L'hospitalisation à domicile, nommée également par le sigle HAD, est une alternative à l'hospitalisation classique intra-muros.
l'HAD concerne des malades de tous âges : enfants, adolescents, adultes. L'intervention conjointe d'un établissement d'hospitalisation à domicile et d'un service de soins infirmiers à domicile ou un service polyvalent d'aide et de soins à domicile est possible dans le cadre d'une convention de partenariat.
L'HAD, ou hospitalisation à domicile, est une prise en charge médicale ou paramédicale d'un patient sans hébergement dans un établissement hospitalier. L'hospitalisation est à temps complet : la personne reçoit les soins sur place, le plus souvent chez elle.
L'HAD peut être envisagée si les 3 conditions suivantes sont réunies : il faut être hospitalisé et le médecin estime que les soins peuvent être poursuivis à domicile ou il juge que votre état n'exige pas que vous restiez à l'hôpital, les conditions de domicile le permettent (l'assistante sociale fera une enquête).
D'après notre enquête, le coût moyen global de l'hospitalisation à domicile (HAD) est estimé à environ 140 € par journée. Ce coût englobe les prestations incluses dans le prix de journée des structures d'HAD (119 €) et les éventuelles consommations remboursées en sus par l'Assurance maladie (21 €, soit 15 % du total).
Différents avantages de l'hospitalisation à domicile
Une hospitalisation à domicile permet de se faire soigner chez soi sans être obligé d'aller à l'hôpital. Ce qui évitera à la famille de faire des va-et-vient entre la maison et l'hôpital. Le ou la malade pourra bénéficier de son chez soi et rester auprès des siens.
Combien de temps peut-on vivre en soins palliatifs ? Il n'y a pas de règle, cependant on estime que les soins palliatifs ont une durée moyenne de 18 jours, mais cela peut être plus ou moins selon les patients.
Qui décide d'une HAD ? Seul un médecin hospitalier ou un médecin traitant peut orienter une personne en HAD.
L'HAD coordonne l'ensemble de la prise en charge et organise le suivi médical. Le SSIAD assure la réalisation des soins de nursing. Le médecin traitant reste le référent du patient. Par la suite, selon son état de santé, le patient peut de nouveau bénéficier d'une prise en charge plus légère par le SSIAD.
L'organisation de la fin de vie à domicile
La décision et l'organisation des soins palliatifs au domicile sont toujours prises par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille, parfois en coordination avec un réseau de santé ou une hospitalisation à domicile (HAD).
groupe homogène de tarif. Dés l'admission en HAD, le séjour fait l'objet d'une facturation des soins directement auprès de l'Assurance Maladie ; les frais d'hospitalisation à domicile font l'objet d'un forfait de séjour et de soins dénommé « groupe homogène de tarif » (GHT) payé à l'établissement prestataire de soins.
Les personnes pouvant prétendre à des soins à domicile doivent faire leur demande auprès de leur médecin traitant. Ce dernier envoie une demande à la caisse d'assurance maladie. En cas de non-réponse de cette dernière sous 10 jours, la demande de soins est considérée comme acceptée.
Les douleurs à la poitrine et la dyspnée font partir des symptômes les plus souvent évoqués par les personnes âgées à leur arrivée aux urgences. Ces troubles peuvent être le signe de maladies cardiaques, deuxième cause de décès en France (après le cancer).
L'EHPAD à domicile permet aux seniors handicapés et/ou en perte d'autonomie de bénéficier des mêmes services proposés par un hébergement médicalisé mais à leur domicile.
L'admission en soins psychiatriques sans consentement se fait soit sur décision du directeur d'établissement à la demande d'un tiers ou en cas de péril imminent pour la personne, soit sur décision du préfet lorsque les agissements de la personne compromettent la sûreté des personnes ou, de façon grave, l'ordre public.
Les professionnels de la santé et des services sociaux reconnaissent qu'en général, la personne en fin de vie chemine à travers différentes étapes à la suite de l'annonce d'une maladie incurable. Ces étapes sont les suivantes : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation.
La décision de fin de prise en charge est prononcée par le médecin coordonnateur de l'HAD après échange et avis du médecin traitant et si besoin du médecin hospitalier.
La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
L'HAD est obligatoirement composée d'une équipe salariée avec un médecin coordonnateur, des infirmières de coordination et des aides-soignants.
Vous avez le droit de refuser une HAD
Le patient doit obligatoirement donner son consentement, ainsi que son médecin traitant. Les refus sont rares, la plupart étant motivés par l'anxiété ou le souci de préserver son foyer.
par voie veineuse, péri-nerveuse ou sous-cutanée.
Pour mettre en place une perfusion intra-veineuse ou sous-cutanée, l'infirmier installe un cathéter grâce à une aiguille adaptée. Puis, un système de ligne (tubulures) relie la poche de perfusion au point de ponction.