Hobbes s'oppose ici évidemment fortement à Descartes, qui, du point de vue de l'entendement, conçoit comme diamétralement contraires l'esprit et la matière, puisqu'il s'agit des deux seules substances qu'il reconnaît.
En effet, selon Rousseau, Hobbes s'est basé sur l'homme en société pour décrire l'homme dans l'état de nature et est ainsi tombé dans une illusion rétrospective qui fausse sa conception de l 'homme naturel. Ainsi, dans la théorie rousseauiste, ce qui distingue l'homme de l'animal n'est pas la parole mais la liberté.
2°) Chez Locke, la loi naturelle oblige chacun à respecter les droits de tout homme : elle a valeur universelle. Chez Hobbes, les contrats issus de l'application des trois premières lois du Léviathan ne créent un ordre inviolable qu'entre les contractants.
L'histoire de la philosophie oppose généralement Descartes à Spinoza, sur des thèmes aussi décisifs que ceux des rapports de l'âme et du corps, de l'effectivité ou du caractère illusoire de la volonté et de la liberté.
Le monde intellectuel résonne encore de la querelle qui opposa au XVIIIe siècle les deux pôles de la pensée française : Voltaire, écrivain caustique et brillant causeur, symbole du raffinement aristocratique de l'Ancien Régime, et Jean-Jacques Rousseau, génie torturé par l'écart entre ses idéaux moraux et sa difficulté ...
Voltaire le mondain à qui tout réussit, Rousseau le misanthrope isolé : tout les oppose. Jusqu'aux idées politiques qu'ils inspirent après leur mort. « Avec Voltaire, c'est un monde qui finit.
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.
Rejet, ce qui ferait de Spinoza l'inspirateur de la philosophie postkantienne à laquelle s'oppose assidument Schopenhauer.
Voilà le premier argument qu'apporte Descartes pour soutenir l'existence d'un être de toutes les perfections. Dieu existe, car il est le seul Être pouvant être la cause de notre idée de Dieu, étant donné que cette idée doit avoir une cause qualitativement égale ou supérieure à elle-même.
La liberté consiste uniquement dans le fait que les hommes sont conscients de leurs appétits et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés.
Alors que chez Hobbes, elle pousse l'homme à quitter sa condition naturelle, chez Rousseau, elle semble avoir tout fait pour qu'il se complaise dans cette condition et ne la quitte point. En ses termes, « on voit du moins, le peu de soin qu'a pris la nature de rapprocher les hommes par des besoins mutuels »66.
En matière de morale, Hobbes pense que l'homme doit agir selon les lois d'un "égoïsme utilitaire" qui découle de l'instinct de conservation (conatus) et de domination. Sa philosophie naturaliste construite à partir de la sensation, est inséparable de la science, notamment celle du corps humain.
Locke soutient, principalement contre Descartes, les cartésiens et les rationalistes, qu'il n'y a pas de principes innés.
Pour Hobbes, cet état de nature est justement caractérisé par un état permanent de guerre de tous contre tous. Pour lui, en effet, « l'homme est un loup pour l'homme », expression qui est la traduction du homo homini lupus du Latin Plaute (II e siècle av.
corrompt." - Jean-Jacques Rousseau.
« L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt. » Quiconque a déjà entendu parler de Jean-Jacques Rousseau ou lu son oeuvre connaît cette proposition. Elle est au fondement de sa représentation de l'être humain, mais aussi de sa conception de la pédagogie, qu'il présente longuement dans son Émile.
Théiste ou Déiste
Se dit d'une personne qui croit qu'il existe un Dieu ou des forces transcendante mais qui n'appartient pas pour autant à une religion spécifique.
Dieu, pour Descartes, est celui qui assure et garantit l'existence du moi ; non seulement il m'a créé, mais encore il me maintient sans cesse dans l'existence. Pour Descartes, sans Dieu, aucune science ne peut être certaine, pas même les mathématiques ; c'est lui qui est le fondement de tous les principes.
Pour cela, Platon distingue l'athée relatif, qui n'admet pas telle ou telle divinité, et l'athée absolu (parapan atheos), qui ne croit à l'existence d'aucun dieu. Le concept philosophique de croyance sert à souligner la signification intellectuelle de l'athéisme.
En affirmant que Dieu cause l'être formel des idées, Spinoza indique que celles-ci sont des êtres réels tout comme les autres choses de la nature, que, tout comme les autres choses, leur réalité leur vient de la réalité absolue, et que sous cet aspect il n'y a pas de différence entre les idées et les autres choses.
« Cette chose est dite libre, déclare Spinoza, qui existe par la seule nécessité de sa nature et est déterminée par soi seule à agir. » Une telle définition rejette toute idée de choix, et fait dériver la notion de liberté de celle de suffisance : Dieu est libre en ce qu'il se suffit, n'agit qu'en vertu de sa propre ...
Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre. Ce n'est pas la folie qui est capable de bouleverser le monde, c'est la conscience. On ne désire pas les choses parce qu'elles sont belles, mais c'est parce qu'on les désire qu'elles sont belles.
Nietzsche définit sa philosophie comme un « platonisme inversé ». Tout en lui s'oppose aux entités métaphysiques platoniciennes, valorisées au détriment de la vie. Mais il partage avec Platon l'ambition politique d'ériger de nouvelles valeurs et de forger un homme nouveau.
Selon Protagoras, l'homme est la mesure de toutes les choses : à propos des choses qui sont, c'est-à-dire qui se manifestent à lui, il dit, il juge, il pense qu'elles sont, existent, sont vraies ; à propos de celles qui ne sont pas, c'est-à-dire qui ne se manifestent pas à lui, il dit, il juge, il pense qu'elles ne ...
Sans Descartes, il n'y aurait donc pas eu en philosophie d'invention de la « conscience » (et avant elle de la « consciousness »), mais celle-ci n'est pas tant le fait de Descartes lui-même que le résultat des problèmes posés par l'interprétation de sa doctrine.