Outre des pesticides, des tests réalisés en 2016 ont mis en évidence la présence de nombreux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ou de phtalates dans les protections externes, de dioxines et furanes ainsi que de DnOP (phtalate) dans les tampons.
En juillet dernier, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publiait un rapport détaillé affirmant que les substances chimiques identifiées dans les protections hygiéniques sont « sans risques ». Elles s'y trouvent « en très faible concentration » et dans des taux inférieurs aux seuils sanitaires.
Commercialisées ou confectionnées à la main, les serviettes hygiéniques lavables sont généralement composées d'une bande de coton dessus, d'un insert en tissu absorbant ou en fibre de bois à l'intérieur et d'un tissu anti-fuite dessous.
Durant la période de l'Antiquité
En période menstruelle, elles fabriquent des tampons périodiques à base de papyrus ramolli. Plutôt astucieux ! Du côté de la Grèce Antique, elles faisaient moins dans la délicatesse, en concevant des tampons avec des sortes de compresses enroulées autour de morceaux de bois...
La découverte majeure reste celle du gynécologue japonais Kyusaku Ogino (1882 - 1975) en 1924, qui met en évidence la loi d'Ogino, précisant la date d'ovulation entre le 12ème et le 16ème jour après le début des règles. Cette découverte changera alors la vision des menstruations par les scientifiques.
Les hiéroglyphes et papyrus, preuves des premières menstruations. Les premières preuves de menstruations nous sont parvenues de l'Égypte ancienne.
Les démangeaisons de la vulve peuvent avoir plusieurs causes : dermatologiques, infectieuses (bactérie, virus), irritantes, ou encore inflammatoire. Elles peuvent notamment survenir après un rapport sexuel et sont plus fréquentes pendant la grossesse.
La serviette se change toutes les 4 heures en moyenne, ou plus si votre flux est important, comme en début de règles par exemple. La porter plus de 4 heures favorise la macération du sang et donc la prolifération des bactéries, les irritations et les odeurs désagréables.
Le choc toxique staphylococcique est une maladie aigue grave pouvant survenir au cours des règles lors d'utilisation de dispositifs vaginaux (tampons, coupes menstruelles) chez des patientes souvent jeunes, en bonne santé et porteuses de la bactérie S. aureus productrice de TSST-1 au niveau vaginal.
La réponse est oui. Toutefois, il est déconseillé de nager avec une serviette hygiénique. En effet, les serviettes périodiques sont conçues pour absorber le liquide en quelques secondes. Ainsi, lorsqu'elles sont plongées dans l'eau, elles se remplissent complètement, ne pouvant plus alors absorber le flux menstruel.
Comment faisaient les femmes avant les serviettes hygiéniques ? Avant l'invention des serviettes sanitaires, elles avaient des solutions de fortune, comme des bandes de tissus enroulées pour absorber les pertes sanguines menstruelles.
Généralement, la nuit vous êtes allongée la plupart du temps. Le sang ne peut donc pas s'écouler facilement par gravité et il s'accumule au niveau du vagin avant de sortir par trop-plein. C'est ce qui peut provoquer des fuites, car un saignement brusque peut ne pas être absorbé par votre protection hygiénique.
La culotte menstruelle peut se porter comme unique protection hygiénique ou en complément d'un tampon ou d'une cup menstruelle. Pour la nuit, elle apparaît idéale en protection principale, et ce même en cas de flux abondants (la position allongée limitant la quantité de sang perdue).
Pendant toute la durée de vos règles, votre corps généralement évacue de 5 ml à 80 ml (soit jusqu'à 6 cuillères à soupe) de sang menstruel (10). Les règles sont en général plus abondantes au tout début du cycle menstruel (autour du premier et du deuxième jour) (10).
Lavez-vous les mains avant et après chaque changement de protection intime ; Nettoyez à l'eau claire ou avec un savon adapté votre zone intime deux fois par jour (matin et soir), pour la garder propre et éviter les odeurs.
Dans la grande majorité des cas (95 %), le cancer de la vulve est lié à une infection par un Papillomavirus oncogène (il existe plusieurs types d'HPV). Ce dernier est le plus souvent contracté chez la femme au moment de son activité génitale débutante, d'où l'intérêt de la vaccination chez les adolescentes.
A l'intérieur du vagin, un frottement irritant et douloureux peut signaler la présence d'une mycose ou d'une infection. Si la douleur est profonde, il peut s'agir d'une infection de la vessie ou de l'utérus, voire des ovaires. Moins graves, les douleurs peuvent aussi se traduire par des démangeaisons.
Résultat : les filles utilisent des torchons, des feuilles, du papier journal, des bouts de matelas ou même de la boue pour se protéger pendant leurs règles.
"Premier épisode: les femmes elles-mêmes interdisent les relations sexuelles pendant les règles, une façon de contrôler la fécondité par la peur. Deuxième épisode : le sang menstruel est utilisé pour faire honte aux femmes, pour les exclure des lieux de pouvoir".
Au paléolithique, l'homme et la femme sont des chasseurs-cueilleurs. Ils chassent différents animaux. Vivants en Afrique, le berceau de l'humanité, ils chassent des gazelles, des lions, des lapins, des oiseaux, etc.