Leurs premiers ancêtres furent les anciens corses, aussi implantés dans l'extrême nord de la Sardaigne. Ils sont apparentés aux Sardes, aux populations d'Italie centrale aux Grecs et à d'autres anciennes populations originaires d'Anatolie (Étrusques, Pélasges).
Origine. Selon l'archéologue Giovanni Ugas il est probable que les Corses appartiennent à la famille des peuples Ligures qui peuplaient pendant les périodes préhistoriques et protohistorique une grande partie de l'Italie septentrionale et de la France méridionale.
L'antiquité en Corse
La Corse fut d'abord envahie par les Phocéens. Ces derniers fondèrent Alalia, en Haute-Corse (aujourd'hui Aléria); puis, lassés, ils quittèrent l'île en 575 avant JC pour fonder Massilia (Marseille). Les corses ne restèrent pas longtemps seuls.
La Corse n'est française que depuis 242 ans. Une vaste île au cœur de la Méditerranée occidentale, cela aiguise les appétits. Ses côtes ont reçu la visite de moult envahisseurs : Phéniciens, Grecs, Etrusques, Carthaginois, Romains, Byzantins et Arabes.
Connue des Grecs sous le nom de Kyrnos, la Corse fait d'abord l'objet d'une colonisation par les Phocéens. Selon le récit d'Hérodote, cette cité grecque a été assiégée par Harpage, général de Cyrus le Grand.
En Corse, au contraire, où l'influence culturelle italienne était plus forte, c'est le pluriel familial qui a prévalu si bien que les formes actuelles, bien qu'historiquement différentes, sont assimilables à celles des noms de famille proprement italiens.
Géographiquement, la Corse fait partie de l'espace italique et se situe à 82 km des côtes de la péninsule italienne ; historiquement, elle a toujours fait partie de ( Gênes ) divers États italiens jusqu'à ce qu'elle soit cédée au royaume de France par la république de Gênes, dans la seconde moitié du XVIII e siècle.
1768 : Gênes cède la Corse à la France - L'Éléphant revue.
Selon Ptolémée « L'île de Cyrnos, qui est aussi appelée Corsica (variantes : Corsa, Corsi, Corsia), est bornée au nord et à l'ouest par la mer de Ligurie, à l'est par la mer Tyrrhénienne, au sud par la mer qui la sépare de l'île de Sardaigne… ».
Le principal ministre de Louis XV, Choiseul, y voit tout de suite un moyen de repositionner la France en Méditerranée. On a prêté main forte aux Génois, mais à leur détriment. En quelque sorte. L'affaire est conclue par le Traité de Versailles, ce 15 mai 1768.
Bien que la base ethnique des corses soit d'origine sarde, les corses modernes sont aussi proches des populations de Sardaigne en tant que groupe ethnique que celles d'Italie centrale, notamment dû à une forte ascendance étrusque durant l'Antiquité, mais aussi dû à la domination de la puissance Toscane de la République ...
La tête de Maure proviendrait de l'époque aragonaise. En effet, en ces temps, le royaume Aragonais dominait les îles méditerranéennes dont la Corse durant une très courte période. Cela serait donc de cette façon que la tête de Maure serait apparue sur le drapeau corse.
On le sait, c'est en 1768 que la Corse est cédée par traité à la France. Mais, en 1789, quand éclate la Révolution, c'est bien le peuple corse qui a choisi de faire partie de l'« empire français ».
Personne originaire ou habitant la Corse.
La tête de Maure : une histoire incertaine
Sur ce drapeau blanc est représenté la tête d'un jeune homme avec un bandeau blanc. Au départ, cette tête comportait des boucles et avait un bandana sur les yeux, mais le général Paoli l'a fait relever afin de symboliser la nouvelle liberté du peuple corse.
Les Corses, eux, reconnaissent rapidement le pinzutu : le Français du continent.
Quelle est l'origine de la légende et du symbole de la tête de Maure, testa mora ? Elle puiserait ses origines de l'histoire même de la Corse quand les guerriers corses devaient se défendre contre les raids foudroyants des Sarrazins en l'an 704. Chaque ennemi tué était alors décapité et la tête empalée sur des piques.
Les falaises de Bonifacio, au sud de la Corse
L'un des plus beaux endroits de Corse se trouve certainement à Bonifacio. Cette ville située à l'extrême sud de l'île fait face à la Sardaigne. Elle est surtout célèbre pour ses grandes falaises de calcaire blanc et sa citadelle dominant la mer. La vue est impressionnante.
Ce n'est pas tant l'étendue de la dette qui pousse Gênes à céder cet exercice de la souveraineté sur la Corse à la France mais parce que les dépenses colossales pour conserver l'île révoltée étaient inutiles : l'île n'était plus rentable. La population hostile n'aurait jamais accepté de retourner sous le joug ligure.
Le 15 mai 1768, à l'initiative du ministre Choiseul, le roi Louis XV achète la Corse à la République de Gênes.
Outre le français et le corse, on trouve l'arabe marocain, le portugais, l'italien, l'espagnol, le grec, le bonifacien, etc. Le français demeure la langue la plus parlée en Corse, langue maternelle et langue seconde réunies. Le français est la langue maternelle des Métropolitains, mais aussi celle des jeunes Corses.
Bien que Nice n'ait jamais été italienne – elle appartenait au Royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'à ce qu'elle devienne française en 1860 –, les relations avec l'Italie, nées en 1861, ont toujours été importantes.
Vous devinerez assez vite : les Corses ne prononcent pas la fin des mots. C'est comme si, cette nonchalance sereine qui émane de leur personne les habitait jusque dans ce souffle qui va sortir de leur bouche pour s'exprimer.
Oui, la dernière voyelle est généralement avalée, bon appetitu s'énonce bon appetit'. Mais attention, il faut raison garder, Porto Vek fait mal aux oreilles, ainsi que Bonifatch, qui s'appelle Bonifacio ou Bunifazziu.