justice c'est l'affaire des acteurs du pouvoir judiciaire, ceux qui disent la loi, les magistrats. Cependant, le rôle de ces praticiens du droit mettant en œuvre la loi ou bien s'en faisant le relais sont dépendants des impératifs de ce qu'est pour eux « rendre justice ».
En principe, la règle que « nul ne peut se faire justice à soi-même » protège à la fois l'ordre juridique, la fonction judiciaire et l'individu lui-même, qui ne doit pas se trouver exposé aux entreprises d'un justicier privé.
La Justice fait respecter les règles de la vie en société. Elle sanctionne les actes et comportements interdits par la loi, mais pas seulement ! Elle protège les personnes les plus fragiles comme les enfants. Elle est aussi là pour mettre fin à des conflits*.
Locution verbale. Obtenir par soi-même la réparation de quelque chose, sans recourir à l'institution judiciaire, en estimant être dans son bon droit et en utilisant tous les moyens y compris la violence.
La loi interdit que l'on fasse justice soi-même. Pourquoi ? Tout simplement parce que les hommes seraient alors soumis à « la loi du plus fort ». Certaines personnes considèrent parfois qu'il n'y a pas de mal à rendre les coups qu'elles ont reçu.
La loi du plus fort désigne une situation où une confrontation se résout par un rapport de force au profit d'une partie (individu ou groupe) et au détriment d'une autre.
la justice civile règle les conflits entre particuliers (exemples : divorce, bail d'habitation, consommation, etc.) ; la justice pénale règle les conflits qui impliquent une infraction à la loi pénale ; la justice administrative règle les conflits entre administrations, et entre un particulier et une administration.
Juger, c'est à la fois rendre justice aux victimes et rester juste vis-à-vis du coupable, qui a lui aussi des droits. Le juge ne doit donc pas se laisser influencer par des préférences, des liens personnels : il doit rester impartial. Le juge doit également être indépendant du pouvoir politique, du gouvernement.
La procédure est orale et peut, sur demande des parties, se dérouler sans audience. Les parties peuvent prendre ou non un avocat. L'audience est tenue par un juge qui veille au bon déroulement des débats. Le juge rend une décision qui peut être contestée.
La Justice et le principe de séparation des pouvoirs. L'indépendance de la Justice. Glaive et balance, les 2 pouvoirs de la justice. Le principe de gratuité de la justice.
L'État est également responsable de faire régner la justice car la justice dérive de la raison, son symbole est même celui d'une balance où l'on pèse deux parties, ce qui nous rappelle fortement la dialectique art de peser le pour et le contre d'une proposition.
Hors-la-loi : Définition simple et facile du dictionnaire.
Vous pouvez saisir le tribunal judiciaire ou vous défendre seul devant le tribunal judiciaire dans tous les cas où l'avocat n'est pas obligatoire. Votre procédure doit concerner un litige entre deux particuliers ou entre un particulier et un professionnel (un commerçant ou un artisan par exemple).
L'appel doit se faire par une déclaration auprès du greffier du juge d'instruction. Cette déclaration est signée par le greffier et par le mis en examen ou son avocat. Le mis en examen détenu doit faire appel auprès du greffe de l'établissement pénitentiaire par un formulaire de déclaration d'appel.
Celui qui la commet une infraction est jugé par la justice pénale et encourt une peine d'amende, une peine de prison ou une peine de substitution. La justice civil ne juge pas des infractions. Elle s'occupe de régler les litiges entre particuliers, ou particuliers et commerçants. Le juge ne prononce pas de peines.
➙ droiture, équité, impartialité, intégrité.
Quand la loi est injuste, il est juste de la combattre - et il peut être juste, parfois, de la violer. Justice d'Antigone, contre celle de Créon.
Divers interlocuteurs participent à la justice civile et pénale : juges, avocat, huissiers, greffiers... L'exercice de leur profession est encadré par la loi.
La justice punitive (ou, rétributive, répressive) est aux fondaments d'un système de justice couramment pratiqué, et ceci depuis l'enfance jusqu'aux politiques pénales (cf. w:justice #Modèles modernes de justice : politiques pénales).
Au niveau du droit.
1) Parce que la force n'a pas besoin du droit pour s'imposer. Si elle n'en a pas le pouvoir, c'est qu'elle manque de force. 2) L'obéissance à la force est incontournable. « Céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté ».
Sa thèse est que la force ne peut pas créer du droit. Elle est une puissance certes, mais il lui manque un ingrédient essentiel pour devenir un droit : la légitimité. Il remarque que « l'effet change avec la cause » : dans le cas où c'est la force qui fait droit, le droit se modifie, il perd sa qualité.
Selon Max WEBER, toute violence est illégale, en dehors de la force de contrainte exercée par l'Etat Il est vrai que le droit s'accompagne souvent de la force, mais c'est parce que les individus ne sont pas spontanément respectueux de la loi (et donc des droits de chacun).
Le terme de « justice populaire » fait référence aux actes commis par des individus se faisant justice eux-mêmes. Ces actes sont généralement violents et sont commis en représailles à un crime présumé, ou en réponse à une menace perçue.
Définition de Renvoi. Le mot "renvoi" est l'expression utilisée dans le langage procédural pour exprimer que le juge a ordonné que l'affaire soit remise au rôle d'une autre audience ou renvoyée à une autre juridiction.