La Gironde est, au début de la Révolution française, un groupe politique issu du parti patriote, dont les membres sont appelés « girondins », particulièrement connu en raison du conflit mortel qui l'a opposé au groupe des montagnards dans les premiers mois de la république (septembre 1792-juin 1793).
À Brissot, Vergniaud, Guadet, Gensonné, Condorcet, Carra, Roederer, partisans de la guerre à outrance, s'opposent notamment Maximilien Robespierre, Georges Danton, Jean-Paul Marat, Nicolas Billaud-Varenne, Camille Desmoulins, François Nicolas Anthoine, Philibert Simond, Jean-Marie Collot d'Herbois, Stanislas Fréron, ...
Sans appui populaire, n'ayant jamais réuni cette garde départementale protectrice de la Convention souhaitée par Mme Roland, les Girondins succombent à l'assaut des sans-culottes parisiens le 2 juin 1793. Vingt-neuf Conventionnels, dont dix des douze commissaires et les deux ministres Clavière et Lebrun, sont arrêtés.
C'est la première assemblée révolutionnaire issue du suffrage universel. Elle est partagée en 3 groupes : la Gironde, la Montagne et la Plaine. Les Montagnards vont alors voter une constitution, c'est la Constitution de l'an I.
Installée à Paris avec son mari (1791), elle fut, plus que lui, la conseillère et l'âme du mouvement girondin, dont les membres, tels Barbaroux, Buzot, Brissot, Condorcet, Pétion de Villeneuve, se réunissaient dans son salon. Son influence et son rôle furent considérables lors du ministère girondin (mars-juin 1792).
Elle organise un salon où sera élaborée la politique girondine. Elle est arrêtée en même temps que les députés girondins de la Convention, emprisonnée à Sainte-Pélagie puis à la Conciergerie. Elle est condamnée par le Tribunal révolutionnaire à la peine capitale au motif d'avoir comploté contre la République.
Le réseau jacobin et plus largement le "mouvement populaire" jouent un rôle d'opposition à la droite de la Convention (Girondins, Modérés), qui tient pour l'heure les affaires. Pour cela, Robespierre et le Club s'appuient davantage encore sur le peuple.
Influents à l'Assemblée législative ( 1er octobre 1791 - 20 septembre 1792 ), ils ont des ministres dans le gouvernement de Louis XVI et soutiennent notamment l'entrée en guerre de la France contre l'Autriche (avril 1792).
Montagnard
et n. Qui est de la montagne, qui y vit. montagnard adj. Propre à la montagne ou à ses habitants.
Pendant la Révolution, un groupe politique mené par des députés de la Gironde, partisans d'une organisation fédérale de l'Etat qui venait de naître, prit le nom de Girondins. D'abord alliés à Robespierre, ils s'en séparèrent et leur chute fut précipitée lors d'une insurrection en partie contrôlée par les Montagnards.
Jacques Pierre Brissot ou Brissot de Warville, né le 15 janvier 1754 à Chartres et mort guillotiné le 31 octobre 1793 à Paris, est un journaliste et homme politique français, considéré comme un des chefs de file de la faction des girondins pendant la Révolution française.
Si à la suite des demandes des sections parisiennes, son rapporteur Barère de Vieuzac déclare bien devant la Convention le 5 septembre 1793 : « Plaçons la Terreur à l'ordre du jour.
Face aux Montagnards et aux sans-culottes liés au club des Cordeliers né depuis 1792, les Girondins, qui détiennent pourtant le pouvoir, en font les frais au terme d'un affrontement spectaculaire.
Pour sauver la Révolution attaquée de l'intérieur (soulèvement vendéen) et de l'extérieur (première coalition), les Montagnards, bien que d'origine bourgeoise, acceptent de s'appuyer sur les Sans-culottes parisiens et pour cela acceptent de céder à une partie de leurs revendications politiques, économiques et sociales.
À partir de juin 1793, les Montagnards exercent le pouvoir. Le 10 août 1793, Ils instaurent une République démocratique. Cependant, face aux dangers qui menacent la France, la Convention décrète que le gouvernement de la France sera révolutionnaire jusqu'à la paix le 10 octobre 1793.
À l'intérieur du territoire, le soulèvement de la Vendée et les tentatives fédéralistes constituent des menaces sérieuses. Les montagnards, en appliquant une politique de Terreur, parviennent finalement à redresser la situation et à sauver la République fin 1793.
Après l'élimination de toute opposition royaliste légale dès l'été 1792, les Girondins sont éliminés à leur tour en juin 1793, ce qui fait naître des révoltes dites « fédéralistes », révoltes dans et non contre la Révolution, mais qui viennent ajouter leurs conséquences aux soulèvements de l'Ouest et à l'invasion ...
Le Club des jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d'une remarquable efficacité. L'action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 1794.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.
Il est un révolutionnaire français et une grande figure de la Terreur. Robespierre est né en 1758 à Arras. Il a été élevé par son grand-père maternel après la mort de sa mère et l'abandon de son père. Il réussit parfaitement à l'école et devient un brillant avocat après avoir obtenu sa licence de droit.
Ainsi nommés à l'époque de la Législative parce que leur chef de file est le député Brissot, ils seront plus tard appelés Girondins parce que plusieurs d'entre eux viennent du département de la Gironde.
Cette loi ordonnait l'arrestation de tous les ennemis avoués ou susceptibles de l'être de la Révolution (nobles, parents d'émigrés, fonctionnaires destitués, officiers suspects de trahison, et accapareurs).
Robespierre, l'homme de la Révolution
Pendant la Révolution, il est constituant et s'impose comme orateur à l'Assemblée et aux Jacobins. Ses discours séduisent les "patriotes".
Robespierre en est le prophète et le maître. Au moment où la France est menacée de toutes parts, les Jacobins unissent la moyenne et la petite bourgeoisie, les sans-culottes ainsi que la bourgeoisie et la paysannerie révolutionnaires.
Favorables à la République, dominés par Georges Danton, Jean-Paul Marat et Maximilien de Robespierre, les montagnards connurent leur apogée au printemps de 1793, avec 300 députés à la Convention nationale, pour la plupart élus de la Seine et des grandes villes.