Ce "Qui suis-je?" Nietzsche montre que l'oeuvre est à l'image de l'homme et de l'esprit qui l'a conçue : jaillissante, poétique, erratique, aristocratique, imprévisible, contradictoire, surprenante. Elle ne peut laisser quiconque indifférent. "Sois celui que tu es", commande Nietzsche à son lecteur.
Nietzsche pense que tous les idéaux, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, ont la même finalité, celle d'inventer un au-delà meilleur que l'ici-bas et d'imaginer des valeurs « transcendantes ». Nier le vrai réel au nom de fausses réalités au lieu de l'assumer et de le vivre tel qu'il est.
La question "qui suis-je ?" rappelle l'injonction, le commandement fait par le dieu Apollon à Socrate "connais-toi toi-même". Socrate prend au sérieux ce commandement : en sachant qui on est, on prend soin de soi, on se soucie de soi comme il convient, avec l'ardeur et l'efficacité requises.
La question « qui suis-je ? » interroge notre identité personnelle . L'identité est le fait pour un être de demeurer le même (idem) à travers le temps. La personne désigne un être pensant capable de réflexion qui peut se considérer soi-même comme étant identique à soi à travers le temps et l'espace.
Il affirme que le monde juste est totalement absent de notre société et que, de ce fait, l'existence n'a aucun sens. Il conduit alors les faibles à renier la vie ; le nihilisme actif est plutôt considéré comme un nihilisme "des forts". Il consiste à abandonner certaines valeurs pour en adopter de nouvelles.
La vie est naturellement faite d'ombre et de lumière.
C'est, selon Nietzsche, grâce à cet équilibre des choses, par-delà le bien et le mal - pour reprendre l'un de ses plus célèbres ouvrages - entre nos faiblesses et la faculté de pouvoir aller de l'avant que l'on va pouvoir affirmer notre force vitale.
Dans le Crépuscule des idoles, il déclare ainsi : « La valeur de la vie ne saurait être évaluée. Pas par un vivant, car il est partie, et même objet de litige ; pas davantage par un mort, pour une tout autre raison ». Pour Nietzsche, la vie n'est digne d'être vécue seulement si nous avons des buts à atteindre.
Le Jeu Qui Suis Je est un jeu de cartes dont le but est de deviner le personnage mis sur le front en posant des questions pour lesquelles la réponse ne pourra être que oui ou non.
Qui suis-je ? (Réponse : le chapeau)
Il est généralement défini comme un ensemble de représentations, qui reflète ce qu'un individu perçoit et pense de lui-même (Markus, Wurf, 1987).
Le philosophe écossais David Hume (1711-1776) remet tout en question systématiquement, et fait de cette expérience le socle de sa pensée "sceptique".
Dans ce conte philosophique, Bruno Latour se saisit de l'expérience du confinement pour nous aider à comprendre la réalité du changement climatique et ses conséquences sur nos vies. Pour illustrer la radicalité du changement que nous devons opérer pour survivre, il se réfère à la Métamorphose de Kafka.
Nietzsche condamne donc la position dogmatique de Platon en matière de moral et lui oppose un perspectiviste allant en faveur de la vie et de ses conflits. Toutefois il reconnaît une distinction au sein de l'œuvre de Platon entre ce qui relève de l'homme lui-même et ce qui relève de la pensée de Socrate.
Quant à la pensée nietzschéenne. En morale : le Nihilisme exprime la ruine des valeurs de la civilisation occidentale. Soit le « nihilisme psychologique », dans lequel le devenir de l'homme se révèle vide et sans but à partir, entre autres, du motif de « la mort de Dieu ».
Nietzsche va plus loin, et s'oppose même au dualisme classique que l'on effectue entre âme et corps : l'être n'est que corps puisque l'être n'est que instinct.
Je suis, c'est incontestable; mais de cette proposition «je suis», je ne puis pas tirer autre chose, c'est une conscience très pauvre, à peine une connaissance. C'est là, dit Kant, tout le texte de la psychologie rationnelle.
Hamlet a marqué tous les esprits, dans la tragédie de Shakespeare, avec sa question tourmentée au début du troisième acte, "To be or not to be" ("Être ou ne pas être").
Celui qui m'a créé décide de la durée du temps que je mesure. Qui suis-je ? Réponse : un sablier !
13) Quelle porte me désignera l'autre personne si je lui demande quelle est la porte du paradis ? (Si je demande à celui qui dit la vérité, il désignera la porte de l'enfer puisque c'est celle que le menteur m'aurait montré.
Qui suis-je ? La loupe.
Qu'est ce qui chute sans jamais toucher le sol ? La température !
Vivre, c'est toujours produire des valeurs, produire des jugements, produire des interprétations. Il faut donc trouver un critère immanent à la vie, au sein de ces jugements. C'est ce que Nietzsche appelle la « volonté de puissance ».
Le but de l'existence n'est pas de trouver le bonheur : c'est de trouver son utilité
La vérité devient donc une conformité entre deux connaissances, entre deux représentations dont l'une est . le substitut de la réalité et dont l'autre contient ce que je conçois de cette réalité. Or cette mise en rapport ne se produit que dans le jugement, par la comparaison entre le prédicat et le sujet.