La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
Ce sont les premiers droits à être reconnus en France. Ces droits peuvent être individuels (comme la liberté d'expression ou la liberté d'opinion) ou collectifs (comme la liberté de réunion ou d'association).
La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui, elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre.
Le principe de liberté induit l'existence de la liberté d'opinion, d'expression, de réunion, de culte, de la liberté syndicale ainsi que du droit de grève. Le droit de propriété (art. 17 DDHC) a pour corollaire la liberté de disposer de ses biens et d'entreprendre (art. 4).
Ces libertés sont à la fois individuelles (liberté d'expression, d'opinion, de conscience, de circulation) et collectives (liberté de réunion, de manifestation, d'association, syndicale).
La liberté est un pouvoir intérieur qui permet au sage d'assentir à l'ordre de la nature et de se soustraire au malheur par une résignation infinie ; être libre n'est donc pas jouir d'une volonté indéterminée mais accepter la nécessité et vouloir que les choses arrivent comme elles arrivent.
La liberté implique donc également une responsabilité : celle de ses actes. Pour cause, elle est limitée par les lois de notre société. Par exemple, si par ma liberté je mets en danger ou je dérange quelqu'un, je peux être poursuivi pénalement.
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits.
La liberté d'opinion (ou liberté de conscience) assure à toute personne la liberté de penser comme elle l'entend. La liberté d'opinion fait partie des droits fondamentaux consacrés dès 1789 dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté.
La liberté est le premier principe de la devise républicaine Liberté, Égalité, Fraternité. Droit fondamental de la personne, la liberté est multiple : liberté d'aller et venir, liberté de la presse, liberté de manifester, etc.
Possibilité, pouvoir d'agir sans contrainte ; autonomie. Pouvoir d'agir, dans une société organisée, selon sa propre détermination, dans la limite des règles. Pouvoir que la loi reconnaît aux individus dans un domaine. Aspect philosophique : caractère indéterminé de la volonté humaine.
Souvent, on assimile la liberté à la possibilité de faire tout ce que l'on veut sans limite naturelle ou conventionnelle. Ainsi, être libre signifie ne pas être soumis à une volonté autre, ni à une contrainte extérieure. L'esclave n'est pas libre, car tout ce qu'il peut faire dépend de la volonté de son maître.
La liberté s'oppose en général au déterminisme, au fatalisme et à toute « pensée qui soutient la doctrine selon laquelle les êtres naturels sont soumis à une nécessité stricte qui les détermine entièrement et selon laquelle la volonté humaine n'est pas libre ».
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
Pour être libre, pense-t-on, il ne suffit pas d'agir comme on le veut, encore faut-il pouvoir librement choisir ce que l'on veut. En effet, si nos choix sont déterminés, alors la liberté n'est plus qu'une illusion : un mirage, une croyance fausse, peut-être même indéracinable, de la conscience humaine.
Une liberté sans bornes ne peut aboutir qu'à la loi du plus fort. Si la liberté de chacun est sans limite, une personne ne tardera pas, au nom de sa propre liberté, à empiéter sur celle des autres.
la libre circulation des biens, la libre circulation des capitaux, la libre circulation des services, la libre circulation des personnes.
Les libertés ou libertés publiques, historiquement les tout premiers droits fondamentaux, ont pour but de garantir une certaine sphère d'autonomie aux particuliers, en imposant à l'État de s'abstenir de toute interférence dans leur vie. Elles limitent, et ainsi protègent, l'exercice de la puissance publique.
Dans l'histoire de l'humanité, la liberté est souvent apparue à travers plusieurs symboles. Les plus connus sont sans doute la statue de la liberté, les chaînes brisées ou encore, surtout en France, l'arbre de la liberté, le bonnet phrygien ou bien sûr, le tableau d'Eugène Delacroix.
Dans le cadre contrôle de constitutionnalité des lois – a priori ou a posteriori –, le Conseil constitutionnel veille au respect des droits et libertés garantis par la Constitution.
"La liberté est une 'faculté de', c'est une notion subjective, c'est 'je peux recourir à'. Par exemple, avec la liberté d'expression, si j'ai envie de parler ou de publier, je le fais, mais je n'attends rien en retour. Alors que le 'droit subjectif à', donne l'impression d'une créance : l'État doit le garantir.