Les premiers habitants connus de la Palestine historique furent les Cananéens, qui n'ont rien de commun avec les Palestiniens arabophones actuels. Le terme de Cananéen peut être considéré comme un synonyme du mot Phénicien.
Il y a depuis deux cents ans environ, des villages de Juifs d'origine russe, des Druzes, des Samaritains et des Circassiens. L'araméen n'est plus qu'une langue liturgique en Palestine, mais a survécu en Syrie et en Irak, dans de petites communautés.
La colonisation israélienne des territoires palestiniens.
Histoire. Le Conseil national palestinien déclare unilatéralement l'indépendance de la Palestine le 15 novembre 1988 à Alger, lors de sa dix-neuvième réunion. L'Algérie est le premier pays à reconnaître l'État de Palestine.
Sous mandat britannique à partir de 1920, la Palestine est finalement partagée par l'ONU en 1947 avant que David Ben Gourion ne proclame l'indépendance d'Israël en 1948.
Dans l'usage courant, le plus ancien est « pays de Canaan » (Canaan désigne un peuple). Les Juifs appelaient la région Eretz Israël, la terre d'Israël, qui fut divisée après la mort du roi Salomon entre les royaumes d'Israël au nord et de Juda au sud.
On sait que l'ancien royaume d'Israël, lors de son apogée sous le règne du roi David (au début du Xe siècle avant notre ère), englobait le territoire actuel d'Israël ainsi qu'une partie de la Jordanie et de la Syrie. À la mort du roi Salomon en 922 (avant notre ère), le pays fut divisé en deux parties.
Les Juifs souhaitent protéger des territoires afin d'y établir leur État, et les Arabes veulent instaurer un État palestinien. Plusieurs trêves permettent aux parties de se réarmer. Israël reçoit notamment des armes de la part de l'Union soviétique, par le biais de la Tchécoslovaquie.
En 1948, pendant la guerre qui l'oppose aux pays arabes voisins, l'État juif envisagé dans la résolution déclare son indépendance sous le nom d'Israël et prend le contrôle de 77 % du territoire de la Palestine sous mandat, notamment de la majeure partie de Jérusalem.
1939 : Le Livre blanc britannique préconise l'indépendance de la Palestine pour 1947, la soumission de l'immigration juive à l'accord des habitant·es arabes et des mesures limitant l'acquisition de terres par les sionistes.
Israël est le nom que s'est donné, selon la Bible, Jacob, fils d'Isaac et petit-fils d'Abraham, d'après une expression hébraïque qui signifie : «Dieu s'est montré fort». Jacob aurait en effet combattu toute une nuit contre un homme qui se révéla être un ange envoyé de Dieu.
Ce sont en fait les Soviétiques qui, les premiers, reconnaissent de jure Israël (c'est-à-dire une reconnaissance définitive et plénière), alors qu'au même moment les États-Unis ne le reconnaissaient que de facto (c'est-à-dire de manière provisoire ou limité à certains rapports juridiques).
Les gènes des individus cananéens se sont révélés être un mélange de personnes néolithiques locales et de migrants du Caucase, qui ont commencé à apparaître dans la région au début de l'âge du bronze.
D'origine indo-européenne, les Philistins n'étaient pas des sémites. Ils n'étaient pas circoncis. Cependant, il semble qu'ils se soient très vite assimilés à la population de Canaan, avant de se faire absorber entièrement par cette terre à laquelle ils avaient donné leur nom.
Les auteurs de la Bible hébraïque ont précisé que les Philistins ne leur ressemblaient pas : ce groupe d'« incirconcis » est décrit dans plusieurs passages comme venus du « pays de Caphtor » (Crète moderne) avant de prendre le contrôle de la région côtière de ce qui est maintenant le sud d'Israël et la bande de Gaza.
Le 29 novembre 2012 , l'État de Palestine est reconnu comme État observateur non-membre de l'ONU. En 2017, l'État de Palestine est reconnu par 136 États (70,5 % des 193 États membres que compte l'Organisation des Nations unies).
En 2020, Israël normalise ses relations diplomatiques avec au moins 5 pays : les Émirats arabes unis et Bahreïn lors des « Accords d'Abraham » (15 septembre), le Soudan (23 octobre), le Maroc (10 décembre) et le Bhoutan (12 décembre).
L'État d'Israël, indépendant depuis 1948, n'est pas reconnu par 21 États membres de l'ONU (voir Conflit israélo-arabe).
À l'heure actuelle, 32 états membres de l'Organisation des Nations Unies ne reconnaissent pas l'État d'Israël : 18 des 22 membres de la Ligue arabe : l'Algérie, le Bahreïn, les Comores, Djibouti, l'Irak, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, Oman, le Qatar, l'Arabie Saoudite, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la ...
Réligion. Les Palestiniens sont, très majoritairement, des musulmans sunnites. Selon les estimations, les chrétiens représenteraient entre 3 et 6% de la population ; ils appartiennent à différentes confessions.
Après trois réunions d'urgence sur le conflit israélo-palestinien, le Conseil de sécurité de l'ONU n'est toujours pas parvenu à un accord commun, en raison du blocage d'un pays : les Etats-Unis.
1On présente couramment la création de l'État d'Israël en 1948 comme la conséquence de la Shoah, et, à l'évidence, il y a un lien entre la Catastrophe et la réalisation des aspirations politiques du mouvement sioniste – la seule proximité chronologique le suggère.
L'Etat d'Israël n'est pas un Etat confessionnel. Les Juifs relèvent pour la plupart du judaïsme « traditionnel » (55%), libéral ou conservateur ; 17% sont « orthodoxes » et 8% haredim (« ultra-orthodoxes »). 20% des Juifs israéliens se déclarent non religieux.
Cette région correspond plus ou moins aujourd'hui aux territoires réunissant l'État d'Israël, la Palestine, l'ouest de la Jordanie, le Liban et l'ouest de la Syrie.