« Français, en guerriers magnanimes/Portez ou retenez vos coups ! » précise le cinquième couplet. Les ennemis véritables des citoyens libres sont les « despotes sanguinaires ».
Tyrannie, esclaves, entraves, fers, esclavage, enchaînées, joug, despotes (apparaît 2 fois), maîtres de nos destinées, tyran.
La Marseillaise redevient officiellement l'hymne de la France en 1879, avec la fondation de la IIIe République. Puis, le même mécanisme s'est répété sous l'occupation allemande, en France. Il était alors interdit de chanter l'hymne national. À la place, Pétain voulut imposer le chant Maréchal, nous voilà !.
Chant de guerre...
Au-delà de la lutte, la Marseillaise est également le chant qui célèbre les valeurs de la Nation française : la "Liberté, Liberté chérie", qui, avec l"Amour sacré de la Patrie", soutient et motive les soldats en lutte.
Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise fut remise à l'honneur lors de la Révolution de 1830. Berlioz en élabora alors une orchestration qu'il dédia à Rouget de Lisle. Le roi Louis Philippe lui préféra un autre hymne plus modéré, la Parisienne.
La Marseillaise, chant de guerre de l'armée du Rhin, Claude Joseph Rouget de Lisle [orchestration H. Berlioz, 1830].
Dans l'enthousiasme des journées révolutionnaires Hector Berlioz écrit un arrangement de l'Hymne de Marseillais à Grand Orchestre et à Double Chœur dédié à M. Rouget de Lisle, Auteur de la Musique et des Paroles. La première version de l'œuvre est publiée par Schlesinger.
Les soldats qui sont peints ici, ce sont donc, au sens premier, les soldats autrichiens, mais d'un point de vue plus général, ils symbolisent toute oppression, tout ce qui entrave la liberté. Ces guerriers sont fortement dévalorisés. Ils « mugissent » ils sont « féroces ».
Il faut savoir que La Marseillaise n'est pas son vrai nom. L'auteur à l'origine de cette chanson, Rouget de Lisle, l'avait appelée Chant de guerre pour l'armée du Rhin, sur demande du maire de Strasbourg.
La première proposition signifierait tout simplement que nous nous battons contre une tyrannie. Par ailleurs, « L'étendard sanglant est levé » signifierait que, sur le champ de bataille, les ennemis brandissent ledit étendard.
Composée en avril 1792, à la suite de la déclaration de guerre à l'Autriche, La Marseillaise fut d'abord un chant de mobilisation.
« Chant national » et interdiction
C'est après la chute de Robespierre que la Marseillaise devient le 14 juillet 1795 le « chant national » de la France. Une première fois, car son caractère révolutionnaire le rend suspect à bien des régimes. Ainsi, le Consulat et l'Empire l'interdisent purement et simplement.
Parce que ce chant lui rappelait trop le 10 août 1792 et le massacre des Suisses, auxquels il avait assisté, il n'aimait certes pas la composition, mais sans pour autant l'interdire.
La Marseillaise a été écrite en une nuit par l'officier français Rouget de Lisle à Strasbourg, le 26 avril 1792, suite à la déclaration de guerre du roi de France à l'empereur d'Autriche. La chanson a pour but d'encourager les troupes à défendre la patrie en danger.
De fait, ce sont les troupes des fédérés marseillais qui, l'ayant adopté comme chant de marche, l'entonnent lors de leur entrée triomphale, aux Tuileries, à Paris, le 30 juillet 1792 . Immédiatement, la foule parisienne, sans se préoccuper de ses différents noms, baptise ce chant : La Marseillaise.
Après l'éclipse du Second Empire, c'est en 1879, sous la IIIe République, que la Marseillaise redevient l'hymne national. Après la défaite de 1940, elle est interdite en zone occupée et son interprétation est sévèrement encadrée par le régime de Vichy.
Composée en avril 1792 par Claude Rouget de Lisle, officier en poste à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche, La Marseillaise fut ensuite diffusée massivement par l'intermédiaire des volontaires marseillais qui entonnèrent ce chant lors de leur marche vers Paris.
Marseille ! Le chant est en effet récupéré par les volontaires marseillais qui s'apprêtent à rallier Paris pour prêter main-forte aux révolutionnaires parisiens : c'est ainsi qu'ils entonnent, en entrant dans Paris le 30 juillet 1792, cette chanson qu'ils ont rebaptisée « Chant de guerre des armées aux frontières ».
Malgré ce qui a été souvent dit, il semble avéré que Rouget de Lisle est bien l'auteur de la mélodie, ce qui nous importera par la suite. Rouget de Lisle, officier du génie, passé par l'École militaire, est auteur et compositeur à ses heures.
I. Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé !
Mais que signifient au juste les paroles de la Marseillaise? «Qu'un sang impur abreuve nos sillons.» Politiquement, en 1792, le Chant de guerre pour l'armée du Rhin, qui allait devenir la Marseillaise, était un appel à une guerre citoyenne de défense de l'indépendance nationale et de la liberté.
Elle défend l'idée de liberté sans distinction d'origine. Ceux qui croient ou laissent croire que le sang impur est celui de nos ennemis, portent la responsabilité d'un contre- sens inadmissible par rapport aux valeurs de notre République.
Valéry Giscard d'Estaing trouve qu'on la joue trop rapidement et qu'elle n'a pas un caractère solennel comme doit l'avoir un hymne national. A l'époque de sa composition, l'armée marchait d'un pas plus lent que de nos jours, puis au fil des années, l'habitude est venue d'exécuter la Marseillaise plus vite.
Écrit dans la tonalité de sol majeur (selon la version de 1887), l'hymne comporte cinq sections pour les couplets, et deux sections pour le refrain : Couplet : 1. Allons enfants de la patrie, / Le jour de gloire est arrivé
C'est sous la IIIe République, le 14 février 1879, qu'elle devient officielement l'hymne national français.