Si on remplace une personne, on succède à quelqu'un, on lui succède. Ce qui explique qu'au participe passé, succéder est invariable puisque le pronom se n'est pas complément d'objet direct. On écrira donc elles se sont succédé, comme on écrit elles se sont parlé.
L'accord : le pronom réfléchi se étant COI, on n'accorde pas le participe téléphoné, d'où "elles se sont téléphoné". Autres exemples : Nous nous sommes parlé. Vous vous êtes plu. Elles se sont souri.
Les verbes pronominaux se conjuguant avec l'auxiliaire « être », leur participe passé s'accorde le plus souvent avec le sujet : Elle s'est évanouie. Ils se sont enfuis.
Rappel : Le participe passé ne s'accorde jamais avec le sujet quand on emploie l'auxiliaire avoir. Elle a rencontré une célébrité. Ils ont fini la bouteille. Mais le participe passé s'accorde avec le complément d'objet direct (COD) quand il est placé avant le verbe.
Avec l'auxiliaire 'avoir', le participe passé s'accorde normalement avec le complément d'objet direct seulement si celui-ci est placé devant le verbe. Pour retrouver le complément d'objet direct (brièvement appelé COD), il suffit de se poser la question 'qui' ou 'quoi' après l'action.
Quand les verbes passer, sortir, rentrer, monter, descendre et retourner ont un complément d'objet, il faut utiliser l'auxiliaire avoir. Quand ces verbes n'ont pas de complément d'objet, il faut utiliser l'auxiliaire être.
Accord du verbe avec son COD
Savoir reconnaître le COD est absolument capital dans la conjugaison car lorsqu'il est placé devant un verbe et que ce verbe porte l'auxiliaire avoir, le verbe s'accorde en genre et en nombre avec son COD.
Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "être", il s'accorde en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous sommes parti(e)s. Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "avoir", il ne s'accorde pas en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous avons essuyé la vaisselle.
Les verbes pronominaux suivants n'ont jamais de C.O.D. ; ils sont donc toujours invariables : se plaire, se complaire, se déplaire, se rire, se sourire, se succéder, se ressembler, se parler, se nuire, se survivre, se suffire, se convenir.
On écrit "les pommes que j'ai mangées", mais on n'orthographie pas "les heures que j'ai passées". On note plutôt "les heures que j'ai passé" et on rédige aussi "le chat qui a mangé la souris".
Un verbe accidentellement pronominal est un verbe qui peut se former avec un pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se) mais qui existe aussi sans le pronom réfléchi : se battre/battre, se téléphoner/téléphoner, s'entraîner/entraîner…
Exemples. Les verbes essentiellement pronominaux sont ceux existant uniquement à la forme pronominale ou dont le sens change à la forme pronominale. Les autres verbes construits avec un pronom réfléchi sont les verbes occasionnellement pronominaux.
Si on remplace une personne, on succède à quelqu'un, on lui succède. Ce qui explique qu'au participe passé, succéder est invariable puisque le pronom se n'est pas complément d'objet direct. On écrira donc elles se sont succédé, comme on écrit elles se sont parlé.
Dans la phrase elles se sont lavé les mains , on a le verbe se laver conjugué au passé composé, avec l'auxiliaire être et le participe passé lavé .
Au passé composé, les verbes pronominaux se conjuguent toujours avec l'auxiliaire être. Le pronom réfléchi se place avant l'auxiliaire. Remarque : Contrairement aux autres verbes au passé composé avec être, les verbes pronominaux ne s'accordent pas toujours avec le sujet. Elles se sont lavées.
Qu'est-ce qu'un verbe pronominal ? Les verbes pronominaux, dont il existe plusieurs catégories, sont des verbes qui se construisent avec un pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous) de la même personne que le sujet. Ce pronom se place toujours avant le verbe.
Un verbe pronominal réfléchi exprime une action que le sujet fait sur lui-même : Je me lave. Le verbe pronominal réciproque exprime une action à la fois accomplie et reçue par chacun des acteurs de l'action. Tous les enfants se sont regardés.
Les verbes pronominaux permettent d'indiquer que le sujet fait l'action pour lui-même. On les reconnaît par les pronoms réfléchis me, te, se, nous, vous et à nouveau se devant le verbe. Ces pronoms réfléchis sont toujours de la même personne que le sujet.
Pour savoir quand mettre le verbe à l'infinitif dans une phrase, il faut retenir ces deux petites règles : Quand deux verbes se suivent, le second se met à l'infinitif. Exemple : je vais partir. Le verbe se met à l'infinitif après les prépositions « de », « à », « pour » et « sans ».
Employé sans verbe conjugué, le participe passé se comporte comme un adjectif : il s'accorde en genre et en nombre avec le mot auquel il se rapporte. La lettre arrivée ce matin est très importante. 2. Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire être s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.
Ainsi, « Ils ont achetÉ des pommes et les ont mangÉES » : « ils ont acheté quoi ? » « Des pommes » est placé après « acheté », il n'y a donc pas d'accord. Puis « Ils ont mangé quoi ? » « Les » (mis pour « pommes ») est placé avant le verbe, on accorde donc « mangées » avec « les » (pronom féminin pluriel ici).
Réponse : oui --> Le participe passé s'accorde (non pas avec le sujet mais avec le complément d'objet direct (COD), avec la chose qui est achetée). Dans notre exemple c'est une robe (féminin singulier) donc 'acheté' sera au féminin singulier 'achetée'.
Par conséquent, on accorde le participe passé « reçu » au féminin singulier, d'où : « la trottinette que j'ai reçue ». En revanche, l'autre participe passé, plu, ne s'accorde pas.