L'ARS ordonne la réalisation d'une enquête sur la vie familiale, professionnelle et sociale de la personne et demande un examen médical. Si l'examen révèle une dépendance, la personne doit suivre une cure de désintoxication dans l'établissement de son choix. Sinon, l'ARS peut en désigner un d'office.
Le processus d'admission en cure de désintoxication est un processus basé sur le volontariat, c'est à dire qu'on ne peut pas contredire une personne à insérer une cure de désintoxication. Il existe tout de même une procédure d'admission par une tierce personne.
La demande d'hospitalisation s'effectue via un dossier d'admission accessible en ligne ou sur simple demande à notre secrétariat. Tous les intervenants sont spécifiquement formés à la prise en charge des patients éthyliques chroniques en sevrage et des patients présentant des toxicomanies ou polytoxicomanies.
Les structures de prise en charge ambulatoire en addictologie. Le médecin traitant ou le pharmacien sont souvent les premiers interlocuteurs en cas d'addiction.
Le sevrage nécessite donc une prise en charge médicalisée avec l'appui concret de différents intervenants. Il peut se réaliser en ambulatoire (c'est-à-dire à domicile) ou au cours d'une hospitalisation.
Pour accompagner le sevrage, le médecin prescrit des médicaments anxiolytiques à longue durée d'action destinés à aider à surmonter les symptômes de manque les plus pénibles. Il peut également prescrire des vitamines B (B1, B6) et il recommande de boire beaucoup d'eau (le sevrage peut provoquer une déshydratation).
Dans un service de soins spécialisé en addictologie d'un établissement public ou privé, la prise en charge est remboursée par l'Assurance Maladie à hauteur de 80% et les 20% restants sont à la charge de la mutuelle ou du patient.
Quand consulter un addictologue ? L'addictologue reçoit toutes personnes présentant des problèmes de dépendance vis-à-vis d'une substance, licite ou non, ou d'un comportement.
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
La toxicomanie peut souvent être traitée de manière efficace à l'aide de médicaments peu coûteux et de simples interventions psychologiques. Le traitement de la toxicomanie peut être intégré aux soins de santé primaire.
La durée moyenne de séjour est de ±5 semaines en hospitalisation complète. Les soins sont effectués dans une unité de soins d'un établissement de santé mentale adaptée à la prise en charge des personnes présentant des troubles des conduites addictives. Le prérequis est l'absence de troubles somatiques majeurs.
En effet, lorsqu'une personne est en sevrage d'alcool, elle peut ressentir des tremblements, des sueurs, de l'anxiété, de la dépression, des nausées, voire un état de malaise et des douleurs abdominales, durant les deux premiers jours.
Les symptômes de sevrage peuvent se manifester dans les 6 à 12 heures suivant la prise du dernier verre. Les symptômes atteignent leur paroxysme au 2e ou 3e jour et peuvent durer jusqu'à 7 jours.
Dans l'addiction on retrouve plusieurs symptômes. La tolérance : qui est le fait de s'habituer à la substance ou à l'usage comportemental et qui oblige à augmenter la consommation pour obtenir le même effet. Le côté comportement compulsif avec une perte de contrôle progressive.
Les addictions comportementales. Les addictions aux jeux de hasard et d'argent et celles aux jeux vidéo sont des addictions comportementales, considérées et reconnues comme une maladie. D'autres troubles addictifs comportementaux sont actuellement à l'étude.
Baclocur® (baclofène) peut être prescrit en traitement de dernier recours chez les patients alcoolo-dépendants ayant une consommation d'alcool à risque élevé (consommation d'alcool > 60 grammes/jour pour les hommes ou > 40 grammes/jour pour les femmes).
Deux conditions doivent être satisfaites : les troubles du malade rendent impossibles son consentement ; son état mental nécessite des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier. La demande d'hospitalisation doit être nominative et signée par la personne qui la formule.
Les soins sous contrainte ne sont possibles que pour des personnes souffrant de troubles psychiatriques avérés, la demande du tiers devant être appuyée par deux certificats médicaux circonstanciés, et consistent en premier lieu en une hospitalisation en unité psychiatrique pour une période d'observation.
L'alcoolisme se lit sur le visage d'une femme. Son nez ou ses joues peuvent devenir rouges ou bouffis. L'haleine commence à trahir l'addiction et les cheveux deviennent ternes.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
Le pastis. Roi de la pétanque et du soleil, c'est aussi et surtout le roi du sucre. Avec 274 calories pour 100 ml, il se situe en haut du classement des alcools les plus caloriques.
Lorsqu'on demande à des experts et à des intervenants en toxicomanie s'il est possible pour un « ancien alcoolique » de boire à nouveau, de façon raisonnable, après avoir effectué une cure de désintoxication, la réponse est pratiquement toujours la même: tout dépend de la gravité et des niveaux de risque de la maladie ...