La critique morale de l'inconscient freudien. Sartre s'est fortement opposé à l'hypothèse de l'inconscient. Selon lui, croire à la réalité de l'inconscient, c'est rejeter ce qui pourtant est fondamental : la liberté.
Face à cette doctrine, Alain fait la première critique suivante : La plus grave de ces erreurs est de croire que l'inconscient est un autre Moi ; un Moi qui a ses préjugés, ses passions et ses ruses ; une sorte de mauvais ange, diabolique conseiller.
Le dualisme consiste à opposer conscience et inconscient : la première appartient au psychisme, à l'esprit et le second à l'organique, au corps. Freud considère que l'inconscient est également psychique et peut avoir pour conséquence certaines névroses.
Dans le langage courant, le concept de conscience peut être opposé à l'inconscience, à l'inattention, à la distraction, au divertissement, etc. Lorsqu'il s'agit de l'étudier, c'est avant tout la philosophie qui a été et est concernée.
Avant Freud. L'idée d'inconscient a surgi au cœur du xix e siècle à partir de plusieurs sources différentes. La première fut celle des philosophes. Certains historiens des idées font remonter l'origine de l'inconscient à Baruch Spinoza, Gottfried Leibniz, ou même à l'Antiquité.
L'Interprétation des rêves est donc bien le livre fondateur de la psychanalyse. Jusqu'à sa mort, en 1939, Freud ne cessera de répéter que la compréhension d'un rêve est une «voie royale» pour celle de l'inconscient.
Sigmund Freud
Fondateur de la psychanalyse, une méthode d'investigation des processus psychiques, Freud développe la théorie de l'inconscient.
Or, la thèse fondamentale de Hegel est que cette dialectique n'est pas seulement constitutive du devenir de la pensée, mais aussi de la réalité ; être et pensée sont donc identiques. Tout se développe selon lui dans l'unité des contraires, et ce mouvement est la vie du tout.
Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». À douter de tout – de Dieu, de la liberté, du bien, du mal… – que reste-t-il ? Une seule et unique certitude : Descartes reste l'auteur de ses propres pensées.
Selon Bergson, toute conscience est anticipation ou attente de quelque chose ; lorsque je suis conscient je suis toujours en train d'attendre quelque chose de l'avenir. Si ma conscience n'attend plus rien , elle est un songe et donc presque inconsciente car la conscience suppose une attention.
Pour Freud, l'inconscient représente les souvenirs refoulés qui subissent la censure, elle-même inconsciente, et qui cherchent à tout prix à se manifester à la conscience en contournant la censure.
Freud défend ici l'hypothèse d'un inconscient, conçu comme une force dynamique qui a une influence sur nos conduites. Cette hypothèse lui semble nécessaire pour comprendre l'origine de la plupart de nos pensées et légitime car elle permet de soigner.
Pour de nombreux intervenants dans la critique externe de la psychanalyse, les positions de Freud sur le déterminisme demeurent cruciales, tout comme elles le sont pour tout autre projet de « faire science ». On peut citer Frank Sulloway, Jacques Van Rillaer, Jacques Bouveresse, Ludwig Wittgenstein, Karl Popper.
L'idée d'inconscient renvoie à l'idée selon laquelle le moi ne serait pas parfaitement transparent à lui-même, qu'il y aurait un ensemble de représentations, d'images, d'idées, qui ne pourraient pas en raison de leur caractère perturbant parvenir à la conscience, systématiquement refoulées par celle-ci.
Pour Alain, l'hypothèse de l'inconscient est scandaleuse car elle dépossède le sujet de son jugement moral, l'assassin, par exemple, se trouve comme disculpé de ses pulsions sanguinaires et violentes. C'est comme « un monstre« , cet inconscient mystérieux découvert par la psychanalyse.
Pensée et conscience
Dans cette mesure, elle est ce par quoi le sujet prend conscience de lui-même. Le simple fait de penser me montre immédiatement que je suis : « Je pense, donc je suis » (Discours de la méthode). La pensée distingue le sujet des choses et des causes mécaniques.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Marx l'économie : une critique du capitalisme
– Dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent, en effet, dans des relations déterminées et nécessaires. – L'existence d'une classe sociale est donc directement conditionnée par ces rapports de production s'établissant entre les hommes.
Il soutient que par son matérialisme, l'analyse marxiste a refusé de considérer que c'est non pas les moyens matériels de l'État, ou encore la structure de production de la société, qui font que l'État est reconnu comme légitime, mais le fait qu'il concentre du capital symbolique en très grande quantité.
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences...).
Le concept d'inconscient n'est pas moral
D'une part, pour lui, il semble absurde d'affirmer l'existence de pensées auxquelles on ne pense pas : toute pensée requiert un sujet qui les pense. De ce point de vue, l'inconscient est une invention, à la manière d'un personnage mythique.
L'inconscient, le courant philosophique de Freud en un mot. Sigmund Freud fut un psychanalyste autrichien qui mena plusieurs expériences sur le psychisme. Ces recherches débouchèrent notamment sur deux grandes découvertes, à savoir l'inconscient et la sexualité infantile.