La résistance intérieure française, appelée en France la Résistance, englobe l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'armistice du 22 juin 1940 jusqu'à la Libération en ...
PORTRAITS - Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette, Germaine Tillion et Jean Zay, ces quatre grands noms de la Résistance, font leur entrée au Panthéon mercredi. Il y a eu Jean Moulin et André Malraux avec son fameux "Entre ici, Jean Moulin" prononcé en 1964.
Les chiffres avancés varient de 300 000 à 500 000 résistants pour l'année 1944. Robet O. Paxton donne le chiffre de 300 000 cartes de combattants délivrées : 130 000 à des Déportés, 170 000 à des Combattants Volontaires de la Résistance.
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
La Résistance, c'est l'ensemble des hommes et des femmes qui, en France, ont résisté après la défaite de l'armée française face à l'armée allemande. En juin 1940, neuf mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, la France est vaincue par l'Allemagne qui occupe une partie de son territoire.
Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l'effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants (aviateurs par exemple) puis la formation de maquis.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
par Hitler (22 juin 1941) que le P.C. clarifie ses positions. Il essaie de briser son isolement en créant son propre mouvement de résistance, le Front national de lutte pour l'indépendance de la France (F.N.). Il tente, non sans difficultés, d'engager ses groupes d'action dans les attentats contre l'occupant.
Parmi les théoriciens de la résistance non violente figurent les Américains Richard Gregg et Gene Sharp, Martin Luther King, l'Anglais Adam Roberts (en), l'Allemand Theodor Ebert (de) et les Français Jean-Marie Muller et Jacques Sémelin.
Afin de brouiller les pistes, les résistants peuvent démultiplier les pseudonymes. Le général Delestraint (chef de l'Armée secrète) est tour à tour "Vidal", "Mars", "Chevalier", "Delé" ou encore "Duchêne". Il est néanmoins arrêté par la Gestapo.
Ces combattants résistants, appelés des partisans, volaient des armes, faisaient sauter des voies ferrées et tendaient des embuscades aux soldats allemands.
Tous les résistants n'étaient pas des militaires de carrière, la plupart étaient de simples civils. Les résistants sont souvent jeunes ; beaucoup n'ont pas 25 ans. Leurs actions sont de nature variée. Des journaux clandestins furent publiés.
C'est l'ensemble des hommes et des femmes qui, en France, ont résisté après la défaite de l'armée française face à l'armée allemande. En juin 1940, neuf mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, la France est vaincue par l'Allemagne, qui occupe une partie de son territoire.
Georges Bidault, qui a succédé à Jean Moulin à la tête du CNR, a également joué un rôle très important au sein de la résistance. On peut aussi citer, parmi les grands héros, Henri Frenay, André Dewavrin (appelé le colonel Passy), ou encore Pierre Brossolette.
Ils avaient très peu à manger, froid, peu de vêtements et ceux qui avaient de bonnes chaussures, les prêtaient aux autres pour les gardes de nuit. Ils devaient descendre en plaine pour aller chercher de la nourriture sachant que le danger était proche.
Les résistants sont surnommés « maquisards » ou « fellagas » (en arabe algérien et en français d'Algérie), cachés dans des régions rurales, forêts ou montagnes.
sabotages, armes dans le maquis : préparation à la libération ou gêne de l'ennemi. Sont contre l'occupant, contre Vichy et sa politique... Veulent un retour à la république. Importance des valeurs de liberté, égalité fraternité, justice...
Dans la deuxième moitié du 19e siècle, les chefs des empires islamiques (empire toucouleur d'Ahmadou, empires de Samori et de Rabah) dans l'espace sahélo-soudanais utilisèrent les moyens de la diplomatie et de la guerre, concluant des alliances entre eux pour organiser la lutte contre la France.
Les motivations des résistants étaient diverses : -refus de la défaite et de l'occupation allemande -refus du régime de Vichy et de la collaboration -refus de la répression et des mesures antisémites, -volonté de combattre pour libérer la France.
Le régime de Vichy : une apparence de légitimité
Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil. Pétain appelle dès le lendemain à cesser le combat, et signe l'armistice dès le 22 juin.
16 juin 1940
Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy.
René Hardy est accusé, après guerre, d'avoir dénoncé Jean Moulin aux Allemands et comparaît dans deux procès, en 1947 puis en 1950.