interdiction des touillettes et pailles en plastique dans la restauration, la vente à emporter, les cantines et les commerces alimentaires en 2020 ; interdiction des bouteilles d'eau en plastique dans les cantines scolaires en 2020.
Plus simplement, la loi Egalim est censée assurer des revenus décents (et fixes) aux agriculteurs, en sanctuarisant le prix de la matière première. Ainsi, si l'agriculteur annonce, facture à l'appui, un prix de production de 10€ le kilo pour sa viande par exemple, le distributeur doit s'y ranger, sans négociations.
les bovins femelles ayant déjà vêlé de race à viande ; les bovins sous signes officiels de qualité ; les porcs charcutiers castrés nés à partir du 1er janvier 2022 ; le lait de vache et de chèvre cru.
Produits Durables (50%)
l'appellation d'origine (AOC/AOP) l'Indication Géographique (IGP) la Spécialité Traditionnelle Garantie (STG) la mention « issu d'une exploitation à Haute Valeur Environnementale » (HVE)
Qui est concerné par les 50% depuis le 1er janvier 2022 ? Toute la restauration collective publique ainsi que les gestionnaires privés des restaurants collectifs des établissements suivants : scolaires et universitaires. d'accueil des enfants de moins de six ans.
> Depuis 2019, la loi EGalim impose le relèvement de 10 % du seuil de revente à perte pour les denrées alimentaires et les produits destinés à l'alimentation des animaux de compagnie revendus en l'état aux consommateurs. Mais également l'encadrement des promotions en valeur.
« L'enseigne Leclerc est celle qui respecte le moins la loi Egalim , souligne Flavien Favre, président des JA 79.
La proposition de loi dite « EGalim 2 » a été promulguée au Journal officiel du 19 octobre 2021. Elle introduit de nouveaux dispositifs de régulation et de transparence au profit d'une meilleure rémunération des agriculteurs français.
La loi EGAlim encadre la répartition des produits achetés pour la conception des repas. Les menus doivent comporter, au cours de l'année 2022, 50 % de produits de qualité et durables dont 20 % issus de l'agriculture biologique ou en conversion, pour les cantines en France métropolitaine.
Adoptée en mars 2023, la loi Egalim III entend mieux protéger les industriels dans leurs relations commerciales avec la grande distribution.
Selon les informations de BFMTV, les 3 entreprises concernées sont des industriels: deux filiales du spécialiste de la viande Bigard et la laiterie bretonne Malo, qui appartient au groupe Sill.
Pour le ministre de l'agriculture, ce prix plancher « doit être basé sur les coûts de production » des producteurs. Mais au sein d'une même filière, ces coûts varient fortement selon la taille de l'exploitation, la localisation, le type d'agriculture pratiqué, etc.
Un déséquilibre entre les négociateurs. La DGCCRF a de forts soupçons et pense que les agriculteurs ne sont pas à l'abri de pressions. Par peur d'être déréférencés et de perdre leurs clients, ils préfèrent ne pas imposer de contrat. Un tel comportement est répréhensible.
Pour calculer le coût idéal des aliments, déterminez d'abord le coût des aliments de chaque plat du menu. Multipliez ensuite le coût de chaque plat du menu par le nombre de fois qu'il a été vendu au cours d'une période donnée. Autrement dit, vous multipliez par l'ensemble des ventes.
Maintenant que vous avez les 4 éléments clés pour calculer le pourcentage du coût des aliments, vous pouvez simplement entrer ces chiffres dans la formule suivante : Pourcentage du coût des aliments = (Stock initial + Achats - Stock final)/Ventes d'aliments.
Les agriculteurs dénoncent aussi la concurrence de produits en provenance d'autres pays, y compris européens, où les normes sont moins strictes. Certains protestent aussi contre l'interdiction de pesticides. Ils disent ne pas pouvoir s'en passer tant qu'ils n'ont pas de solution alternative.
Michel-Edouard Leclerc cible le marché de Rungis
En l'occurrence, le fait que le ministre de l'Intérieur dise en substance "Rungis, on ne touche pas, c'est le poumon alimentaire de la France" tandis que "n'importe quel supermarché de province" pouvait être "bloqué". Or, "à Rungis, personne n'applique la loi Egalim.
L'une des principales faiblesses de Leclerc réside dans sa dépendance aux marges faibles. La politique de l'entreprise consiste à proposer des prix bas à ses clients, ce qui réduit considérablement ses marges bénéficiaires.
Planifier les repas, sensibiliser les élèves, réutiliser les restes, mettre en place des pratiques de compostage,... contribue à lutter contre le gaspillage alimentaire. Il est indispensable de promouvoir dès maintenant une alimentation plus durable pour les générations futures.
Il a également annoncé la mobilisation spéciale de cent inspecteurs de la répression des fraudes. D'après les informations de TF1, les trois entreprises qui ont déjà été sanctionnées seraient le fabricant de produits laitiers Malo ainsi que deux filiales du groupe Bigard dans le secteur de la viande.
En dépit des prix agricoles élevés, les agriculteurs ont un sentiment d'insécurité, car il y a une baisse de la production, certaines filières dévissent, comme la volaille, alors que la consommation augmente. Mais c'est moins un problème de surtransposition des normes qu'un désengagement productif.
Depuis 2024 donc, le GNR est taxé 24,81 centimes d'euro par litre. Les agriculteurs ne paient en réalité que 6,71 centimes par litre, mais cela constitue tout de même un surplus de 2,85 centimes par rapport à 2023. Ce qui, en volumes, représente pour certains agriculteurs des dépenses considérables.
En ce qui concerne le blé, le gouvernement a fixé cette année trois prix et non un seul comme les autres années. Le " prix indicatif valable dans la zone déficitaire " sera de 47,98 NF. Le " prix indicatif dérivé valable dans la zone la plus excédentaire " sera de 44,63 NF et le " prix d'intervention " de 41,95 NF.
Les grandes cultures spécialisées en céréaliculture, en plantes oléagineuses (colza, tournesol, soja) et protéagineuses (lentilles, pois), ainsi que la viticulture, sont les plus rémunératrices. Pour ces ménages, les revenus agricoles atteignent 28 200 euros (soit 40 % de leurs ressources).