La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée.
Femmes au volant : des chiffres éloquents
Les hommes représentent 84% des responsables présumés d'accidents mortels en 2019. 91% des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident mortel en 2019 sont des hommes.
Selon les statistiques du fichier national des accidents de la route (BAAC), les hommes représentent 75 % des victimes décédées suite à un accident de la circulation. Le nombre d'hommes tués sur nos routes (2 604 en 2015) est donc trois fois supérieur à celui des femmes(857).
L'alcool est la cause la plus fréquente d'accidents de la route. Avec 28 % des tués sur la route, la conduite en état d'ivresse tenait le haut d'un bien triste panier en 2014. Parmi les autres causes des accidents de la route on peut également citer la vitesse excessive et la conduite sous l'influence de la drogue.
Les causes humaines les plus fréquentes : l'alcoolémie et la vitesse sont présentes respectivement dans 31% et 25% des accidents mortels, la fatigue ou la somnolence sont en cause dans près de 8% des accidents mortels. La distraction est aussi un facteur humain d'accident de la route.
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée. 1 conducteur sur 3 dépasse les limites autorisées malgré les dispositifs mis en œuvre comme les radars et les limitations ponctuelles. L'alcool est le deuxième principal facteur avec 29 %.
Selon les chiffres de 2018, la proportion des hommes parmi les personnes tuées est trois fois plus élevée que celle des femmes de tout âge. La mortalité masculine s'élève à 85 %, dont 79 % sont conducteurs du véhicule accidenté.
L'alcool serait la première cause de mortalité sur les routes. Certes, l'alcool est un fléau majeur en matière d'insécurité routière. Il diminue fortement l'attention et la vigilance des conducteurs. Sa présence dans les accidents mortels est de l'ordre de 30%.
Le dimanche enregistre le plus grand nombre d'accidents corporels. Chacune des 4 journées du week-end connaîssent un nombre d'accidents quasi similaire. A l'exception de la journée du vendredi, le week-end de l'Ascension 2016 connaît en nombre d'accidents par jour une configuration semblable à celle observée sur 5 ans.
Malgré ces catastrophes, l'avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, devant le train et la voiture. Par an, il tue en moyenne 600 personnes sur la planète, alors que la voiture fait près de 5000 morts rien qu'en France. Le nombre d'accidents aériens ne cesse de diminuer depuis 1995.
C'est une évidence reconnue par tous : la moto est plus dangereuse que la voiture. Très exactement 6 fois plus en données brutes, et même 21 fois plus lorsqu'on ramène les statistiques au nombre de kilomètres parcourus.
Les hommes font plus d'infractions routières et les femmes sont moins sûres d'elles au volant. En 2017, 53 % des personnes qui ont passé le permis de conduire étaient des femmes contre 47 % des hommes.
Éviter les heures où le risque de somnolence augmente (entre 13h et 16h et entre 2h et 5h). Se relayer entre conducteurs pour alterner les périodes de repos et de conduite. Faire des pauses de 15-20 minutes toutes les 2 heures.
Un rapport présenté au Sénat ce mercredi montre que les femmes ont une conduite au volant moins à risque que les hommes. Pourtant, malgré l'évidence des chiffres, les clichés sur les conductrices ont la vie dure.
Si l'on considère que le risque d'accident corporel est de 1 en automobile, selon le premier mode de calcul, les chiffres en France indiquent que le risque d'accident est de : 1,5 à 2 à pied ou à vélo (accident de vélo) ; supérieur à 8 à cyclomoteur ou à motocyclette ; très inférieur à 1 en transport en commun.
En France, les seniors sont une population d'usagers vulnérables particulièrement représentée parmi les victimes d'accidents de la route. Qu'ils soient piétons, cyclistes ou conducteurs, c'est généralement la baisse de leurs aptitudes visuelles et auditives ainsi que leurs temps de réaction élevé qui les met en danger.
Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 2 944 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2021. Avec 300 décès de moins qu'en 2019, année de référence, la mortalité routière est en baisse de -9% en 2021 (et en hausse de +16% par rapport à 2020).
12/12 Pieds sur le tableau de bord : le geste à ne SURTOUT pas faire et pourquoi ! Le mois de juillet est celui qui enregistre le plus d'accidents mortels sur l'autoroute. Le trafic y est plus élevé dû au départ en vacances.
Recueil de données
Tout accident corporel de la circulation routière doit faire l'objet d'un BAAC (bulletin d'analyse d'accident corporel de la circulation), rempli par le service de police ou de gendarmerie compétent (près de 3 500 points de collecte).
La somnolence, premier facteur d'accidents mortels, est au cœur des actions de prévention menées par les sociétés et l'ASFA, mais c'est bien entendu l'ensemble des facteurs identifiés et présentés dans ce document sur lesquels portent les efforts d'analyse et de connaissance.
Si la majeure partie des accidents de la route concernent des automobilistes, les motos (627 morts) et les piétons (471 morts) sont également très représentés parmi les principales victimes d'accidents de la route.
Selon les derniers chiffres de la Sécurité Routière, le nombre d'accidents de la route chez les motards a augmenté en 2017, avec 669 décès. Alors qu'ils ne représentent que 2 % du trafic routier, les usagers de deux-roues motorisés constituent 43 % des personnes blessées graves et 22 % des personnes tuées.
Les routes les plus sûres se trouvent toujours en Suède qui compte 18 décès pour un million d'habitants. À la différence de la Roumanie (93 pour un million), avec le taux le plus élevé en 2021. En moyenne, l'UE a enregistré 44 morts sur les routes par million d'habitants en 2021.