Dans quels cas écrit-on elle a eue ? Justement, pour en arriver à écrire elle a eue , elle a eus ou elle a eues , où on a ajouté un e de féminin et un s de pluriel, il faut déclencher l'accord. L'accord n'a lieu que si le mot qui désigne ce qu'elle a eu est placé avant le verbe.
Il faut écrire : Les choix qu'elle a eu à faire ont changé le cours de sa vie. « Eu » reste invariable, car « les choix » n'est pas son COD mais celui de l'infinitif « faire ».
On ne met pas de t au participe passé eu . L'orthographe il a eut n'est pas correcte.
On écrira "a eu lieu", car lieu n'est pas le verbe.
Selon les règles d'orthographe françaises, il faut écrit « a-t-il » avec des tirets. En effet, le « t » est un « t » euphonique, qui a été ajouté pour faciliter la prononciation et non la contraction du pronom « toi » ou « tu ».
Les tournures correctes sont Qu'y a-t-il (que je ne trouve pas du tout pompeux) et Qu'est-ce qu'il y a, plus familier.
« Chance » est donc bien le COD de avoir, même si l'on dit « J'ai eu DE la chance ». Comme « chance » est placé avant l'auxiliaire, le participe passé s'accorde donc. S'il était placé après, on n'accorderait pas : « J'ai eu une chance incroyable ! »
Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire avoir ne se s'accorde jamais avec le sujet : il est invariable si aucun complément d'objet direct (COD) ne le précède. Les enfants ont joué toute l'après-midi. Ils auraient réussi s'ils avaient suivi nos conseils.
Participe passé du verbe avoir : eu. Donc, la représentation a eu lieu. En fait il s'agit du passé antérieur dans la phrase de départ : "la représentation eut lieu", et non "a eu lieu" (passé composé). Donc "eut" prend un "t".
On écrit par exemple la discussion que nous avons eue en accordant au féminin, les échanges que nous avons eus au pluriel, les difficultés que nous avons eues au féminin pluriel. Cet accord se fait lorsque le mot qui désigne ce que nous avons eu est situé avant le verbe.
Dans cette expression qui apporte une pointe d'humour à une phrase, il ne faut pas oublier l'accent circonflexe sur le « u » de l'auxiliaire « avoir ». Qui l'eût cru ? Le verbe « croire » est ici au conditionnel passé deuxième forme. Il a exactement les mêmes terminaisons que le plus-que-parfait du subjonctif.
Les deux sont possibles selon le degré de réalité : « qui ait un sens », c'est hypothétique, un souhait, etc. « qui a un sens », c'est plus ancré dans la réalité, on sait que l'on va trouver cette activité ou qu'on la pratique déjà.
Ils nous ont donnés avec un s
La règle qui s'applique, c'est que le participe passé donné ne peut s'accorder qu'avec le complément d'objet direct du verbe donner (c'est-à-dire le fameux mot qui désigne ce qu'ils ont donné), mais seulement si celui-ci est placé avant le verbe.
Ici, les personnes est sujet de ont accompagné et non son COD. Le COD d'ont accompagné c'est moi (m') et puisque m', qui est COD d'ont accompagné, le précède, l'accord du participe passé accompagné se fait avec m'.
Exemple : ''Elles m'ont soutenu pendant cette dure épreuve.'' Dans le segment de phrase « elles m'ont soutenu », le participe passé « soutenu » est employé avec l'auxiliaire avoir. Dans un tel contexte, il ne s'accorde pas avec le sujet « elles ».
Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "être", il s'accorde en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous sommes parti(e)s. Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "avoir", il ne s'accorde pas en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous avons essuyé la vaisselle.
Rappel : Le participe passé ne s'accorde jamais avec le sujet quand on emploie l'auxiliaire avoir. Elle a rencontré une célébrité. Ils ont fini la bouteille. Mais le participe passé s'accorde avec le complément d'objet direct (COD) quand il est placé avant le verbe.
Quand les verbes passer, sortir, rentrer, monter, descendre et retourner ont un complément d'objet, il faut utiliser l'auxiliaire avoir. Quand ces verbes n'ont pas de complément d'objet, il faut utiliser l'auxiliaire être.
Justement, pour en arriver à écrire j'ai eue , j'ai eus ou même j'ai eues , où on a ajouté un e de féminin et un s de pluriel, il faut déclencher l'accord. L'accord n'a lieu que si le mot qui désigne ce que j'ai eu est placé avant le verbe.
Quelle frayeur j'ai eue ce jour-là ! Soudain, le taxi a accéléré et nous sommes arrivés dans une rue sombre qui s'avérait être une impasse. J'ai suggéré au conducteur de prendre rapidement la ruelle à gauche. Nous avons cédé le passage à un cycliste qui en sortait et avons foncé dans la ruelle.
Quelle (ou quelles au pluriel) est l'adjectif interrogatif ou exclamatif. Il s'accorde avec le nom qu'il accompagne (quel, quelle, quels, quelles). Par contre, on écrit qu'elle (ou qu'elles au pluriel) quand il s'agit de la conjonction que + le pronom sujet elle(s) PRONOMS SUJETS.
La règle qui s'applique
Dans elle a été envoyée , le participe passé envoyé est utilisé avec l'auxiliaire être ( a été correspond effectivement à une conjugaison du verbe être !).
Pour être correct notent les sages, on ajoutera ce que l'on appelle un «t» euphonique, afin de permettre la liaison entre les deux voyelles: «a» et «i». La formule exacte est: «Y a-t-il».
Par conséquent, le verbe avoir doit se conjuguer à la 1re personne du singulier du présent de l'indicatif, ce qui donne "ai". Bien sûr, la même règle s'applique quel que soit le sujet : "toi qui as", "lui qui a", etc.