Le lupus spontané survient le plus souvent sur un terrain génétique favorisant. Les facteurs déclenchant les plus fréquemment associés à sa survenue, sont : La prise de certains médicaments. Des facteurs environnementaux : ultraviolet (soleil), tabac, stress.
Le symptôme le plus évocateur du lupus érythémateux disséminé est une éruption cutanée au niveau du visage, apparaissant lors d'une poussée de la maladie. Ces plaques rouges prédominent sur les zones de peau exposées au soleil ( photosensibilité ).
"S'il y a une centaine d'année, le lupus était une maladie très grave et mortelle, aujourd'hui, les malades qui décèdent d'un lupus sont extrêmement rares, d'autant plus si elle est stabilisée et prise en charge précocement", précise l'experte.
Le LES est une maladie chronique qui appartient au groupe des connectivites et dont le pronostic s'est considérablement amélioré au cours des dernières décennies (l'espérance de vie dépasse 95% à 10 ans dans la plupart des centres spécialisés).
Il faut être attentif aux facteurs de risques cardiovasculaires, en particulier l'hypertension artérielle, le diabète, le surpoids, sédentarité et les troubles lipidiques (cholestérol) Une activité sportive régulière permettrait de prévenir les poussées de symptômes.
NON, le lupus n'est pas héréditaire même s'il s'explique en partie par des facteurs génétiques cf. question 11. Le risque de transmettre la maladie à ses enfants est donc très faible.
Le lupus est une maladie auto-immune non spécifique d'organe qui touche préférentiellement la peau et les articulations. Mais l'inflammation peut toucher d'autres organes. Certaines comme les atteintes rénales, nerveuses, vasculaires ou hématologiques font la sévérité de la maladie.
Fatigue chronique, peau sèche, prise de poids...
Le pronostic est traditionnellement mauvais. D'autres complications comprennent des embolies pulmonaires, une hypertension artérielle pulmonaire et un syndrome du poumon rétractile. Les complications cardiaques comprennent une péricardite (le plus souvent) et une myocardite.
Le traitement d'un lupus érythémateux disséminé peut aussi prendre d'autres formes, par exemple : des infiltrations de corticoïdes au niveau des articulations, pour réduire les douleurs ; des séances de kinésithérapie ; une prise en charge psychologique, si nécessaire.
Le lupus est une maladie chronique qui évolue par poussées irrégulières et qui prend des formes très variées selon les individus. Le lupus n'est pas psychosomatique, ni contagieux ni héréditaire. Il ne provoque pas de cancer.
Le lupus, comme n'importe quelle autre maladie ou accident entraînant une invalidité ou des difficultés, notamment dans le cadre d'une activité professionnelle, peut ouvrir droit à des aides (aménagement des conditions de travail, orientation professionnelle…), voire à des indemnités.
Le diagnostic est facilité par des dosages sanguins comme l'analyse des globules rouges et des plaquettes et l'examen des urines (grâce une bandelette urinaire trempé dans un échantillon d'urine du patient) pour y détecter la présence de sang ou de protéines, signes de dysfonctionnement du rein.
Presque tous les organes peuvent être touchés, y compris certaines parties du cerveau. On parle alors de neurolupus, qui peut provoquer tout type d'atteinte neurologique, tel des paralysies, des fourmillements, des convulsions, mais aussi psychiatriques, comme de l'anxiété diffuse ou un accès de psychose.
Le lupus systémique est une maladie auto-immune dite systémique, c'est-à-dire qu'elle peut atteindre différents organes. Les organes le plus souvent atteints sont la peau et les articulations, mais une des atteintes les plus surveillées est l'atteinte rénale.
La fatigue est souvent un reflet de l'activité de la maladie. Les douleurs articulaires ou musculaires persistantes et l'inquiétude liée à l'activité de la maladie, qui provoque des troubles du sommeil, sont autant de causes possibles de fatigue liée au lupus.
Comment évolue un lupus
Il se caractérise par des périodes sans aucun symptôme (rémission sous traitement) parfois pouvant durer plusieurs années, entrecoupées de périodes de poussées. Cette évolution est variable d'un individu à un autre mais aujourd'hui un lupus bien suivi, a un excellent pronostic.
En dehors des poussées, le lupus érythémateux disséminé ou lupus systémique est compatible avec une vie quotidienne normale. Vous pouvez notamment poursuivre votre activité professionnelle. Durant les poussées de lupus, la maladie peut perturber vos études ou nécessiter que vous soyiez en arrêt de travail.
L'acétaminophène (Tylenol®, Atosol®) et les anti-inflammatoires25 en vente libre (ibuprofène, Advil® ou Motrin) peuvent être utilisés pour calmer les douleurs des articulations, lorsque le lupus n'est pas trop grave ou que les poussées ne sont pas trop intenses.
Le terme de lupus signifie « loup » en latin (en allemand « wolf »). En consultant les écrits médicaux des anciens, on notait que ce terme a été utilisé pour caractériser diverses affections de la peau dont les marques font penser à des morsures de loup.
Comment évolue un lupus
Il se caractérise par des périodes sans aucun symptôme (rémission sous traitement) parfois pouvant durer plusieurs années, entrecoupées de périodes de poussées. Cette évolution est variable d'un individu à un autre mais aujourd'hui un lupus bien suivi, a un excellent pronostic.
Vieillissement prématuré des artères, risque plus élevé de cancer du col de l'utérus, prédisposition à faire des infections et insuffisance rénale sont fréquents. En outre, «la maladie s'accompagne souvent d'une fatigue chronique pour laquelle les médicaments ne peuvent rien.
Presque tous les organes peuvent être touchés, y compris certaines parties du cerveau. On parle alors de neurolupus, qui peut provoquer tout type d'atteinte neurologique, tel des paralysies, des fourmillements, des convulsions, mais aussi psychiatriques, comme de l'anxiété diffuse ou un accès de psychose.