L'Observatoire Décentralisé d'Action Sociale définit l'enfant maltraité comme une « victime de violence physique, cruauté mentale, abus sexuels, négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique».
3 enfants sur 4 entre 2 et 4 ans sont régulièrement victimes de violences de la part de leur responsable légal ; Un adolescent est tué par un acte de violence toutes les 7 minutes ; En France, chaque jour, plus de 200 enfants subissent des maltraitances de la part de leur entourage.
La maltraitance de l'enfant s'entend de toutes les formes de mauvais traitements physiques et/ ou affectifs, de sévices sexuels, de négligence ou de traitement négligent, ou d'exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l'enfant, sa survie, son développement ou sa ...
Les personnes victimes de maltraitances sont généralement les personnes fragilisées. Ce profil est particulièrement à risque puisque cette population est en situation de dépendance majorée vis-à-vis des autres.
Néanmoins, des études internationales révèlent que près de 3 enfants sur 4 âgés de 2 à 4 ans subissent régulièrement des châtiments corporels et/ou des violences psychologiques de la part de leurs parents et des personnes qui s'occupent d'eux, et qu'une femme sur 5 et un homme sur 13 déclarent avoir subi des violences ...
à l'âge, au handicap, à la maladie, à l'état de grossesse comme des facteurs supplémentaires, aggra- vants de vulnérabilité qui augmentent les facteurs de risque d'être victime de maltraitance.
Les facteurs liés à l'environnement socio-culturel qui peuvent augmenter le risque de maltraitance infantile incluent entre autres: la facilité d'accès aux drogues et à l'alcool, l'absence de soutien familial/communautaire et d'un logement approprié, des conditions de vie médiocres, la pauvreté et le chômage, l' ...
Plusieurs signaux peuvent indiquer qu'une personne est victime de maltraitance même si la liste n'est pas exhaustive… La personne : Apparaît effrayée, méfiante ; Présente des symptômes de dépression, insomnie, perte d'appétit, perte d'intérêt, pleurs…
La violence physique est, de loin, la violence la plus connue et aussi la moins fréquente dans les lieux d'accueil (ceci explique cela).
L'aide sociale à l'enfance (ASE)
Vous pouvez également contacter les services du département : aide sociale à l'enfance (ASE) ou la cellule de recueil des informations préoccupantes (Crip).
Certains adultes victimes de maltraitance dans l'enfance vont envahir son interlocuteur sans s'en rendre et en devenir dépendant. D'autres vont adopter les attitudes subies et devenir exigeants, méprisants, injustes ou encore colériques.
Si vous êtes victime ou si vous avez connaissance d'une situation de maltraitance d'un enfant, vous devez appeler le 119.
Les parents qui ne parviennent pas à appliquer des contrôles de comportement ont souvent des enfants qui ont des problèmes de comportement, tels que la violation des normes sociales, ou le mépris et l'opposition à l'école ou ailleurs dans la collectivité.
Définition : Enfant victime de violences physiques, d'abus sexuels, de violences psychologiques, de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique ».
Actes agressifs, comportements à risque (drogue, alcool, scarifications), difficultés scolaires (baisse des résultats, absence, décrochage), retrait émotionnel, perfectionnisme, fugue, grossesse précoce, prostitution, délinquance, dépression, suicide, etc.
Changements fréquents de médecin ou d'hôpital (shopping médical) Récidives de lésions, plaintes et/ ou symptômes. Aggravation de l'état des blessures. Modification récente de la situation familiale, tel le repli de la famille (les parents qui maltraitent leur enfant se détournent des contacts sociaux et s'isolent)
il manque d'énergie ou est perpétuellement fatigué ; il a des problèmes de sommeil (difficultés à dormir, réveils nocturnes, cauchemars, terreurs nocturnes, cauchemars…) ; il présente un tic nerveux comme se ronger les ongles, jouer avec ses cheveux ou sucer son pouce.
La peur : peur de l'agresseur, des menaces de représailles en cas de révélation des maltraitances. Le repli, le chagrin et l'anxiété : désintérêt pour le monde, l'école, les amis, les activités, limitation des occasions d'échange qui permettraient de déceler la détresse.
Négligences passives : négligences relevant de l'ignorance, de l'inattention de l'entourage ; Privations ou violations de droits : par exemple limitation de la liberté de la personne, privation de l'exercice des droits civiques, d'une pratique religieuse…
Les symptômes d'une négligence par maltraitance peuvent être visibles au niveau physique avec un retard de croissance, des troubles du développement… Ils peuvent également être d'ordre psychologique : difficulté à entrer en contact, peu d'intérêt envers les autres…
L'agressivité s'explique notamment par le manque de compétences sociales et langagières des tout-petits, l'immaturité de leur cerveau de même que leur difficulté à s'autocontrôler. Crier, mordre, frapper, pousser sont souvent des moyens pour un enfant d'exprimer un besoin ou une émotion.
Certains signaux peuvent permettre de repérer un cas de maltraitance psychologique : passivité de l'enfant, inhibition ou agressivité, instabilité, angoisses, tristesse permanente…
La violence psychologique est utilisée pour contrôler les autres. Ce phénomène peut arriver lorsque la personne violente souffre elle-même de blessures et traumatismes non résolus du passé.
– et des facteurs stresseurs : manque de temps et surcharge de travail souvent liés à des situations chroniques de sous-effectif qui ne permettent pas au soignant de travailler en accord avec son éthique, n'être perçu que comme un outil de production soumis à des exigences de rentabilité, défauts d'encadrement, ...