Pierrot : Paysan, amoureux de Charlotte qui ne l'aime pas en retour. Il sauve
Il lui promet le mariage; la paysanne, d'abord hésitante, se laisse emporter par l'idée de devenir noble. Pierrot revient alors que Dom Juan baise la main de sa promise. Il s'énerve et veut s'interposer; mais il doit s'avouer vaincu face aux soufflets assenés par celui qu'il a sauvé.
Sganarelle est le valet de Dom Juan : il le suit partout et est présent dans presque toutes les scènes sauf une. Le nom de Sganarelle vient de l'italien sgannare qui signifie « dessiller », « ouvrir les yeux », façon ambiguë de dire sa clairvoyance ou au contraire son ignorance…
Dom Juan meurt à la fin de la pièce, tué par la statue du Commandeur. C'est un châtiment divin, qui a été annoncé dès le début de la pièce. Sganarelle le précise bien dans le dernier acte, Dom Juan est puni pour ses péchés.
« Pierre » est à la fois une référence au fait que l'invité en question soit la statue d'un défunt, mais il semble aussi que Pierre était le nom du Commandeur invité par Dom Juan, dans des versions françaises de cette légende, antérieures à celle de Molière.
La pièce commence alors que Don Juan vient de quitter Done Elvire, une femme de la noblesse qu'il avait épousée après l'avoir enlevée d'un couvent. Done Elvire tente d'obtenir des explications mais Don Juan a déjà filé, avec une autre. Il rencontre Charlotte une paysanne qu'il séduit aussitôt.
A la fin de la pièce, la statue du Commandeur, qui représente la puissance divine, punit Dom Juan qui brûle sur scène d'un feu invisible. Sganarelle reste à pleurer et à réclamer ses gages impayés.
C'est un dénouement extrêmement spectaculaire
Le mouvement se sortie de Dom Juan est interrompu par l'irruption de la statue « Arrêtez » (17). Ce dénouement coïncide avec une fin, la mort de Dom Juan qui est présentée de façon insistante: « sa perte » (2), « une mort » (21), « sa mort » (27). B)
Don Juan est mort de la main du Commandeur.
En effet le spectre est une « femme voilée » (didascalie du début de la scène 5) + Dom Juan dit « Je crois connaître cette voix ». En plus on sait que Elvire est à nouveau entrée au couvent, qu'elle a pris le voile de bonne sœur : on a donc l'impression que cette femme mise à mal par Dom Juan se venge.
L'impiété de Dom Juan
Le comique paraît notamment quand Sganarelle associe la religion chrétienne à des superstitions et des croyances populaires, s'étonnant que son maître ne croie même pas au "loup-garou". Le champ lexical de l'impiété est très présent : "diable", "turc", "hérétique", "ni saint ni dieu", "ni ciel".
Résumé Sganarelle, riche bourgeois veuf qui n'écoute que ses propres ambitions égoïstes, refuse de marier sa fille unique Lucinde car il serait forcé de payer une dot considérable à son gendre (qui deviendrait également l'héritier de la fortune de Sganarelle). Lucinde fait semblant d'être malade.
Sganarelle se fâche car Martine l'insulte. 2. Quand Martine l'accable de reproches, Sganarelle plaisante. Quand Martine exige un changement, Sganarelle tente de l'apaiser, puis la menace.
Dom Juan, ayant aperçu un homme attaqué par trois autres, s'est précipité à son secours, suivi par Sganarelle. Tous deux sont déguisés. DOM CARLOS, l'épée à la main. – On voit, par la fuite de ces voleurs, de quel secours est votre bras.
Sganarelle fait le portrait de Dom Juan - il fait « l'ébauche d'un personnage », il le peint au « coup de pinceau », il veut aussi le « comprendre ». Ce qui en ressort est que Dom Juan est… Dom Juan apparaît à travers les propos de Sganarelle comme un libertin, c'est-à-dire comme un infidèle, un inconstant.
Ce « stratagème » qu'est l'hypocrisie profite des plus faibles et les manipulent (« ceux-là, dis-je, sont toujours les dupes des autres »), comme l'illustre l'aphorisme final : « C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes ».
On peut évoquer un dénouement tragique, non seulement en raison de la mort de personnage titre, mais aussi parce que Don Juan épouse jusqu'à la fin sa destinée. Son châtiment est d'ailleurs annoncé tout au long de la pièce.
donjuan) Grand séducteur sans scrupules ; homme à succès féminins, toujours en quête d'aventures amoureuses.
Bluwal, Stock, 1974). Les plans en contre-plongée, mettant le Commandeur en position de supériorité, annoncent le châtiment divin. Alors que le séducteur n'a cessé de promettre sa main sans la donner, ici, il la donne délibérément, ce que le gros plan souligne très nettement. Dom Juan meurt.
Don Louis : Père de don Juan, il incarne la noblesse et l'honneur. Il considère son fils comme son plus grand échec avant de lui pardonner sa conduite quand ce dernier lui fait croire qu'il va changer de comportement.
Dom Juan est un libertin parce qu'il est un séducteur impénitent mais surtout parce qu'il est infidèle et qu'il ne tient pas sa parole donnée : il quitte Done Elvire pour tenter de séduire une jeune fiancée, puis charme Mathurine et promet aussi le mariage à Charlotte…
Dans cet affrontement, Dom Juan, par le marché qu'il propose au pauvre, figure le diable tentateur, tandis que le pauvre, qui n'a pas d'identité précise, est un personnage emblématique qui représente Dieu lui-même.
Casanova est un séducteur qui, à la différence de Don Juan ou du Valmont des Liaisons dangereuses, accepte de tomber amoureux, adore être subjugué, jouit de perdre le contrôle – jusqu'à un certain point.
L'usage est d'écrire « Dom Juan » lorsqu'il s'agit du titre de l'œuvre de Molière, « Don Giovanni » ou « Don Juan de Mozart » lorsqu'il s'agit de l'opéra de Mozart, et « Don Juan » lorsqu'il s'agit d'une autre œuvre.
Sganarelle, un faiseur de fagots de bois, ivrogne et brutal, bat sa femme Martine.