Avoir peur de grandir, refuser toute responsabilité d'adulte et se réfugier dans un monde imaginaire porte un nom : le syndrome de Peter Pan. De quoi s'agit-il et comment le traiter ?
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Le syndrome de Peter Pan, kézako ? Concrètement, les personnes qui souffrent du syndrome de Peter Pan (aussi appelé complexe de Peter Pan) « refusent » de passer à l'âge adulte, comme le héros de leur enfance : l'engagement (qu'il soit sentimental, économique ou professionnel) les paralyse.
Pourquoi nous pousse-t-on à grandir ? Tout au long de la vie, la société nous pousse à grandir pour nous rendre aptes à rentrer un jour dans son moule et tenter de faire de nous des êtres responsables et stables, afin qu'elle continue à prospérer et à perdurer.
La peur de grandir
Cette peur s'explique notamment par la découverte de la réalité de l'âge adulte, souvent fantasmé quand on est enfant. Cette vie, "on l'imagine un peu sur les schémas de l'enfant, on se dit qu'on va faire ce qu'on veut. L'enfant est sans limite", explique Eudes Séméria.
On peut grandir jusqu'à plus de 20 ans pour les garçons, un peu moins pour les filles. La croissance débute dès la naissance, sous le contrôle de diverses hormones dont l'hormone de croissance. Elle s'accélère à la puberté et s'arrête peu après.
Dans ce cas, le refus de grandir peut être dicté par le sentiment d'être coupé de toute communication avec les parents en raison de l'arrivée d'un nouvel enfant. Les réactions excessives sont sans aucun doute dues à la tension des sentiments que l'enfant garde en lui et qui d'un coup se manifestent librement.
Pour grandir en maturité : Ne remettez pas toujours au lendemain ce que vous avez décidé de faire après réflexion. Si vous manquez de volonté, de courage, d'initiative, fixez-vous de petits objectifs d'action et avancez pas à pas vers le but mais ne restez pas à la case départ.
La génétique. Avoir un parent anxieux augmente les chances qu'un enfant soit anxieux. Certains tout-petits héritent d'un tempérament anxieux. Cela signifie donc que leur anxiété peut être plus intense que la moyenne et qu'il est plus difficile pour eux de se calmer.
La pantophobie est la peur de tout. Cette phobie très particulière est principalement associée à des attitudes mélancoliques qui enferment le sujet dans la remémoration continuelle du passé (avec la phrase récurrente : "c'était beaucoup mieux avant !").
Dans le cas de la peur, cela passe par la libération des hormones du stress : la noradrénaline et l'adrénaline. Une fois relâchées dans le cerveau et dans le sang, elles entraînent la modification des paramètres physiologiques du corps, le préparant à agir.
Lorsque la plaque cartilagineuse est complètement ossifiée, la croissance est définitivement terminée, habituellement autour de 20 ans. Des courbes de croissance, une pour les filles et une autre pour les garçons, permettent de vérifier qu'un enfant grandit normalement et atteint cette taille cible.
Et qu'en avoir peur (ce qui ne veut pas dire être terrorisé) est non seulement normal mais utile. Parce que la peur est un signal qui protège.
Commencez par ne plus accepter d'entrer dans son jeu en endossant les responsabilités à sa place. Faites-lui ensuite comprendre en douceur qu'il ne peut pas continuer à vivre de manière infantile ni refuser de devenir adulte sans vous nuire.
Ce sont les os longs, présents dans tes jambes et tes bras, qui vont te permettre de grandir. Ils sont faits de plusieurs parties : la tête (qu'on appelle épiphyse), le corps (diaphyse) et la partie entre les deux (métaphyse).
Le syndrome de Wendy ou de la sauveuse
La Wendy cherche à plaire aux autres pour être reconnue et pour pouvoir continuer son chemin avec l'amour de sa vie, et comme elle n'est pas satisfaite à la mesure de ses attentes, elle tombe dans l'autocompassion car : "Plus grande est l'illusion, plus grande est la chute".
Grandir, c'est identifier que le temps qui passe peut être source d'expérience. Gardée en mémoire, celle-ci va nous permettre de modifier nos actions et, progressivement, les rendre plus efficaces. Grandir c'est aussi développer ses capacités de compréhension du monde, sa raison.
Grandir sans mère n'est pas quelque chose de naturel, il est donc important de se faire aider. Dès le plus jeune âge, il faut répondre aux besoins des enfants et savoir leur expliquer avec des mots simples que leur situation est différente. Il ne faut pas hésiter à avertir l'école de la situation.