La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience. – Elle est théorique (
De son côté, Kant la définit comme la faculté des principes (et non des concepts qu'il réserve à l'entendement) : elle permet de spéculer sur les idées métaphysiques (comme l'âme ou Dieu) et de fonder la morale, la raison pure découvrant par elle-même qu'elle a une destination pratique.
1. Faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaître, juger et se conduire selon des principes : La raison considérée par opposition à l'instinct. 2. Ensemble des principes, des manières de penser permettant de bien agir et de bien juger : Une décision conforme à la raison.
En somme, Kant critique le rationalisme classique ou dogmatique parce qu'il prétend connaître plus de choses qu'on ne peut en connaître par la seule raison mais il critique également l'empirisme sceptique parce qu'il soutient, au contraire, mais à tort, qu'on ne peut rien connaître du tout.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
[Kant et ses trois Critiques : raison pure, raison pratique, faculté de juger] Il faut prendre ici au sérieux ce terme de cheminement.
Le précepte pour y parvenir comporte trois maximes directrices : 1) Penser par soi-même (Selbstdenken) ; 2) se penser (dans la communication avec les hommes) à la place de l'autre (an die Stelle des Anderen) ; 3) Penser toujours en accord avec soi- même. » Kant, Anthropologie d'un point de vue pragmatique, § 43.
La grande trouvaille de Kant consiste à sans cesse affirmer que d'un concept on ne peut tirer ni la connaissance, ni la certitude d'aucun existant : le « logique » n'enveloppe aucune « réalité » ! La non contradiction d'un raisonnement ou d'un concept n'indique rien quant à la réalité « possible » du conçu.
En effet, si la raison peut expliquer, par exemple en montrant le fonctionnement d'une chose, elle ne peut justifier l'existence de cette chose, rendre compte de sa raison d'être, exprimer sa valeur et son intérêt : tout ceci relève du sens et non de l'explication.
La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l'esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d'erreur et d'atteindre ses objectifs.
La raison est la faculté de l'esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Elle a donc un usage dans la connaissance, dans le premier cas, elle nous permet d'accéder à la vérité. Elle est utile en morale, afin d'être raisonnable, dans le second cas.
La raison possède deux définitions : – La raison est la faculté de connaître : c'est ce sens qui renvoie à l'adjectif rationnel. – La raison est la faculté de savoir bien déterminer sa conduite : c'est ce sens qui renvoie à l'adjectif raisonnable.
La Raison avec un grand "R", c'est l'ensemble des relations de nécessité, et donc de réalité, que les Idées entretiennent entre elles. Platon appelle la Raison avec un grand "R", la dialectique. Par exemple, le Beau, dit Platon, est nécessairement une bonne chose: donc tout ce qui est beau est bon ou bien.
Citations Emmanuel Kant. "Une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont une seule et même chose." "La théorie est absurde sans la pratique et la pratique est aveugle sans la théorie." "Dieu n'est pas une substance extérieure mais une relation morale en nous."
La critique de la raison pure de Kant veut déterminer ce qu'il est possible de savoir. Dans un siècle dominé par le culte de la science, le philosophe a pour but de sauver la philosophie spéculative en examinant les limites de la raison.
Antonymes : tort, erreur.
Pour Aristote, on n'a pas toujours raison dans sa façon de vivre : en effet, si l'on vit sans se servir de sa raison, on a tort de vivre ainsi. L'homme doit exercer sa nature d'être rationnel et raisonnable, ce qui n'est pas la même chose. Avoir raison, c'est vivre de façon conforme à la nature rationnelle.
Les personnes qui veulent toujours avoir raison parce qu'elles sont intéressées par la joute verbale peuvent être guidées par plusieurs intentions: faire sortir ce qui était intériorisé et n'arrivait pas à sortir. avoir l'attention de l'autre. être reconnu par l'interlocuteur comme un égal.
Nous avons donc cinq principes rationnels, grâce auxquels nous connaissons les choses, et que Kant nomme pour cette raison principes constitutifs de l'expérience. Ce sont les principes de temps, d'espace, de substance, de causalité et de finalité.
Kant considère la logique de son époque, héritée de la scolastique, comme une science close, achevée et satisfaisante (ce qui lui sera reproché par la suite, puisque la logique a évolué de manière considérable depuis). L'intérêt de la logique, c'est qu'elle démontre avec rigueur les règles formelles de toute pensée .
C'est à Hume, et plus généralement à l'empirisme, que Kant s'oppose, d'après ce qu'il dit lui-même.
Thèse : Kant soutient que l'homme est libre, non pas lorsqu'il s'affranchit de toute contrainte, mais lorsqu'il se donne à lui-même une loi à laquelle il consent : la loi morale.
L'autonomie de la volonté Kant nous dit que « la législation universelle de la conduite, c'est la volonté de l'être raisonnable qui doit en être la législatrice ». Autrement dit, cela signifie que l'homme, en tant qu'être raisonnable, se donne à lui-même sa propre loi, bien que celle-ci ait valeur universelle.
C'est le sens du terme “critique” : il ne s'agit pas de faire le procès de la raison, comme ferait une critique sceptique et destructrice. Il s'agit d'un examen critique de la raison, c'est-à-dire d'un examen qui a pour fin de discerner, de distinguer ce que la raison peut faire et ce qu'elle est incapable de faire.