En juin puis octobre 1999, l'Assemblée nationale puis le Sénat votent à l'unanimité la loi de reconnaissance officielle de la Guerre d'Algérie. La loi substitue à l'expression "aux opérations effectuées en Afrique du Nord" l'expression "à la guerre d'Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc".
La reconnaissance des « sans gloire »
Il n'y a donc officiellement pas eu de « guerre d'Algérie » jusqu'au 10 juin 1999, jour où l'Assemblée nationale adopte, à l'unanimité, la proposition de loi du député socialiste Jacques Floch.
Le 3 novembre 2021
À la suite de la déclaration du président de la République, le gouvernement soumet au parlement un projet de loi portant reconnaissance de la Nation envers les Harkis et les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local.
Khaled Nezzar — 1937-28 décembre 2023 L'homme qui a sauvé trois fois l'Algérie.
Cependant le 14 avril 2012 , le président Nicolas Sarkozy a officiellement reconnu la responsabilité du gouvernement français dans « l'abandon » des harkis après la fin de la guerre d'Algérie en 1962.
Le 14 juin 1830, l'armée française débarque en Algérie sur ordre du roi Charles X. L'Algérie est alors une province de l'Empire ottoman. La prise d'Alger par les français marque le début de la colonisation de l'Algérie.
Prestige, religion et commerce sont les principaux motifs qui amènent la France à se lancer dans la conquête de cette terre sous domination ottomane. L'Histoire a retenu que la France fit son entrée en Algérie au son de la « Marche » de Moïse, de Rossini.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », entre autres.
Cette guerre s'achève à la fois sur la reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet 1962 , lors d'une allocution télévisée du général de Gaulle faisant suite au référendum d'autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d'Évian du 18 mars 1962 , sur la naissance de la République algérienne ...
L'appellation Harkis désigne les Français musulmans qui, au sein de formations supplétives, ont combattu dans l'armée française pendant la guerre d'Algérie. Ils tirent leur nom du mot harka [حركة] qui signifie mouvement en arabe.
Pourtant, la plupart des harkis continuèrent à vivre en Algérie avec leurs familles. Depuis cinquante ans, ces témoins d'une histoire coloniale plus compliquée que les schémas acceptés sur les deux rives de la Méditerranée sont victimes d'une relégation sociale quasi institutionnalisée.
Un harki désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie française dans une formation paramilitaire, une harka. C'étaient des supplétifs français musulmans engagés par l'armée française, aux côtés de laquelle ils formaient une catégorie de soldats irréguliers.
En juin puis octobre 1999, l'Assemblée nationale puis le Sénat votent à l'unanimité la loi de reconnaissance officielle de la Guerre d'Algérie. La loi substitue à l'expression "aux opérations effectuées en Afrique du Nord" l'expression "à la guerre d'Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc".
Cette action doit marquer, pour ce mouvement, le point de départ d'un mouvement de libération. L'objectif est clairement annoncé : obtenir l'indépendance. La lutte s'engage également rapidement contre les Algériens qui n'adhèrent pas à cette violence, à la lutte armée.
En 1958, un gouvernement provisoire de la République algérienne est créé. Peu à peu, la France a gagné le contrôle des villes puis des campagnes. La France a gagné la guerre, mais n'a pas réussi à rétablir l'ordre public et a surtout perdu la guerre dans l'opinion internationale.
L'Algérien est un ressortissant de l'Algérie, pays indépendant depuis 1962, et cela quel que soit le groupe ethnolinguistique auquel il appartient. Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères.
Il nomma alors le comte Louis de Bourmont, ministre de la Guerre dans le gouvernement Polignac, comme commandant en chef de l'expédition en Afrique». C'est ce dernier qui lance l'attaque, dès le 14 juin 1830, pour parvenir à prendre Alger, dès le 5 juillet suite à la capitulation du Dey Hussein.
L'islam a été introduit en Algérie pour la première fois en 670 par les armées du général Arabe Oqba Ibn Nafaa, dans le contexte de la conquête musulmane de l'Afrique du Nord sous les ordres des Omeyyades. La première mosquée fondée en Algérie est la mosquée Sidi Ghanem de la ville de Mila en 678.
Elle débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sidi-Ferruch (Alger) le 14 juin 1830 commandée par le général de Bourmont. Elle s'achève en partie lors de la reddition formelle de l'émir Abdelkader au duc d'Aumale, le 23 décembre 1847 .
L'Algérie, pays situé en Afrique du Nord, est souvent négligée par les touristes, mais elle a beaucoup à offrir aux visiteurs. De sa riche histoire et de sa culture à sa délicieuse cuisine et à ses paysages époustouflants, le pays est une destination qui vaut la peine d'être explorée.
La France finit par gagner la guerre sans pour autant rétablir l'ordre. À partir de 1957, le contrôle est repris dans les grandes villes (« bataille d'Alger »), sur les frontières (1957-1958), puis dans les campagnes, par étapes, jusqu'en Kabylie (1959-1960), grâce à la pratique des « camps de regroupement ».
Le 17 septembre 1860, Napoléon III met le pied sur le sol algérien. Il a un grand projet en tête : un royaume arabe, qui s'étendrait d'Alger à Bagdad, sous la protection de la France. Un royaume où régnerait l'égalité entre indigènes et Européens.
Le nom Algérie sera officiellement adopté le 14 octobre 1839 par Virgile Schneider afin de désigner ce territoire faisant partie de la côte des Barbaresques et publié la même année dans les décrets royaux (Louis-Philippe).
Si l'Algérie est considérée comme partie intégrante du territoire national, la Tunisie en 1881 puis le Maroc en 1912 ont rejoint l'empire français avec le statut de protectorat, conçu à l'origine comme un régime d'administration indirecte. Ainsi, la Tunisie conserve son bey et le Maroc son sultan.