Au contraire, le minhaj as salafi, c'est l'islam dans sa totalité, s'adressant à toute l'humanité sans distinction de culture, de race ou de couleur. C'est la compréhension complète et parfaite de l'islam ainsi qu'une pratique en conformité avec ses enseignements.
Par conséquent, un « salafi » désigne toute personne ou groupe désireux d'œuvrer à la restauration et au rétablissement des croyances, des pratiques et même des modèles de société qui prévalaient théoriquement aux premiers temps de l'Islam.
Le salafisme se veut « pur » et considère comme seule source du « vrai islam » le Coran et les traditions du prophète, la Sunna. Il s'agit du courant de l'islam sunnite qui connaît la plus grande expansion dans le monde musulman, mais également en Europe.
Les « salaf » sont constitués par le prophète de l'islam Mahomet , ses compagnons (les Sahaba (صحابة)), et les deux générations qui les suivent : les Tābi'ūn (التابعون / « les suivants » et les Tābi' at-Tābi'īn (تابع التابعين / « les suivants des suivants »).
Les salafistes saoudiens suivent généralement le hanbalisme, et préconisent de se laisser guider par un imam plutôt que de chercher à comprendre l'écriture par soi-même, ce qu'ils définissent éventuellement comme étant « salafiste par la foi, hanbaliste par la loi ».
Les principales « écoles juridiques » sunnites qui se sont historiquement imposées sont donc l'école hanafite, l'école malékite, l'école shâfi'ite et l'école hanbalite [6][6]L'école hanafite est aujourd'hui encore présente en Turquie, en…. 8.
Il est obligatoire pour le musulman d'apprendre ce qui lui permet d'accomplir correctement ses devoirs religieux et d'adorer convenablement son Seigneur. Le Prophète, , a dit: " La quête du savoir est un devoir pour chaque musulman. ", rapporté par Ibn Maja.
Le salafisme envisage éventuellement d'avoir une vie spirituelle, comme la vie du prophète, mais n'envisage pas la vie pratique. Le wahhabisme, lui, envisage à la fois une conformité de la doctrine à l'époque du prophète, et de la pratique de la charia et de la pratique religieuse comme à l'époque du prophète.
Les sunnites représentent 90 % des musulmans actuels. Ils sont majoritaires dans de nombreux pays à l'intérieur de ce qu'on appelle le monde musulman. Les chiites sont majoritaires en Irak et en Iran où c'est la religion officielle.
À travers la sunna, les sunnites tentent d'imiter le Prophète. Ils considèrent que l'Histoire est prédéterminée, alors que les Chiites accordent plus d'importance à la liberté individuelle. Le chiisme se distingue également du sunnisme par l'existence d'un clergé très hiérarchisé.
En Iran voisin, pays également à majorité chiite, le ramadan commencera aussi dimanche, de même que pour les chiites vivant au Liban.
Ghaleb Bencheikh en 2015. Ghaleb Bencheikh el Hocine (en arabe : غالب بن الشيخ الحسين), né le 27 août 1960 à Djeddah (Arabie saoudite), est un islamologue franco-algérien, réputé proche de l'islam libéral.
Aujourd'hui, les sunnites sont majoritaires à travers le monde : 85 % des musulmans se réclament ainsi du sunnisme, avec l'Arabie Saoudite et le Maghreb comme principaux pays porteurs de ce courant islamique.
Le salafisme semble séduire en premier lieu parce qu'il offre l'occasion d'un ancrage existentiel pour ces jeunes dont l'identité n'est pas encore bien établie. Ensuite, en procurant un sentiment d'appartenance et de communauté, il constitue un bouclier contre une société perçue et vécue comme méprisante.
Le salafisme peut être aussi perçu comme un sas, une digue, et un opposant au takfirisme. Un sas, parce que l'ultra-orthodoxisme salafiste offre un terreau idéologique idéal pour une radicalisation de ses fidèles, et c'est souvent dans les cercles salafistes que les recruteurs takfiris opèrent.
Le fondateur du mouvement, Mohammed ben Abdelwahhab, est probablement né en 1703 dans la tribu sédentaire des Banu Tamim à 'Uyayna, un village de la région centrale du Nejd dans l'actuelle Arabie saoudite.
Avant l'arrivée de l'islam, les Arabes sont polythéistes, c'est-à-dire qu'ils vénèrent plusieurs dieux, à l'instar des Grecs, des Romains et des Égyptiens de l'Antiquité. Le Coran mentionne trois de ces divinités : al-Ouzza, Allat et Manat.
Le Coran est le livre sacré de l'islam et des musulmans. Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue.
Sunnite, chiite : le clivage entre les deux branches principales de l'islam divise le monde musulman, notamment par l'instrumentalisation politique qu'en font les deux puissances régionales - Iran et Arabie saoudite. Ces deux branches se subdivisent à leur tour en rameaux : druze, alaouite, alévî, salafiste...
Membres d'une tendance islamique puritaine née au Nadjd, répandue en Arabie saoudite, en Afrique noire et à Qatar. Le wahhabisme est fondé au xviiie siècle par Muhammad ibn Abd al-Wahhab qui rallia à lui le cheikh Mohammad ibn Saoud.
La religion d'État en Arabie saoudite est l'islam sunnite, tous les citoyens sont censés être musulmans. 85 à 90 % de la population serait sunnite et le reste principalement chiite, avec une minorité de chrétiens (travailleurs philippins entre autres).
charia. Loi canonique islamique régissant la vie religieuse, politique, sociale et individuelle, appliquée de manière stricte dans certains États musulmans.
Le malikisme s'est répandu surtout en Égypte et au Maghreb, assez peu en Orient. Il eut peu d'influence en Perse. Il fut présent en Égypte dès le VIII e siècle. Il fut introduit en Tunisie par Asad Bn Furât.
L'Algérie adopte le Malikisme, qui est l'une des quatre madhhab du droit musulman sunnite, fondé sur l'enseignement de l'imam Mâlik ibn Anas (711-795).
La grande majorité (jumhur) affirme que l'imamat des femmes pour les hommes est interdit. Cependant, toutes les écoles juridiques ont accepté l'imamat des femmes pour les femmes, sauf l'imam Malik et son école qui sont les plus intransigeants sur cette question et refusent toute prière guidée par une femme [22].