En France, 6 l d'essence sur 10 sont vendus par la grande distribution. Et 1 l sur 10 est distribué par l'enseigne Leclerc. Via sa centrale d'achat internationale la Siplec (Société d'importation E. Leclerc) , Leclerc achète le carburant aux pétroliers et aux raffineurs (Total, BP, etc.).
la Norvège (10,7%) ; l'Algérie (10,3%) ; le Nigéria (9,6%) ; la Russie (8,7%).
En France, 11,8 % du pétrole provient des réserves saoudiennes, 10,3% de l'Algérie et 9,6% du Nigeria.
Une fois sorti de la raffinerie, le carburant est acheminé dans l'un des 200 dépôts français, par camion-citerne, en train ou via trois oléoducs, à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), au Havre (Seine-Maritime) et à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Ces oléoducs consistent en de grands tuyaux transitant sous terre.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
Le pétrole importé dans l'Union Européene provenait principalement de la Russie. Les gisements pétroliers russes fournissaient 48,4 % du volume total de pétrole importé dans l'UE au premier semestre 2021. Le second pays fournisseur est la Norvège avec 18 % des importations.
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
En 2021, sur des exportations russes totales de 489 milliards $, près de 178 milliards $ provenaient du pétrole, dont 104 milliards $ vendus aux pays européens, et 54 milliards $ du gaz naturel, plus 7 milliards $ du GNL, dont 43 milliards $ à destination de l'Europe.
C'est un gros accord que viennent de conclure l'algérien Sonatrach et le chinois SOOGL. Les deux groupes ont annoncé samedi 28 mai la signature d'un contrat de « partage de production pétrolière » d'un montant de 490 millions de dollars concernant un site du sud-est algérien.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
L'Europe importe environ 3 millions de barils par jour en provenance du Golfe persique, soit 45 % de ses importations pétrolières. En retour, l'Union européenne est le premier partenaire commercial de l'Arabie Saoudite, du Koweit et des Émirats Arabes Unis (30 à 40 % de leurs importations).
L'essence est un carburant d'origine fossile, issue de la distillation du pétrole. Il s'agit d'un mélange d'hydrocarbures et d'additifs. Les différents hydrocarbures utilisés comprennent : Entre 20 % à 30 % d'alcanes.
Et pour s'affranchir du pétrole russe, qui fait l'objet de sanctions de l'Union européenne, la France se tourne désormais davantage vers les Emirats Arabes Unis. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l'a annoncé ce dimanche matin sur CNews.
Pénurie annoncée en 2025 par l'Agence Internationale de l'Énergie. Depuis 2015, la chute du prix du baril a ralenti énormément les investissements des compagnies pétrolières.
En France métropolitaine, les raffineries sont principalement concentrées à proximité de deux zones portuaires : celle de Marseille – Fos avec deux raffineries (Fos-sur-mer, Lavéra) celle Basse-Seine avec deux raffineries (Gonfreville L'Orcher, Port-Jérôme/Gravenchon)
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Une fois transformé en carburant, le pétrole russe pourra être réexporté vers l'Europe, déjouant indirectement les sanctions qui frappent Moscou. En théorie, les Européens n'achèteront bientôt plus de pétrole produit en Russie.
Seulement, la tâche est herculéenne, surtout en ce qui concerne le gaz naturel: l'UE importe 90% du gaz qu'elle consomme, et 45% de ces imports proviennent de Russie.