En cas de désaccord sur la vente du bien en indivision, les autres indivisaires et héritiers ne pourront ainsi procéder à la vente. Parfois, la situation de blocage a des conséquences sur l'ensemble des biens compris dans l'indivision successorale, et non uniquement sur un seul bien.
La non obtention du prêt peut faire échouer le compromis de vente. Une fois le délai de 10 jours passé, seules les clauses suspensives mentionnées dans le compromis permettent d'annuler la vente. C'est notamment le cas si un emprunt est nécessaire à l'acquéreur pour financer son achat immobilier.
Vous pouvez saisir le juge aux affaires familiales du Tribunal Judiciaire en cas de refus de votre conjoint afin d'obtenir son autorisation de vendre la maison commune. Pour cette démarche, le concours d'un avocat est de mise.
le client peut tout à fait se rétracter pour différentes raisons soit parce que le bien ne lui plait plus après une contre visite, soit parce qu'il l'estime trop cher ou pour d'autres raisons… il n'a en aucun cas à se justifier pour se rétracter, un simple courrier recommandé au notaire suffit.
Pour sortir de l'indivision et vendre la maison, tous les héritiers doivent donner leur accord de vendre. En cas de refus d'un héritier de vendre un bien en indivision successorale, il est possible de saisir le tribunal pour démontrer que la vente du bien est conforme à l'intérêt commun de l'indivision.
En effet un héritier peut bloquer la vente d'un bien immobilier par exemple, alors que les autres veulent vendre. Ou un héritier peut refuser de payer sa part de charges ou d'impôts liés à cette indivision.
La solution se trouve au titre « Des absents », dans le code civil. Les héritiers sont invités à saisir le juge des tutelles pour constater que l'héritier dont on est sans nouvelles doit être « présumé » absent.
Le refus de vente envers un consommateur est interdit par les dispositions de l'article L121-11 du Code de la consommation : « Est interdit le fait de refuser à un consommateur la vente d'un produit ou la prestation d'un service, sauf motif légitime ».
La règle de principe est simple : le vendeur est dans l'impossibilité de revenir sur son consentement et notamment sur le compromis de vente. À défaut, l'acheteur pourrait engager une action en justice pour forcer la vente. Notons qu'il existe toutefois des cas où l'avant-contrat signé pourra être remis en cause.
Les obligations générales du vendeur
La principale obligation du vendeur est de remettre le bien vendu à l'acquéreur. Il devra être dans le même état qu'au jour où l'acquéreur l'a visité (exemple : le vendeur doit laisser en place la cheminée), et doit correspondre à la description de l'avant-contrat.
Nul ne peut être contraint de rester dans l'indivision, affirme le Code civil. Pourtant, la vente ne peut être décidée par les héritiers qu'à l'unanimité. Si l'un d'eux bloque, seul le juge peut l'imposer.
L'accord du conjoint non-propriétaire est nécessaire pour vendre un logement ! Lorsqu'une personne mariée décide de vendre un bien immobilier lui appartenant en propre, l'accord de son conjoint est indispensable, à peine de nullité de la vente, si le logement constitue la résidence principale du couple.
La loi offre cependant la possibilité de mettre le bien en vente, même si un ou plusieurs membres de l'indivision s'y opposent. Ainsi, un ou plusieurs indivisaires souhaitant vendre le bien immobilier et se heurtant au refus des autres, peuvent saisir le tribunal de grande instance.
Régulariser une situation de caducité non officielle
La première action possible est d'inviter la partie défaillante à s'acquitter de ses engagements dans les meilleurs délais. Une convocation chez le notaire par lettre recommandée avec accusé de réception peut faire l'affaire.
Ce mécanisme, prévu par les articles 1674 à 1685 du Code civil, autorise le vendeur à demander devant un tribunal civil l'annulation de la vente (ou une indemnisation), si le prix du bien représente moins de 5/12 de la valeur réelle de ce dernier.
Comment le vendeur peut-il annuler une vente immobilière ? Le vendeur ne dispose d'aucun droit de rétractation. Il peut, en revanche, envisager une résiliation amiable ou judiciaire. Si les deux parties tombent d'accord pour annuler le compromis, il est tout à fait possible de le résilier.
La clause d'attribution intégrale peut en effet être ajoutée à tout moment. Elle permet à un époux de transmettre ses biens à son conjoint, qui en obtient ainsi la pleine propriété. Dès lors, celui-ci peut vendre le logement sans l'accord des enfants.
Le refus de vendre un produit ou de réaliser une prestation ne peut être justifié par un motif discriminatoire (lié à l'origine, le sexe, les mœurs, la situation de famille, la nationalité, la race ou la religion).
En effet, depuis la loi n°96-588 du 1er juillet 1996, dite "loi Galland", le professionnel peut légitimement refuser de vendre un bien ou un service à un autre professionnel. Si vous êtes en mesure de prouver le refus du professionnel, vous pouvez adresser une plainte au procureur de la République.
La vente forcée est définie comme le fait de recevoir un bien ou un service sans en avoir émis le souhait préalable. Il s'agit d'une pratique commerciale déloyale contre laquelle des recours existent.
Mais bien souvent, l'héritier récalcitrant n'entend pas sortir de l'indivision et refuse catégoriquement de vendre. Ce refus entraine alors un dépérissement du bien. Inhabité et mal entretenu, le bien peut alors perdre de sa valeur.
- Quatre mois après le décès, le notaire peut mettre en demeure l'héritier "taisant" d'accepter ou de renoncer. - S'il ne répond pas dans les deux mois, il est réputé avoir accepté. Cela permet d'établir l'acte de notoriété et la déclaration de succession ainsi que de régler les affaires courantes.