Le principe est le suivant : le conjoint souhaitant racheter la maison va verser à son ex-époux une soulte, c'est-à-dire une somme compensatoire pour détenir toutes les parts du bien. Cette soulte est en fonction de la valeur du bien immobilier. Elle varie également si un prêt immobilier a été contracté ou non.
Tous les biens acquis pendant le mariage, par votre ex-conjoint ou vous, appartiennent dans ce cas à tous les deux. En cas de divorce, vous pouvez garder le logement en versant à votre ex-époux une soulte qui correspond à la valeur de la moitié du bien.
Qui peut rester dans la maison à la séparation? À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
Pendant la procédure de divorce par consentement mutuel, les époux ayant un bien immobilier en commun doivent déterminer son sort avant même la rédaction de la convention de divorce par l'avocat. Les époux peuvent alors choisir différentes options. Il ont ainsi la possibilité de vendre leur bien immobilier à un tiers.
Si vous avez acheté votre logement dans le cadre de l'indivision, vous êtes tous deux propriétaires à hauteur de votre apport dans le financement, qui doit être inscrit dans l'acte d'achat. Dans le cas contraire, le logement sera partagé en 2 parts égales au moment de votre séparation.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
Vous pouvez saisir le juge aux affaires familiales du Tribunal Judiciaire en cas de refus de votre conjoint afin d'obtenir son autorisation de vendre la maison commune. Pour cette démarche, le concours d'un avocat est de mise. Ensuite, il incombera au tribunal de désigner un notaire spécialiste en droit de partage.
Vous pouvez décider de garder ensemble un bien immobilier. Si vous décidez de conserver votre bien immobilier avec votre époux, un notaire doit établir une convention d'indivision. A NOTER : Cette convention d'indivision est valable pour 5 ans mais elle est reconductible par tacite reconduction.
Comme il est devenu possible de divorcer sans juge depuis janvier 2017, les couples ont intérêt à réaliser l'expertise d'un bien en commun eux-mêmes. En cas de désaccord sur le montant, ils peuvent faire estimer leur maison ou leur appartement par un professionnel de l'immobilier.
Les personnes vivant en union libre ou pacsées sont considérées comme des étrangers l'une pour l'autre. En cas de décès, si elles n'ont rien prévu, ce sont leurs parents, frères et sœurs qui hériteront, obligeant éventuellement le survivant à quitter le logement du couple.
Malgré le maintien des liens du mariage, la séparation de corps entraîne la fin des devoirs nés du mariage, et notamment : du devoir de cohabitation ; du devoir de fidélité ; de l'obligation de secours.
L'abandon du domicile conjugal est une violation du devoir de vivre ensemble sous le même toit. Le départ d'un époux du domicile conjugal permet de demander le divorce pour altération définitive du lien conjugal.
Les deux époux sont redevables de la moitié des frais de notaire lors du partage des biens. Lors du rachat de parts, l'époux acquéreur est seul redevable des frais de notaire.
L'époux doit avoir eu l'intention de partir sans intention de retour. Le conjoint délaissé doit pouvoir prouver l'abandon : par un constat d'huissier, une attestation établie par des proches ou par une main courante déposée au commissariat.
Si vous envisagez de divorcer par consentement mutuel, il y a lieu de vous rapprocher de votre époux. Un divorce amiable suppose un accord parfait entre les deux époux. Ainsi vous devez être tous les deux en accord sur la maison (usage, vente ou location, etc.)
Un époux pourra être autorisé à vendre le bien immobilier commun sans l'accord de son conjoint s'il remplit les conditions cumulatives de l'article 217 du Code civil à savoir : le conjoint est hors d'état de manifester sa volonté ou refuse la vente ; le refus n'est pas justifié par l'intérêt de la famille.
C'est le notaire ou un professionnel de l'immobilier qui effectue le calcul. Toutefois, il est possible de l'estimer soi-même en appliquant la formule suivante : Soulte = (valeur du bien – montant du capital restant dû) / 2.
La soulte peut alors être payée selon plusieurs modlaités : au jour de l'enregistrement de la convention de divorce, en fonction d'un calendrier prévu par les époux, ou encore après un délai de trois mois lorsque la convention a été enregistrée.
Dans tous les cas, vous pouvez (devez) saisir le juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance près du lieu de l'immeuble, pour demander la liquidation et le partage de l'indivision.
L'article 815 du Code civil vous permet de forcer la vente: «Nul ne peut être contraint à demeurer dans l'indivision.» Vous devrez saisir le juge des affaires familiales (si le bien est détenu avec votre ex-conjoint ou compagnon) ou le tribunal de grande instance (dans les autres cas).
L'indemnité d'occupation est la somme due au bailleur quand le bail prend fin, mais que le locataire continue à occuper les lieux. Ainsi, le loyer est demandé aux locataires disposant d'un droit d'occupation si l'indemnité est réclamée aux occupants sans droit ni titre.
Les ex-époux devront compter entre 1000 et 4000€. Mais dans les faits, on estime qu'en moyenne ce coût avoisine plutôt 1200 à 1500€. En revanche, les tarifs moyens doublent lors d'un divorce conflictuel : 2000 à 8000€ de frais d'avocats, le dossier étant bien plus complexe et la procédure plus longue.
Les honoraires d'avocat
Dans toutes les cas, vous devez obligatoirement être assisté par un avocat. Coût moyen : De 1 000 à 4 000 € pour un divorce par consentement mutuel (amiable). De 2 000 à 8 000 € pour un divorce conflictuel.
La plupart du temps, les raisons d'un divorce après 50 ans sont liées à l'usure du couple, à des infidélités, ou à des violences (physiques et psychologiques). L'infidélité étant la première cause de divorce chaque année en France.