Le consommateur de la bio a un âge moyen de 49 ans. Les 18-34 ans sont ainsi 25% à acheter bio, les 35-49 ans 26%, les 50-64 ans 26% également et les 65 ans et plus 23%.
La raison principale qui motive la consommation de produits bio demeure la santé à 61 %, suivie de la préservation de l'environnement (48 %) avec un marqueur très fort chez les 18-24 ans, lesquels indiquent à 62 % consommer bio au moins une fois par mois pour préserver l'environnement.
Les jeunes semblent plus engagés et plus attachés au combat environnemental. En 2021 et la tendance se poursuivra sans aucun doute dans les années à venir, les principaux consommateurs du bio ont moins de 35 ans. Ainsi, 72% des 18-24 ans et près de 80% des 25-34 ans en consomment régulièrement, voire tous les jours.
En 2020, le Danemark et la Suisse ont enregistré la plus forte consommation d'aliments biologiques par habitant au monde. Cette année-là, les consommateurs suisses et danois ont acheté l'équivalent de 418 et 384 euros d'aliments biologiques, respectivement.
Vers une consommation plus responsable
58 % Français ont modifié leurs habitudes alimentaires au cours des trois dernières années, notamment chez les consommateurs de produits bio (67 %), les femmes (63 %), les 25-34 ans (64 %) et les catégories socioprofessionnelles plus aisées (63 %).
L'absence d'utilisation de produits chimiques de synthèse (engrais azoté, pesticides) réduit le coût de dépollution de l'eau; La qualité sanitaire des produits bio contribue à la santé des consommateurs et n'engendre pas de coût supplémentaire pour la santé publique (cancers liés à l'usage de pesticides).
L'Association des producteurs biologiques allemands BÖLW (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft) évalue le marché bio à 15,87 Mrd. d'euros pour l'année 2021, ce qui place l'Allemagne en première place des consommateurs de bio en Europe, suivi par la France (13,2 Mrd. d'euros) et l'Italie (4,36 Mrd. d'euros).
Le principal facteur de cette décrue est évidemment l'inflation. Un produit bio reste en moyenne 30% plus cher que son équivalent conventionnel. "En période d'inflation, peu de foyers peuvent se permettre d'acheter 100% bio, et vont donc réaliser des arbitrages", explique NielsenIQ dans une étude.
La première explication tient à la saturation du marché : désormais, 98% des foyers français sont acheteurs de bio. Ce chiffre n'était que de 93% en 2018, mais il plafonne depuis 2020. Le marché du bio ne recrute donc plus autant qu'avant de nouveaux consommateurs, freinant donc logiquement sa croissance.
Le rayon des laits, beurres, yaourts, crèmes, œufs et fromages cumule six codes sur les dix meilleures ventes de bio en volume d'après Nielsen. La bouteille de lait Lactel demi-écrémée est en pole position, au coude à coude avec le pain de mie bio complet la Boulangère (500 g) néanmoins.
Les clients au coeur de la stratégie e-commerce Biocoop
Aujourd'hui, ce qu'on a pu identifier, c'est que 53% de nos clients ont entre 24 et 45 ans et 66% sont des femmes.
CONSOMMATION - L'engouement pour les produits issus de l'agriculture biologique ne pâtit ni du confinement, ni de l'épidémie de coronavirus: les ventes explosent, parce que les Français entendent “mieux manger” en cette période d'inquiétude sanitaire, mais aussi pour des raisons plus terre à terre.
Un consommateur dépense en moyenne 250 € par an en cosmétiques. Rien que sur l'année 2020, 31,3 % des consommateurs ont acheté au moins un produit cosmétique en ligne. Ce sont surtout les millenials (18-34) qui constituent cette catégorie d'acheteurs.
Mais en 2021, la tendance s'est brusquement inversée avec une baisse de 1,3% des ventes puis -4% en 2022. Toutefois, la tendance devrait se stabiliser pour 2023, selon une étude réalisée par Xerfi Precepta, et les ventes pourraient même repartir à la hausse en 2024, avec une croissance prévue à 2%.
Manger bio pour préserver l'environnement
C'est l'une des raisons évoquées par 45 % des Français qui consomment du bio. Adopter les produits issus d'une telle agriculture leur donc permet de participer à la protection de l'environnement.
- Le refus d'utiliser des intrants chimiques préserve les sols et les nappes phréatiques. - L'agriculture biologique consomme moins d'eau et d'énergie que l'agriculture dite "conventionnelle". Inconvénients : - Les rendements de l'agriculture biologique sont moins importants que ceux de l'agriculture conventionnelle.
La Bio participe à une alimentation plus saine
Pratiquer l'agriculture et l'élevage, transformer et produire des aliments relèvent donc d'une réelle responsabilité vis-à-vis des êtres humains, liée à la mission d'offrir une alimentation saine et écologique, et donc de prendre soin des personnes.
Preuve de cet engouement, le pourcentage de personnes consommant des produits bio au moins une fois par mois a doublé en quinze ans, passant de 37 % à 65 %. Plus de 8 Français sur 10 (82 %) achètent aujourd'hui des aliments bio, dont 55 % de manière régulière (ils n'étaient que 33 % en 2003).
En cette période d'inflation, les consommateurs cherchent à limiter leurs dépenses, ce qui pèse sur les ventes de produits issus de l'agriculture biologique. Leur part dans l'alimentation des Français est passée de 6,4 % à 6 % en 2022.
Les risques d'ingérer des substances toxiques sont divisés par 20 en moyenne chez les produits biologiques. Du fait de l'absence d'engrais chimiques et de pesticides, le goût des produits issus de l'agriculture biologique est supérieur à celui du reste des produits disponibles sur le marché.
Qualité d'une entreprise qui détient la plus importante part de marché sur un secteur déterminé.
Un leader du marché est une entreprise qui détient la plus grande part de marché dans un secteur et qui peut souvent utiliser sa position dominante pour influencer le paysage concurrentiel et la direction que prend le marché.
Leader de la distribution alimentaire biologique, Biocoop s'illustre aussi par ses produits du commerce équitable et par un choix très étendu d'éco-produits et de cosmétiques.