Le gaz « vert » est le résultat d'un des procédés issus de la filière biomasse. La biomasse est la principale source d'énergie renouvelable en France. La biomasse solide, liquide ou gazeuse produit de l'énergie pour différents usages comme la chaleur, l'électricité, le biogaz ou les carburants.
Le gaz vert est issu de la méthanisation de biomasse (solide ou liquide). Cette biomasse, largement disponible, est composée de matière organique comme les déchets agricoles, déchets ménagers ou les déchets de stations d'épuration (boues d'épuration). La fermentation de cette biomasse va produire du gaz vert.
Passer au gaz vert, c'est facile ! Pas besoin de modifier votre compteur de gaz pour profiter d'une énergie verte au quotidien, le biogaz arrive chez vous exactement comme son cousin. Choisissez une option Gaz Vert+ à l'ouverture de votre compteur de gaz et le tour est joué.
Bonne nouvelle, une étude publiée par l'ADEME, GRDF et GRTgaz montre qu'un mix gaz 100% renouvelable à horizon 2050 n'est pas une fiction. Le gaz vert a donc belles perspectives d'avenir et l'essor de la filière française de méthanisation confirme indéniablement cette tendance.
Le principal inconvénient de la méthanisation reste l'investissement de départ et les coûts d'entretien. Comme dans tout procédé, il y a une technique à connaître, notamment sur le mélange optimal des matières. Dernier point, il faut s'assurer que le raccordement au réseau de gaz est possible.
Mais en 2014, l'État a fait volte face et décidé de brider la capacité de production de la filière, notamment en limitant fortement les aides. En cause : l'industrialisation massive du secteur, qui posait de graves problèmes environnementaux, liés aux risques accrus de pollution des eaux et de fuites de gaz polluant.
Les méthaniseurs, qui fabriquent du gaz à partir de déchets, accumulent les incidents. Pollution des rivières, intoxication, voire même explosion : voici la carte des accidents de méthanisation en Bretagne, réalisée par le média Splann ! Cet article est publié dans le cadre de notre partenariat avec Splann !.
Le gaz n'est pour l'instant pas interdit en France. Seule la pose de chaudières fioul et charbon est interdite au sein des ménages en France, sauf dérogation spéciale. La RE 2020 interdit en revanche l'installation des chaudières au gaz dans les logements individuels neufs, et uniquement ceux-là, depuis janvier 2022.
Les chaudières gaz seront bien interdites — finalement en 2022 et non en 2021 comme cela était prévu aux prémices du projet —, mais seulement dans des conditions bien précises qui n'ont pas d'impact sur la consommation des ménages.
L'installation de chauffage gaz reste autorisée
Seules les nouvelles chaudières au fioul domestique seront interdites à partir de juillet 2022. L'installation de chauffage gaz reste autorisé.
Au 1er septembre 2022, le prix du kWh de gaz en France pour les petits consommateurs (Base/B0) est de 0,1121€ TTC (Tarif réglementé ENGIE).
L'uranium, une énergie décarbonée mais non renouvelable
L'énergie nucléaire est produite dans des centrales nucléaires qui utilisent l'uranium, un combustible considéré comme une énergie fissile.
Le biogaz est une énergie renouvelable obtenue grâce à la fermentation de matières organiques placées dans un environnement sans oxygène. Ce processus naturel de fermentation s'appelle la méthanisation.
Le gaz devient renouvelable grâce à l'essor du gaz vert. Produit localement à partir des déchets organiques, il a les mêmes caractéristiques et les mêmes usages que le gaz naturel pour se chauffer, cuisiner ou avoir de l'eau chaude. Il peut même être utilisé comme carburant.
Leur fort impact carbone participe à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Pour cette raison, l'installation des chaudières à gaz dans les constructions neuves est interdite depuis le 1er janvier 2022, pour les permis de construire déposés à partir de cette date.
Parmi toutes les chaudières présentes sur le marché, la chaudière biomasse est l'une des plus économiques en fonctionnement. Celle-ci fonctionne comme les autres : la chaleur produite après combustion va chauffer le circuit de chauffage central. Il est même possible de produire de l'eau chaude sanitaire (ECS).
Le gaz étant une énergie fossile, il entre en contradiction avec la transition énergétique. C'est pourquoi la nouvelle réglementation énergétique RE2020 interdit l'usage du chauffage au gaz, dès son entrée en vigueur en janvier 2022.
Chaudière ou poêle à bois
Le bois est l'énergie la plus abordable sur le marché des énergies, qu'il s'agisse de bûches de bois ou de granulés. Le poêle à bois est souvent considéré comme l'équipement de chauffage le plus économique et le plus rentable. Ce type d'installation allie performance, écologique et économies.
Toutefois, l'électricité est plus chère que le gaz, et de nouvelles hausses des tarifs réglementés sont à prévoir. La valeur de référence pour calculer la consommation moyenne en chauffage électrique est de 110 kWh par mètre carré et par an.
Il existe actuellement plusieurs modes de chauffage dit économiques sur le marché : Le poêle à bois : Que ce soit un poêle à bûches ou un poêle à granulés, cette méthode de chauffage est actuellement considérée comme la plus économique.
A l'inverse, le processus de méthanisation ne produit pas d'odeur, puisque la fermentation des déchets est réalisée sans oxygène.
La méthanisation est un procédé naturel et biologique qui conduit à la dégradation de matières organiques, grâce à l'action des micro-organismes dans un milieu chauffé, sans oxygène. Ces bactéries se trouvent à l'état naturel dans les déjections animales.
La fabrication du biogaz passe simplement par le processus de méthanisation. Le processus comprend le stockage des déchets dans un espace exempt d'oxygène. Par conséquent, les déchets sont fermentés et le biogaz est libéré. Habituellement, ce gaz est principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.