Pour travailler dans une morgue, il est nécessaire de suivre une formation d'agent de chambre mortuaire ou bien de vous préparer au métier de thanatopracteur ou à celui de médecin légiste. Parcours F vous présente les métiers exercés dans une morgue, les formations pour y accéder, et les qualités requises.
Son quotidien, le thanatopracteur (ou embaumeur) le passe avec les morts. Disons qu'il leur donne une apparence digne, au-delà de la vie. Entre le médecin légiste et les pompes funèbres, son travail consiste à présenter dignement les personnes décédées, notamment lors d'accidents.
La Chambre Mortuaire
Elles sont exclusivement réservées aux personnes décédées sur place. Le séjour en chambre mortuaire est le plus souvent gratuit. Le corps peut donc rester sur place jusqu'au moment de la mise en bière.
Cela correspond à un revenu net mensuel compris entre 1 320 et 1 700 euros. Cette somme est celle qui sera versée avant prélèvement des impôts. Quand il débute de sa carrière, l'assistant funéraire gagnera une somme comprise entre le SMIC et 1 700 euros bruts par mois.
Pour pouvoir exercer ce métier, une formation de 70 heures théoriques ainsi que 70 heures de pratique en entreprise est exigée, avec obtention du diplôme de maître de cérémonie. La famille est accueillie par le conseiller funéraire, il est la première personne qu'elle rencontre.
Évaluée de 1100 à 1400 euros selon les organismes, cette initiation de niveau bac n'implique aucun diplôme prédéfini. Elle est dispensée par des organismes spécialisés par exemple l'Institut Français de Formation des Professions Funéraires, et les écoles d'infirmiers.
Contrairement à la chambre mortuaire qui se situe dans une institution de soins, la chambre funéraire est une structure extérieure, à part entière, gérée par une entreprise de pompes funèbres, pour son compte propre ou celui d'une municipalité. Elle est aussi qualifiée de « funérarium ».
"Il faut entre un an et demi et deux ans pour être formé. Il n'y a pas de diplôme à proprement parler (on ne parle pas de DIU ou de BTS), mais une publication au Journal Officiel spécifique au métier de thanatopracteur, qui est reconnue par le Ministère de la Santé et donc l'Etat", assure Audrey Chamel.
Le métier de thanatopracteur est encadré par le ministère de la Santé. Il implique donc de valider un DUT diplôme technique universitaire de thanatopraxie. Cette formation a lieu uniquement dans les universités de Lyon et d'Angers. L'accession est très sélective avec un examen d'entrée et un Numerus clausus.
Une toilette permettant d'éliminer tout risque d'infection, de la tête au pied. maintient des yeux (lentilles spéciales) et de la bouche (un point de suture) fermés. obstruction des orifices à l'aide de coton (méchage)
Ou chambre funéraire, maison funéraire ou funérarium, il s'agit du lieu conçu pour accueillir les défunts avant la mise en bière et les obsèques. La famille et les proches peuvent s'y recueillir dans des salons spécialement aménagés.
Cette pratique permet de freiner le processus de décomposition et contribuer à un certain assèchement de la dépouille des fluides porteurs de bactéries. Ainsi, les proches peuvent toucher le corps ou l'embrasser sans risque de contamination bactérienne.
L'agent ou l'agente de chambre mortuaire prend en charge la préparation des défunts dans un morgue rattachée à un établissement de santé (hôpital, maison de retraite..). Démarches administratives, accueil, information, il·elle assure le relais entre les soignants, les familles et les services de pompes funèbres.
Au Cameroun, le mot « Morguier » a pris ses aises dans le langage courant pour désigner celui ou celle qui s'occupe des cadavres dans une morgue.
Pour exercer le métier de conseiller funéraire, le diplôme national de conseiller funéraire est obligatoire. Ce diplôme doit être obtenu dans les 12 mois à compter du début d'exercice dans la fonction. Ce diplôme s'obtient après une formation théorique et une formation pratique.
Thanatopracteur, un métier de service à la personne qui consiste à prodiguer des soins de conservation au défunt, des soins dits d'hygiènes et de présentation. Ces gestes sont nécessaires si l'on veut pouvoir présenter le corps à la famille avant la mise en bière.
Aujourd'hui, il serait assez mal vu d'appeler un croque-mort par ce nom alors que leur appellation officielle est "assistant funéraire".
Egalement nommé funérarium ou chambre funéraire, la chambre funéraire est gérée par une entreprise de pompes funèbres. Il s'agit d'un espace qui peut accueillir le corps de la personne décédée les jours qui précèdent l'inhumation ou la crémation.
Le frais de transfert et de séjour en chambre funéraire sont à la charge financière des proches, sauf dans le cas, assez rare, où un établissement de santé ne dispose pas de chambre mortuaire et où son directeur n'a pas pu joindre la famille dans un délai de 10 heures après le décès et a donc, lui-même, sans consulter ...
Le mot cénotaphe vient du grec “kenos” qui signifie le vide et “taphos” qui signifie le tombeau. Ainsi, le cénotaphe est un monument funéraire vide, sans corps, destiné souvent à des fins de commémoration.
Parmi le personnel de santé, l'aide-soignant est sans doute le plus proche des personnes hospitalisées. Il assure l'hygiène et le confort des patients. Il apporte aussi son soutien aux personnes dépendantes pour toutes les tâches de la vie quotidienne, à domicile ou en centres d'accueil.
Récupérer, laver, stériliser, décontaminer, désinfecter tous les instruments et linges utilisés dans les établissements de soins (hôpitaux, cliniques, blocs opératoires, maisons de retraites, de cure) telles sont les missions d'un(e) agent(e) de stérilisation.
Généralement, c'est la police ou les gendarmes qui devront s'en acquitter. Dans les petites villes, c'est le maire qui remplit cette tâche. Un des proches doit alors aller reconnaître le corps ; il convient qu'il soit solide psychologiquement, notamment si la dépouille est très abîmée.