Le congrès de Vienne est une réunion des vainqueurs de Napoléon après la défaite de ce dernier au printemps 1814. Le congrès de Vienne a eu lieu du 18 septembre 1814 au 9 juin 1815, à Vienne, en Autriche.
Du traité de Paris au congrès de Vienne
Le 30 mai 1814, l'Angleterre, l'Autriche, la Prusse et la Russie, après avoir triomphé ensemble pour la première fois face à Napoléon Ier , signent à Paris un traité avec le nouveau souverain français, Louis XVIII.
Entrés en vainqueurs dans la capitale française le 30 mars 1814, les Alliés, soit principalement les Anglais, les Prussiens, les Autrichiens et les Russes, ont entériné l'abdication de Napoléon Ier et son remplacement à la tête du pays par le frère du précédent roi, Louis XVIII.
Louis XVIII est proclamé roi de France et signe le traité de Paris, qui prévoit l'organisation d'un congrès à Vienne pour décider du sort des territoires repris à Napoléon.
D'un point de vue territorial, les principaux vainqueurs sont la Prusse, la Rusie, l'Angleterre et la Suède. La France en revanche perd de nombreux territoires conquis entre 1792 et 1814. Les Polonais, les Belges, les Norégiens, mais aussi les Allemands et les Italiens sont également les grands perdants de ce congrès.
La bataille de Waterloo.
Napoléon, emprisonné à l'île d'Elbe, ayant débarqué à Golfe-Juan le 1er mars 1815, parvint à reconquérir son trône après une marche à…
L'Acte final du congrès de Vienne fut signé le 9 juin 1815. Il consacra le succès des vainqueurs de Napoléon et ce d'autant plus qu'après les Cent-Jours, un second traité de Paris, celui-ci du 20 novembre 1815, sanctionna l'ancienne puissance prépondérante plus sévèrement que celui du 30 mai 1814.
Karl Bertuch (1777 – 1815).
Le 1 er novembre 1814 débutent les négociations officielles du congrès de Vienne, réuni à l'initiative des quatre grands vainqueurs de Napoléon I er (Grande-Bretagne, Prusse, Russie et Autriche), afin de restaurer la paix en Europe et d'en finir avec l'ère révolutionnaire issue de 1789.
La Russie soutenait les prétentions prussiennes sur la Saxe. Mais l'Autriche s'y oppose pour ne pas avoir trop de contacts avec la Prusse. Le Royaume-Uni désireux de limiter l'influence russe en Europe centrale s'oppose également à la Prusse et à la Russie, la France soutient l'Autriche et les Britanniques.
La Sainte-Alliance est formée le 26 septembre 1815 à Paris par trois monarchies européennes victorieuses de l'Empire napoléonien héritier de la France révolutionnaire, dans le but de maintenir la paix dans un premier temps, puis de se protéger mutuellement d'éventuelles révolutions.
Objectif : attribuer les territoires abandonnés par la France, à savoir la rive gauche du Rhin, la Belgique et la partie de l'Italie annexée à l'Empire. Le congrès doit aussi décider du sort des pays soumis mais non annexés par Napoléon.
Finalement, l'Acte final du Congrès de Vienne signé le 9 juin 1815 a redessiné la carte de l'Europe, en général, et de la Pologne, en particulier. La crise polonaise a eu une conséquence inattendue en ce sens qu'elle a, en fin de compte, renforcé la solidarité entre les Alliés.
Refusant pour son pays un destin si cruel, redoutant pour lul-même un exil plus lointain que l'île d'Elbe, où il a « régné » du 4 mai 1814 au 26 février 1815, Napoléon Ier tente, lors des Cent-Jours (20 mars-8 juillet 1815), de remettre en cause l'œuvre du congrès de Vienne, avant même que celle-ci ne soit validée par ...
En 1848, ce sont les Italiens et les Hongrois qui vont obliger l'Autriche à entrer en guerre et à bouleverser l'ordre issu du congrès de Vienne.
La bataille de Waterloo met fin à sept siècles d'hostilité entre la France et l'Angleterre et achève une fois pour toutes l'épopée napoléonienne. L'empereur retourne à Paris le 22 juin 1815 et abdique une seconde fois, en faveur de son fils.
En 1815, après les désordres de la Révolution et les guerres de l'Empire, les Français aspirent à la paix. Ils veulent aussi préserver les droits qu'ils ont acquis pendant la Révolution. Mais avant d'atteindre le stade de la démocratie, ils traversent de graves crises et de nouvelles révolutions .
Le Congrès de Vienne redessine les frontières européennes. Les puissances victorieuses de l'Empire de Napoléon assurent la redistribution territoriale du continent à leur avantage. Il en résulte un équilibre des puissances qui doit garantir la paix. La Russie absorbe l'essentiel de la Pologne.
Traité de Sainte Alliance
Date : 26 septembre 1815. Objet : Pacte, conclu à l'initiative du tsar Alexandre, entre la Russie, la Prusse et l'Autriche afin de maintenir l'ordre providentiel en Europe, ébranlé par la Révolution française et par les guerres de l'Empire.
L'Europe de 1815 : les découpages territoriaux du congrès de Vienne. Les premières négociations du congrès de Vienne débutent en novembre 1814. Elles ont pour buts de ramener les conditions d'une paix durable en Europe et de neutraliser l'Empire de Napoléon I er. L'acte final est signé le 9 juin 1815.
Le sort de la France. Après l'abdication de Napoléon, le 6 avril 1814, la monarchie française est restaurée. Le comte d'Artois, frère de Louis XVI, monte sur le trône sous le nom de Louis XVIII. Le 23 avril, il signe un armistice avec la coalition.
Sous la houlette des quatre grands vainqueurs de la France : le Royaume-Uni, l'Autriche, la Prusse et la Russie, les pays européens se réunissent à Vienne, au mois de septembre 1814, pour décider du sort des territoires qui ont été bouleversés par les conquêtes napoléoniennes et reconstruire un ordre européen.
De 1815 à 1871, la France connaît une succession de régimes politiques (la monarchie, la République et le Second Empire) tous renversés par des révolutions.
La monarchie revient en France en 1815. Louis XVIII est roi de 1815 à 1824, puis Charles X (1824 - 1830) tente de rétablir la monarchie absolue. Il est renversé en 1830 et Louis-Philippe Ier prend le pouvoir. Il met en place une monarchie parlementaire.