Qui souffrent le plus de la
La famine se profile à l'horizon dans le nord-est du Nigéria, en Somalie, au Soudan du Sud, au Yémen et aux alentours, près de 1,4 million d'enfants étant cette année en danger de mort imminente du fait de la malnutrition aiguë sévère.
Le Soudan du Sud est l'un des endroits les plus affamés de la planète. Des décennies de conflit généralisé, de destruction et de déplacement font que le pays est confronté à une urgence humanitaire.
Tous les pays du monde sont touchés par une forme ou une autre de malnutrition. La lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes est l'un des défis les plus importants pour la santé mondiale. Les femmes, les nourrissons, les enfants et les adolescents sont particulièrement exposés au risque de malnutrition.
La famine est souvent associée à un manque de nourriture. Or, de plus en plus, elle n'est pas seulement provoquée par une insécurité alimentaire, mais aussi par un manque d'eau salubre et par des problèmes d'assainissement et de santé, notamment en ce qui concerne la prévention et le traitement des maladies.
Environ 30 millions de personnes se trouvent en situation de grave insécurité alimentaire et de malnutrition dans le nord-est du Nigeria, au Soudan du Sud, en Somalie et au Yémen. 10 millions d'entre elles sont désormais confrontées à la famine.
En 2022, 9,2 % de la population mondiale (735 millions de personnes) a souffert de faim chronique, c'est-à-dire de ne pas avoir accès à une alimentation suffisante pour mener une vie active (contre 7,9 % en 2019).
À l'échelle mondiale, ce sont les pays d'Afrique subsaharienne qui ont la plus forte prévalence de malnutrition. Mais les pays du sud de l'Asie (Inde, Bangladesh, etc.) du fait de leur importante population abritent le plus grand nombre de personnes souffrant de la faim.
Les famines modernes sont provoquées par des dérèglements ou défaillances multiples : climat, économie locale, appareil d'État et communauté internationale.
Définition de la malnutrition
Selon l'OMS, la malnutrition se définit par les carences, les excès ou les déséquilibres dans l'apport énergétique et/ou nutritionnel d'une personne. ² C'est un état nutritionnel qui est la conséquence d'une alimentation mal équilibrée en quantité et/ou en qualité.
Le Burundi est le pays où l'on mange le moins. (Suivi par le Yémen et l'Inde)Le Royaume-Uni est le pays où la population paye le plus cher pour s'alimenterL'Arabie Saoudite est le pays où l'hygiène alimentaire est la plus préoccupante (le plus fort taux d'obésité soit 42% de la population est enregistré au Koweït).
Les pays qui consomment le plus de produits malsains sont, dans l'ordre, L'Arménie, la Hongrie, la Belgique, la République tchèque, le Kazakhstan, le Bélarus, l'Argentine, le Turkménistan, la Mongolie et la Slovaquie.
Le pays le plus végétarien dans le monde est le Bangladesh, où seulement quatre kilos de viande sont consommés par an et par une personne, selon les chiffres de 2009 auprès de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Selon le rapport sur les points chauds de la faim, publié conjointement par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Programme alimentaire mondial, les habitants du Soudan du Sud, du Yémen, et des régions Nord de l'Ethiopie et du Nigeria, sont particulièrement exposés.
La pauvreté demeure l'une des principales causes de la faim en Afrique. Plus de la moitié des Africains vivent au-dessous du seuil de pauvreté (avec moins de 1,50 dollar par jour) et plus des trois quarts habitent dans les zones rurales14.
1La faim peut prendre plusieurs aspects, mais ses deux manifestations les plus connues sont d'une part la malnutrition, qui peut se définir comme un déséquilibre de la ration alimentaire en quantité et/ou en qualité, d'autre part la famine, forme beaucoup plus violente et extrême.
Pour ce faire, il faut investir dans les petits exploitants agricoles, régénérer les sols dans le monde entier, renforcer la résistance au climat des systèmes agricoles, promouvoir et subventionner des cultures plus nourrissantes et apporter un soutien financier plus important aux personnes vivant dans la pauvreté.
Fournir un soutien aux petits producteurs et personnes marginalisées sur le long terme pour les aider à faire face aux chocs et améliorer leur productivité et leur accès aux marchés. Investir dans les programmes agricoles conçus pour combattre la malnutrition.
Augmenter les capacités de la productivité agricole et renforcer les systèmes durables de production de nourriture sont nécessaires pour permettre de réduire le problème de la faim.
Les États-Unis sont les premiers exportateurs mondiaux de produits agricoles et alimentaires. La France n'est plus que sixième. C'est le Brésil qui est premier dans le plus grand nombre de produits différents.
Algérie. Accrochée tout au nord du continent, l'Algérie est perchée à la première place du podium des plus grands pays africains. Peuplée d'environ 43 millions d'habitants, soit les deux tiers de la population française, sa superficie de 2,38 millions de km² représente presque 4 fois celle de l'Hexagone !
L'Afrique demeure le continent ayant la prévalence de la sous-alimentation la plus élevée, elle affecte presque 21% de la population (soit plus de 256 millions de personnes).
Les premières grèves de la faim ont été relevées à la fin du 19e siècle, provenant de prisonniers et prisonnières politiques à Saint-Pétersbourg et en Sibérie. Un mouvement repris au début des années 1900 par des suffragettes britanniques, incarcérées pour avoir prôné le droit de vote pour les femmes.
L'augmentation du volume de la nourriture produite et de sa diversité pour aller vers une alimentation plus saine en 2050, tout en limitant la déforestation, nécessitera une forte diversification des systèmes de culture et d'élevage.
La famine est une situation dans laquelle la population d'une zone géographique donnée, ou seulement une partie de cette population, manque de nourriture. L'état de sous-alimentation est atteint à moins de 1 200 kilocalories par jour et par personne, la moyenne normale est de 1 600 (enfant) à 2 900 kcal (adolescent).