Avec la réforme des retraites de 2023, les générations nées en 1968 et après devront travailler au moins jusqu'à 64 ans, sauf à bénéficier des dispositifs de retraite anticipée pour carrière longue, pour pénibilité ou pour handicap par exemple.
64 ans ne sera l'âge légal pour tout le monde qu'à partir de 2030. Cela signifie que la première génération concernée sera celle des natifs de 1968. Même s'ils ont tous leurs trimestres, ils n'auront pas le droit de partir en retraite avant.
Les seules situations dans lesquelles il est possible d'obtenir un taux plein à 62 ans (50 % dans le régime général et les régimes alignés) sont les suivantes : départ à 62 ans (ou avant) pour carrière longue ; départ à 62 ans pour handicap, invalidité ou inaptitude (ou avant dans certaines situations).
Si vous avez commencé à travailler avant 20 ans : : vous pouvez partir à 60, 61 ou 62 ans, selon votre année de naissance, à condition d'avoir l'ensemble des trimestres requis. Si vous avez commencé à travailler avant 20 ans, vous pouvez partir à l'âge de 62 ans, à condition d'avoir l'ensemble des trimestres requis.
Handicap, invalidité, inaptitude : pouvez-vous partir à 63 ans ? Si vous souffrez de problèmes de santé suffisamment graves pour que cela impacte votre capacité à travailler, vous avez peut-être le droit de partir à 63 ans, et même avant.
Le départ anticipé pour invalidité
Cette radiation intervient dès que vous êtes dans l'impossibilité définitive et absolue de continuer vos fonctions à la suite d'une maladie, d'une blessure ou d'une infirmité grave. La pension est égale au moins à 50 % du traitement si le taux d'invalidité est d'au moins 60 %.
L'Aspa : un minimum vieillesse sans condition de cotisations
Vos ressources mensuelles ne dépassent pas 916,78 € si vous êtes seul ou 1 423,31 € si vous êtes en couple, en 2024.
Si vous avez validé tous vos trimestres et avez atteint 62 ans, on dit que vous « remplissez les conditions de la retraite à taux plein ». Aucune décote ni proratisation ne s'applique.
Dans ce cas, votre pension ne pourra pas être inférieure au minimum contributif simple 684,14 €, augmenté d'une majoration qui est calculée de la façon suivante : Si vous avez moins de 120 trimestres cotisés, vous n'avez droit à aucune majoration : vous percevrez le minimum contributif simple, non majoré (684,14 €).
Si, à 67 ans, vous n'avez pas le nombre de trimestres correspondant à votre année de naissance, vous pouvez bénéficier, si vous continuez à travailler, d'une augmentation de votre durée d'assurance auprès de l'Assurance retraite égale à 2,5 % pour chaque trimestre accompli.
Retrouvez sur cette page des informations concernant l'âge légal dans le contexte de la réforme des retraites. À compter du 1er septembre 2023, la réforme modifie les conditions de départ à la retraite. L'âge légal est décalé à 64 ans pour les personnes nées à partir de 1968.
Les assurés nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1963 ayant 168 trimestres cotisés avant le 1er septembre 2023, ont droit à la retraite anticipée carrière longue sur demande. Le calcul de leur retraite s'effectue sur la base des trimestres exigés à partir de septembre 2023.
“Pour les assurés nés entre le 1er septembre 1963 et le 31 décembre 1968, l'âge d'ouverture de droit à la retraite anticipée pour carrière longue est fixé deux ans et six mois avant leur âge légal”, précise la circulaire de la Cnav. Ensuite, pour les assurés nés en 1969, l'âge de départ sera fixé à 61 ans et 9 mois.
Depuis le 1er septembre, la réforme modifie les conditions de départ à la retraite. L'âge légal est décalé à 64 ans pour les personnes nées à partir de 1968. Pour les années de naissance précédentes, l'âge légal est relevé de façon progressive de 62 à 64 ans.
Ainsi, si vous avez seulement 80 trimestres de cotisés au régime général, le montant du minimum contributif est fixé à 8 209,62 € brut par an, ce qui revient à 684,14 € brut par mois.
Pour partir à la retraite à l'âge légal de 64 ans, vous devez avoir atteint une certaine durée d'assurance et avoir validé entre 169 et 172 trimestres selon votre année de naissance. Pour faire le point sur votre future retraite, demandez votre relevé de carrière.
Il y a 3 cas de figure : Vous partez à la retraite avant 67 ans en ayant le nombre de trimestres exigé pour avoir droit à une retraite à taux plein et tous ces trimestres sont cotisés : le montant de votre pension ne peut pas être inférieur à 10 513,61 € brut par an, soit 876,13 € brut par mois.
Vous avez encore un ou plusieurs enfants à charge à 67 ans. Vous pouvez travailler, dans ce cas, 1 année supplémentaire par enfant à charge sans que la prolongation d'activité dépasse 3 ans au total.
Ainsi, pour un salaire de 1500 euros net par mois, on pourrait s'attendre à une retraite d'environ 973 euros (de base) + 291,33 euros (complémentaire), soit un total d'environ 1264,33 euros par mois.
Partir à la retraite avant l'âge légal de 62 ans
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital.
Chaque orphelin bénéficiaire de la réversion continue de percevoir sa pension temporaire de 10%. Le total des pensions allouées aux orphelins ne peut pas dépasser le montant de la retraite du fonctionnaire décédé. Il est possible de cumuler la réversion de son père et de sa mère.
L'Allocation de solidarité aux personnes âgées s'adresse à ceux qui, n'ayant pas suffisamment cotisé au cours de leur vie professionnelle, ont des ressources insuffisantes pour subvenir à leurs besoins pendant la retraite. Cette allocation est financée par l'État.
La valeur de service du point Agirc-Arrco est fixée à 1,4159 € à partir du 1er novembre 2023. Exemple : Un salarié ayant acquis 4 000 points peut percevoir 5 663,60 € par an. La pension de retraite complémentaire est versée le 1er jour ouvré de chaque mois.