Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion. Aux Antilles françaises, un béké est un blanc
La population, de provenance diverse, est mixte. Composée majoritairement de personnes d'origine africaine et de métis comme en Jamaïque ou en Haïti, elle comprend aussi des individus d'origine européenne et asiatique (notamment du sous-continent indien et du Moyen-Orient).
Les « Blancs-Matignon » sont les descendants de ces colons arrivés en Guadeloupe à la fin du XVIIe siècle, dans le sillage de Léonard Matignon, dit « la Creuse », qui ensuite firent souche au nord-est de l'île de Grande-Terre, après la première abolition de l'esclavage, en 1794.
Des îles à l'origine précolombienne
C'étaient majoritairement des peuples d'Indiens, venant pour la plupart d'Amérique centrale et notamment du Venezuela, y compris un peuple de pêcheurs, les Arawaks. Ils vivaient de cultures, principalement de manioc, et de pêche traditionnelle en pirogue.
Au moins 3000 ans avant J.C., la Guadeloupe est d'abord peuplée par des populations amérindiennes, comme en témoignent plusieurs découvertes archéologiques. Puis, s'installent dans la région des Indiens Arawaks, peuple pacifique d'agriculteurs et de pêcheurs arrivés du bassin de l'Orénoque (Vénézuela).
La population noire représente 28 pour cent de la population. Ce sont les descendants certes des esclaves noirs mais aussi des « nègres congo » venus suppléer au manque de main-d'œuvre, au 18 siècle, après l'abolition et qui se sont installés en Guadeloupe au terme de leur contrat de 10 ans.
Les Arawaks (en espagnol : Arahuacos, Aroüagues dans les écrits français du XVII e siècle) sont des populations des Caraïbes issus de la forêt amazonienne, proches de la culture saladoïde.
Les Arawaks, premiers habitants de l'île
S'il est difficile de dater précisément le début de la présence humaine sur l'île, l'arrivée des Arawaks en Martinique remonterait à environ un siècle avant notre ère, soit plus de 2000 ans en arrière.
Le 28 juin 1635, les Français Jean Duplessis et Charles de l'Olive, de la Compagnie des Isles d'Amérique (ou des Isles de l'Amérique), prennent possession de la Guadeloupe au nom du roi Louis XIII. C'est la plus ancienne dépendance française d'outre-mer.
Après l'abolition de l'esclavage en 1848, des travailleurs indiens furent recrutés dans les Antilles pour pallier le manque de main d'œuvre. A la recherche d'un eldorado, ils ont trouvé le servage…
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises de Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France.
À une quarantaine de kilomètres de Pointe-à-Pitre, dans la région des Grands Fonds, dans la commune du Moule, vivent ceux que l'on appelle les « Blancs-Matignon » en Guadeloupe, et dont l'histoire est unique.
Les origines ethniques du peuplement noir de nos Antilles sont complexes. La traite ne s'est pas méthodiquement développée en commençant par la pointe occidentale de la côte d'Afrique, s'étendant vers le fond du golfe de Guinée, puis atteignant le Congo, puis l'Angola.
Aux Antilles françaises, un béké est un blanc créole descendant des premiers colons. Ce terme concerne principalement les descendants originaires de Martinique mais aussi ceux de Guadeloupe. En Martinique, les békés constituent un peu moins d'un pour cent de la population, soit environ 3 000 personnes.
La République d'Haïti est un pays déshérité au sein de la région des Antilles.
L'île s'appelait alors « Karukéra », qui signifie « l'île aux belles eaux » en langue caraïbe. Christophe Colomb aborda la Guadeloupe en novembre 1493. L'île fut baptisée "Guadeloupe" en référence à un monastère d'Estrémadure.
La première île que Christophe Colomb découvre le dimanche -jour du Seigneur- 3 novembre 1493, reçoit le nom de la Dominique.
Il donna le nom de Guadeloupe à cette île du fait de la similarité de ses montagnes aux montagnes de la Sierra de Guadalupe en Espagne. Habitée par le peuple Caraïbes, son nom indigène était Turuqueira. L'île fut négligée par les espagnols qui finirent par quitter le territoire en 1604.
La Martinique (en créole martiniquais Matinik ou Matnik ; anciennement appelée Iouanacaera ou Jouanacaera (l'île aux iguanes) en langue caribe, ou encore Mantinino par les Autochtones, que Christophe Colomb a transcrit en île aux femmes, sans référence étymologique) est une île française située dans les Caraïbes et ...
Ainsi, ce sont les «esclaves bossales» qui auraient créé les langues créoles, en tentant de se réapproprier les variétés linguistiques imprécises énoncées par les «esclaves créoles», beaucoup plus proches de leurs maîtres blancs.
En définitive, à la Martinique, davantage d'esclaves travaillaient et vivaient sur de petites exploitations, notamment de nombreuses habitations caféières, que sur les grandes exploitations des sucreries, en nombre beaucoup plus restreint.
Les Antilles désignent avant tout les chapelets d'îles s'étirant des abords de la Floride à la côte vénézuélienne. « La Caraïbe », au singulier, tend à inclure les contrées littorales centre et sud-américaines. Quant à la mer ainsi délimitée, on peut au choix la qualifier de mer des Antilles ou des Caraïbes.
L'arawak, ou lokono, (autonyme : Lokono Dian) est une langue amérindienne de la famille des langues arawakiennes parlée par les Lokonos au nord de l'Amérique du Sud, plus précisément en Guyane, au Suriname, au Guyana et au Venezuela.
[3] Région des Caraïbes : Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Colombie, Costa Rica, Cuba, Dominique, États-Unis d'Amérique, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, République dominicaine, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Suriname, ...