La liquidation d'une société est la procédure qui consiste à vendre les actifs de la société (ce qu'elle possède) afin de rembourser ses dettes. Cette procédure vient après la phase de cessation d'activité de l'entreprise.
Dans le cadre d'une liquidation, à l'initiative du gérant de la société, on procède à la réalisation des actifs et au paiement des dettes de l'entreprise. Les fonds restants après le paiement des dettes seront répartis entre les associés ou actionnaires de la société.
La liquidation judiciaire met fin à l'activité d'une entreprise en état de cessation des paiements dont le rétablissement est manifestement impossible. Les biens de l'entreprise sont alors vendus pour permettre le paiement des différents créanciers.
Des relances fiscales, d'URSSAF, des relances déclaratives… Dissoudre une société est donc utile pour mettre à jour et mettre un terme définitif à cette situation administrative, complexe à gérer, et qui ne correspond plus à une réalité. D'autant plus lorsque la société n'est plus votre activité principale.
L'ouverture d'une procédure de liquidation judiciaire est prononcée par le tribunal lorsque l'entreprise est en état de cessation des paiements et que sa situation est jugée irrémédiablement compromise. Toutefois, cette procédure judiciaire peut être très longue et, par conséquent, très coûteuse.
Dans la plupart des cas, la décision de dissoudre une société appartient aux associés ou à l'associé unique. Toutefois, dans certains situations, cette décision n'est pas de leur ressort. Elle revient aux tribunaux, c'est-à-dire à des juges. Il s'agit, en général, du tribunal de commerce.
En cas de liquidation judiciaire, qui paie les dettes ? La société paiera toutes les dettes qu'elle peut régler.
Lorsqu'il est éligible, le travailleur indépendant dont l'entreprise a fait l'objet d'une liquidation judiciaire doit s'inscrire à Pôle emploi dans les 12 mois. Qui suivent la date de la liquidation judiciaire. Par la suite, il pourra prétendre à une allocation chômage de 800 euros par mois pour une durée de 6 mois.
Lorsque le débiteur a cessé son activité professionnelle (exemple du retraité), il peut demander l'ouverture d'une liquidation judiciaire sans condition de délai si tout ou partie du passif provient de son activité professionnelle. Le tribunal peut également être saisi par le ministère public.
Leur différence se situe essentiellement sur un plan chronologique, On considère en principe la dissolution comme première étape de la fin de vie anticipée de la société,. Quant à elle, la liquidation d'une société en marque la dernière étape. Elle représente les conséquences de la « mort » de l'entreprise.
Liquidation totale : une procédure précise
Pour mener une opération de liquidation totale, le commerçant doit déposer un dossier à la mairie au moins 2 mois avant la date envisagée par lettre recommandée avec accusé de réception (ou en déposant le dossier à la mairie contre un récépissé).
La dissolution va mener à la fermeture de la société, qui n'aura donc plus d'existence juridique. Toutefois, elle n'a pas pour effet de supprimer immédiatement la personnalité morale de l'entreprise. Il faut en effet que celle-ci subsiste pour les besoins de la liquidation et l'apurement du passif.
Il est possible de se rendre sur le site www.infogreffe.fr, en renseignant le numéro d'immatriculation de la société au Registre du Commerce et des Sociétés, pour afficher toutes les informations en relation avec la procédure collective dont fait l'objet la société.
La cessation des paiements de la SASU
Ce statut signifie que la société n'est plus en mesure de payer l'ensemble de ses dettes. Elle doit donc faire une déclaration de cessation de paiement au greffe du tribunal de commerce et dispose d'un délai de 45 jours pour effectuer cette démarche.
Elle peut être ouverte aux entreprises employant au maximum 5 salariés et réalisant au plus 750 000 euros HT de chiffre d'affaires. La procédure de liquidation judicaire simplifiée est enfermée dans un délai de 12 mois maximum. Une prolongation de 3 mois est possible à condition qu'elle soit justifiée.
Liquidation judiciaire : l'ordre de priorité des paiements
Certains bénéficient d'un privilège qui leur permet d'être payé en priorité. Sont donc payés par ordre : les salaires des employé·e·s. les frais de justice, frais de greffe et frais de mandataire judiciaire.
Le montant de cette indemnité s'établit à : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté pour les 10 premières années. et à 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté pour les suivantes.
Les créanciers ne peuvent pas récupérer leur argent après la liquidation judiciaire. Il est donc important de déclarer votre créance dans les délais de la procédure pour maximiser vos chances d'être remboursé par le liquidateur pendant la procédure.
Comment se termine une liquidation judiciaire ? Une liquidation judiciaire se termine avec le prononcé du jugement de clôture qui peut être pour extinction du passif (tous les créanciers sont remboursés) ou pour insuffisance d'actifs (tous les créanciers n'ont pas pu être remboursés).
La somme d'argent est inférieure au capital social
Chaque associé reçoit une partie de ce qui reste en proportion de sa part dans le capital social. Le remboursement des apports est effectué partiellement. Lorsqu'il reste des passifs et qu'il n'y a plus d'actif, les associés ne reçoivent aucun remboursement.
La fermeture d'une société emporte des conséquences juridiques importantes. La fermeture d'une société ne peut donc pas se faire en 24 heures. Toutefois, la procédure est désormais rapide et peut se faire 100% en ligne, sans aucun déplacement et à moindre frais.
Une société bénéficie de la liquidation judiciaire simplifiée lorsque les 3 conditions suivantes sont respectées : L'actif ne comporte pas de bien immobilier (terrain, immeuble par exemple) Le nombre de salariés au cours des 6 mois précédant l'ouverture de la procédure de liquidation simplifiée est de 5 au maximum.