Pierrot : Paysan, amoureux de Charlotte qui ne l'aime pas en retour. Il sauve
Il lui promet le mariage; la paysanne, d'abord hésitante, se laisse emporter par l'idée de devenir noble. Pierrot revient alors que Dom Juan baise la main de sa promise. Il s'énerve et veut s'interposer; mais il doit s'avouer vaincu face aux soufflets assenés par celui qu'il a sauvé.
C'est un dénouement extrêmement spectaculaire
Le mouvement se sortie de Dom Juan est interrompu par l'irruption de la statue « Arrêtez » (17). Ce dénouement coïncide avec une fin, la mort de Dom Juan qui est présentée de façon insistante: « sa perte » (2), « une mort » (21), « sa mort » (27). B)
Don Juan est mort de la main du Commandeur.
Dom Juan nous apprend que la fidélité à soi-même est ainsi la première éthique d'une vie publique, et nous avertit du risque encouru lorsque que l'on renonce à son intégrité. Dom Juan n'adhère pas au système de valeurs religieuses qui fondent la bienséance de son temps.
Mathurine et Charlotte
Ces deux paysannes sont les victimes de Dom Juan.
Le spectre annonce et fait voir à Dom Juan sa mort tout comme Elvire lors de ses avertissements répétés. D'ailleurs on peut rapprocher ce spectre d'Elvire. En effet le spectre est une « femme voilée » (didascalie du début de la scène 5) + Dom Juan dit « Je crois connaître cette voix ».
Dom Juan meurt à la fin de la pièce, tué par la statue du Commandeur. C'est un châtiment divin, qui a été annoncé dès le début de la pièce. Sganarelle le précise bien dans le dernier acte, Dom Juan est puni pour ses péchés.
La pièce commence alors que Don Juan vient de quitter Done Elvire, une femme de la noblesse qu'il avait épousée après l'avoir enlevée d'un couvent. Done Elvire tente d'obtenir des explications mais Don Juan a déjà filé, avec une autre. Il rencontre Charlotte une paysanne qu'il séduit aussitôt.
On peut évoquer un dénouement tragique, non seulement en raison de la mort de personnage titre, mais aussi parce que Don Juan épouse jusqu'à la fin sa destinée. Son châtiment est d'ailleurs annoncé tout au long de la pièce.
Sganarelle fait le portrait de Dom Juan - il fait « l'ébauche d'un personnage », il le peint au « coup de pinceau », il veut aussi le « comprendre ». Ce qui en ressort est que Dom Juan est… Dom Juan apparaît à travers les propos de Sganarelle comme un libertin, c'est-à-dire comme un infidèle, un inconstant.
a. Martine est en colère contre Sganarelle car il dépense l'argent du ménage pour ses plaisirs.
Dom Juan : un libertin
Le portrait que Sganarelle fait de son maître n'est guère positif. Il le présente d'abord comme un libertin qui ne respecte pas le mariage : "épouseur à toutes mains".
Dom Juan, ayant aperçu un homme attaqué par trois autres, s'est précipité à son secours, suivi par Sganarelle. Tous deux sont déguisés. DOM CARLOS, l'épée à la main. – On voit, par la fuite de ces voleurs, de quel secours est votre bras.
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Elle demande des explications sur la fuite de son mari. Dom Juan feint de ne pas la reconnaître puis essaie de charger son valet Sganarelle de répondre à sa place. Finalement, il prétexte qu'il s'est enfui parce qu'il a été pris de repentir après le mariage (parce qu'il a enlevé Elvire d'un couvent).
Voici le détail de l'histoire : un Commandeur, personnage noble espagnol, est tué par Don Juan alors qu'il tente de sauver l'honneur de sa fille qui vient d'être abusée dans ses propres appartements. Après sa mort, on le place dans un somptueux mausolée, dans lequel se trouve une grande statue de pierre à son image.
Casanova est un séducteur qui, à la différence de Don Juan ou du Valmont des Liaisons dangereuses, accepte de tomber amoureux, adore être subjugué, jouit de perdre le contrôle – jusqu'à un certain point.
L'interlocateur de Sganarelle est Gusman, valet de Dona Elvire. Nous apprenons qu'Elvire, abandonnée par Don Juan, vient pour le retrouver.
Il s'agit d'une attaque singulièrement violente visant tout autant Le Tartuffe que Le Festin de Pierre, dont l'auteur : Molière (nommément cité, ce qui est rare dans les polémiques théâtrales de l'époque) est accusé d'avoir « fait monter sur le théâtre » le libertinage, l'impiété et l'athéisme.
un feu invisible me brûle, je n'en puis plus, et tout mon corps devient un brasier ardent. Ah ! (Le tonnerre tombe avec un grand bruit et de grands éclairs sur Dom Juan ; la terre s'ouvre et l'abîme ; et il sort de grands feux de l'endroit où il est tombé.)
Dom Juan a été rapidement écrite par Molière après l'épreuve de censure avec Tartuffe, et c'était censé être une pièce satirique sur l'hypocrisie parmi la noblesse en France. Dom Juan s'est avéré plus controversé que Tartuffe ; le personnage éponyme est un athée franc et tente les gens à pécher pendant la pièce.
Dom Juan ne dénonce pas explicitement et directement l'église et les dogmes chrétiens mais on peut lire la profession de foi matérialiste comme une raillerie du dogme de la Trinité et la scène du Pauvre comme la dénonciation de l'injustice divine, du faible secours qu'apporte Dieu et la prière aux indigents !
Tragi-comédie en cinq actes et en prose, comédie de cape et d'épée, comédie burlesque, parcours dans une île (la Sicile), Dom Juan représente l'histoire d'un fuyard et d'un séducteur qui ne croit rien sinon que « deux et deux font quatre ».
Dom Juan se revendique comme anticonformiste. Contrairement aux autres personnages, il ne montre aucune stupeur face à la statue du commandeur qui lui parle. Pour lui, qu'une statue se mette en mouvement prouve bien qu'il est hors du commun.
Elvire a plusieurs facettes dans cette scène. C'est une femme bafouée. Elle rappelle ce que Dom Juan lui a fait et "l'égarement de sa conduite". Elle symbolise toutes les femmes séduites par Dom Juan avec la périphrase : "les dérèglements de votre conduite".